Allemagne, Berlin

Cette année, plutôt que prendre un aller-retour Bangkok, on a opté pour un aller simple car on a décider de couper les heures de retour en arrêtant d’abord en Europe (Allemagne) quelques jours, question de mieux s’acclimater au « jetlag » et la température.

En plus, de très bons amis, Luc et Yannick nous fournit l’usage de leur condo inoccupé à Berlin pendant qu’ils sont basés en Espagne sur un contrat avec le Cirque du Soleil.

En magasinant pour des billets bon marché de Bangkok, on trouve une bonne affaire qui nous amène d’abord à Frankfurt pour une nuitée et le lendemain on prend un train pour Berlin.

Il serait difficile d’avoir une opinion de Frankfurt avec seulement quelques heures d’observations, mais ce qu’on a vu nous a semblé très invitant.

Notre pied à terre à Berlin est dans un endroit très tranquille, mais en même temps à quelques minutes seulement de marche des métros, restaurants et plusieurs sites historiques. On est très fortunés de bénéficier de l’usage de ce condo.

On prend un jour ou deux pour se familiariser avec les alentours, transport en commun et marchés et ensuite on s’inscrit sur un tour appelé « Original Berlin Walks » avec un guide.

Bien qu’on aime bien circuler à pied autant que possible, on a quand même utilisé le métro ( U-Bahn) pour se déplacer à certaines occasions. Les tarifs sont très abordables et les trains sont à l’heure. Il y a 10 lignes et 173 stations.

Les symboles de marche et arrêt pour traverser les rues de Berlin sont devenus en quelque sorte une marque de commerce à Berlin et le créateur de ce “logo” ( Ampelmannchen) que l’on voit un peu partout est Karl Peglau.

Sur le « menu », on verra l’Île aux musées ;  Cinq musées prestigieux, dont le Pergamon museum, l’Alte National galerie et le Neues Museum.

Et pour se rendre sur l’île, on passe sur le pont Schlossbrücke. Ce pont a une centaine de pied et fut érigé 1820 par l’architect Friedrich Schinkel.

 

 

La Cathédrale de Berlin, Julius Carl Raschdorff obtint la commande pour la somptueuse construction. Toutefois, c’est au bout de la troisième ébauche que l’empereur fut convaincu. Pour lui, la Cathédrale était « l’église principale du protestantisme » et la réplique berlinoise à la basilique Saint-Pierre de Rome et à la Cathédrale Saint Paul de Londres.

 

La Cathédrale fut fortement dégradée lors de la seconde guerre mondiale. Dès 1975, la RDA commença les rénovations sous une forme simplifiée. Elles furent terminées en 1993, quatre ans après la chute du mur.

Mémorial du Mur de Berlin : Ce mémorial en plein air, abrite non seulement des restes du mur, mais aussi une tour de guet. Des panneaux d’affichage fournissent de nombreuses informations sur le mur frontalier et la zone de la mort. Vous pouvez également sauter d’un côté à l’autre, là où se tenaient autrefois les gardes-frontières de la RDA.

Mauerpark : Là où se trouvait autrefois la bande de sécurité du mur sur le territoire de Berlin-Est, de nombreux Berlinois se promènent aujourd’hui, surtout le week-end. Au Mauerpark, vous pouvez voir plus que quelques restes graffités du mur. Le marché aux puces local est également un aimant pour les visiteurs.

La East Side Gallery, entre Ostbahnhof et Oberbaumbrücke, protégeait autrefois des parties de Friedrichshain du voisin Kreuzberg. Au printemps 1990, des parties du mur ont été démolies. À la East Side Gallery, il a été décidé d’inviter des artistes et de les laisser créer quelque chose pour marquer cet événement historique. 118 artistes de 21 pays sont venus, résultant en la plus grande galerie en plein air du monde.

” My god help me to survive this deadly love ” Les deux hommes sont Leonid Brezhnev (secretaire générale de l’union soviétique) et Erich Honecker (secretaire générale de socialist unity party GDR).

Le Mémorial soviétique du Treptower Park est le plus vaste mémorial de guerre de Berlin, et même de toute l’Allemagne. L’imposante sculpture surmontant le mausolée représente un soldat portant un enfant allemand. Ce mémorial est dédié aux plus de 80 000 soldats de l’Armée rouge ayant perdu la vie durant la conquête de Berlin.

Avec la situation actuelle, ou la Russie a envahie l’Ukraine le 24 février 2022, plusieurs berlinois aimerait bien voir cet “hommage” à l’aide Russe disparaître.

Le Graffiti à Berlin est une attraction en soi. Cette forme d’art date des années 70 comme une expression de mécontentement politique pendant la division de la ville. On en retrouve un peu partout  et bien sûr sur ce qui reste du mur de berlin.

Un bon exemple qui nous a impressionné est la ruelle Haus Schwarzenberg qui mène vers une galerie et un café tout en haut de l’escalier 4 étages plus haut. On n’a jamais vu autant de graffiti concentré dans un seul endroit.

Le musée de Ann Frank

La Prusse et l’aigle prussien ?  L’allemagne et une bonne partie de son peuple germanique faisait partie du territoire Prusse ( le mot prusse voulait dire Presque Russe) L’aigle est très présent un peu partout en ville.

La porte de Brandebourg ; a été construite entre 1788 et 1791 pour Frédéric-Guillaume II de Prusse. De style néoclassique, elle rappelle le Propylée de l’Acropole d’Athènes. En 1793, la porte de Brandebourg est couronnée du quadrige, représentant la Victoire sur un char tiré par quatre chevaux. Ce quadrige fut emporté par Napoléon pour l’installer à Paris mais à la fin du Premier Empire, il est réinstallé à Berlin et agrémenté de l’aigle prussien.

Ce bâtiment représente aujourd’hui un symbole de la Réunification allemande.

La célèbre statue de bronze nommé “The Caller” créé par Gerhard Marcks en 1967. Installé près du Branderburg Gate juste avant la destruction du mur de Berlin en 1989.

Le batiment Reichstag avec sa coupole de verre, Le Reichstag, bâtiment historique situé à Berlin, abrite le Bundestag, la chambre basse du parlement allemand. Cependant, c’est sa coupole de verre qui attire l’attention. Conçue par l’architecte Norman Foster, cette structure fut construite au sommet du Reichstag rénové. Elle symbolise la réunification de l’Allemagne.

 

 

Le mémorial de l’Holocaust, Le Mémorial aux Juifs assassinés d’Europe, également connu sous le nom de Mémorial de l’Holocauste, est situé à Berlin. Conçu par l’architecte Peter Eisenman et Buro Happold, il rend hommage aux victimes juives de l’Holocauste. Le site s’étend sur 19 000 mètres carrés et est recouvert de 2 711 dalles de béton, disposées en grille sur un terrain en pente. Les dalles mesurent 2,38 mètres de long, 0,95 mètre de large et varient en hauteur de 0,2 à 4,7 mètres. Un lieu d’information souterrain contient les noms d’environ 3 millions de victimes juives de l’HolocausteInauguré en 2005, il est situé près de la Porte de Brandebourg et du Reichstag1.

Derrière les colonnes du Neue Wache, on aperçoit dans un filet de lumière la reproduction agrandie d’une sculpture de Käthe Kollwitz, La Mère et son fils mort. Cette statue en bronze émouvante dénonce la douleur d’une mère après que son fils est mort sur le champ de bataille. Cette pietà est enveloppée dans un manteau et se penche sur le corps sans vie et quasiment décharné de son enfant.
La représentation expressionniste est mise en avant dans cette pièce carrée et simple, seulement éclairée par le halo de lumière descendant de l’oculus du toit.

En janvier 1933, dès le mois de mars l’Union des étudiants allemands lançait une campagne pour brûler cérémonieusement des livres jugés « non allemands » selon l’idéologie nazie. C’est-à-dire les livres écrits par des auteurs juifs, religieux, pacifistes, communistes, socialistes, anarchistes et libéraux classiques.

On retrouve plusieurs de ces petites plaques de bronze et ce sont des rappels que le ou les occupants de cette habitation a été envoyé dans les camps de concentration. On parle principalement de juifs, mais aussi d’autres dissidents du régime de Hitler. Ces plaques sont appelés “Stolperstein” et les nazis du temps utilisaient le mot pour dire “Problème Potentiel”

La Cathédrale française de Berlin, Le Dôme français, également connu sous le nom de Cathédrale française ou Temple français de la Friedrichstadt, est un temple protestant situé sur le Gendarmenmarkt à Berlin-Mitte. Il a été ainsi nommé par les paroissiens huguenots venant de France.

Cette visite guidée nous aide à mieux comprendre la mentalité des Berlinois qui vivent dans une ville presque totalement reconstruite après le bombardement de 1945, mais qui a laissé volontairement des rappels un peu partout de la triste histoire qu’ont vécut la plupart des minorités ethnique en particulier les juifs mais qui inclus également des Tsiganes, Polonais, des écrivains et intellectuels, ect…la liste est longue.

Un peu à l’ouest de la ville, le  jardin Tiergarten (traduit serait Parc des Animaux) est environ deux fois la grosseur de Central Park avec le fameux « Victory Column » au centre qui fut irrigé en 1945 par l’armée rouge pour commémorer leur victoire. Cette colonne majestueuse s’élève à 67 mètres de haut. Pour atteindre son sommet, il faut gravir 285 marches. La Siegessäule symbolise non seulement la victoire sur le Danemark après la guerre des Duchés, mais aussi les succès ultérieurs contre l’Autriche et la France. Elle marque l’avènement du nouvel Empire allemand.

 

Sauvée des destructions de la fin de la guerre par son déplacement en 1938-1939, la colonne a été témoin de l’histoire mouvementée de Berlin. Après la bataille de Berlin en 1945, des soldats polonais ont hissé leur drapeau national au sommet.

Beaucoup de gens ont encore du respect pour l’oeuvre de Michael Jackson comme le témoigne ce petit memorial.

 

 

Il y a plusieurs beaux sentiers dans le parc avec des endroits pour se détendre. La pratique de nudisme est acceptée et on peu voir de petits regroupements ici et là qui se font chauffer la « couenne » au soleil. Il y a même un BeerGarten avec de l’animation ou on peut casser la croute en dégustant une des bonnes bières locales.

Une autre particularité de Berlin est la belle rivière « Spree » La beauté de la Spree réside dans sa diversité et son rôle central dans la vie berlinoise. Ce qui rend cette rivière si spéciale ;

La Spree serpente à travers des paysages variés, des forêts verdoyantes aux quartiers urbains animés. Les berges bordées d’arbres offrent des vues apaisantes et des reflets magnifiques. Les nombreux ponts qui enjambent la Spree sont des symboles de la ville. Du Pont Oberbaum au Pont du Château, chaque pont raconte une histoire et offre des panoramas uniques.

Les Berlinois et les visiteurs profitent de la Spree pour des promenades en bateau, des croisières et des pique-niques au bord de l’eau. Les rives sont animées par des cafés, des bars flottants et des événements culturels. Art urbain : Les murs le long de la Spree sont des toiles pour les artistes de rue. Les graffitis colorés et les installations artistiques ajoutent une touche créative à l’environnement.

La Spree traverse des quartiers historiques comme Mitte et Friedrichshain, ainsi que des zones plus modernes comme Kreuzberg. Cette juxtaposition d’ancien et de nouveau crée une atmosphère unique.

En somme, la Spree est bien plus qu’une simple rivière ; elle est le fil conducteur qui relie l’histoire, la culture et la vie quotidienne de Berlin.

Eglise Gedächtniskirche. conçu par l’architecte Egon Eiermann, est un mélange de modernisme et de respect pour l’histoire. La flèche endommagée de l’ancienne église a été préservée et son rez-de-chaussée a été transformé en une salle commémorative. Aujourd’hui, la Gedächtniskirche est un symbole de résilience et de mémoire, rappelant les horreurs de la guerre tout en incarnant l’espoir et la reconstruction.

La ville est parsemé de sculpture et statues créé par des artistes d’un peu partout dans le monde. En voici quelques exemples ;

Sculpture de “chaîne brisée ” créé en 1985 par Brigitte et Martin Matschinsky  qui illustre la séparation causé par le mur de berlin.

 

Voici quelques observations de la faune et flore de Berlin. 

 

Pigeon Ramier (common wood pigeon) cette variété de pigeon est beaucoup plus gros que nos pigeons canadiens.

Écureuil roux d’Eurasie.

 

Couple de canard mandarin

Pommier en fleurs

Cerisier en fleurs

Maronier

 

 

 

Corneille martelée (hooded crow)

Cygne blanc.

Barnache du canada ? Certains spécimens se sont échappés de captivité et se sont bien adaptés au nouvel environnement de l’Europe occidentale. On peut donc observer maintenant les Bernaches du Canada partout au Benelux, mais aussi en Allemagne et en Europe de l’est.

 

Un regard sur la visite de cimetières dans la ville.

On a beaucoup aimé notre séjour à Berlin et avons fait la plupart de nos découvertes à pied mis-à-part quelques sorties ou le métro était requis. La ville est parsemée de parcs, marchés d’artisans, nourriture de rue, pubs, restaurants et animation. Les deux semaines et demie à Berlin avant notre retour vers Québec ont été bien remplis et on revient avec de beaux souvenirs .

 

Taiwan

La situation politique actuelle ;

La République de Chine « Taiwan » et La République Populaire de Chine (Chine continentale)   revendiquent chacune la pleine et légitime souveraineté sur la totalité du territoire chinois. Et dans notre choix de destinations pour 2023 on tient compte que l’expérience de visite pourrait être bien différente si à l’image de la Russie et l’Ukraine, la Chine déciderais d’annexer de force Taiwan.

La culture taïwanaise est un mélange hybride de cultures confucianiste , Han Chinoise, japonaise, européenne, américaine et aborigènes taiwanais.

De notre point de vue, on remarque de grosses différences avec le reste de la chine. Je dirais que les deux traits principaux pour nous sont le confucianiste et la culture japonaise.

Ensuite une autre remarquable différence avec tous les autres pays que l’on a visitée est la façon que l’on traite les personnes âgées. Ici, on ne se précipite pas pour les « placer » dans des résidences, des proches aidants qui sont de la famille ou engagés, les aide à se déplacer partout et on les voit dans le métro, dans les parcs, les restaurants, les marchés, ect…

Il semble que la compassion pour les aînés ici est très présente.

On s’installe dans le vieux Taipei

Le coût de la vie est assez élevé et on a quand même réussi à trouver un appartement à prix raisonnable (40$/jour) dans un quartier proche du métro. En comparaison on paie seulement 16$ par jour en Thailande.

On s’achète un forfait de 3 jours qui inclus des visites de plusieurs sites importants et aussi le transport illimité en métro.

Les animaux de compagnie ont un traitement spécial dans le pays. Ici on voit un bidule avec hublot pour transporter son chat ou un petit chien.

Et pour avoir une vue à vol d’oiseau, on se rend au World Trade Center aussi appelé “Taipei 101” en raison de ces 101 étages. Tout en haut il y a un observatoire avec une vue 360 degrés de la ville.

La nourriture à Taipei (et tout le pays) est, semble-t-il en tête de liste des priorités ici. Il y a des marchés de jour et de nuit éparpillé un peu partout dans la ville ou on peut manger du « street food » et si on ajoute à cela les restaurants, on peut difficilement faire 100 pas sans trouver des options de repas.

Ensuite les parcs. Ils y des espaces verts dans tous les quartiers.On retrouve une abondance de petits parcs de quartier et des grands parcs tel que le fameux « Daan park » ou on peut instantanément passé de la ville à la nature.

On retrouve en ville des “influenceurs” qui sortent du décor.

Le temple de Confucius. Ce temple bâti avec le même design que l’original en Chine (Qufu, Shandong) a été une belle visite. A l’entrée il y a une plaque qui en dit long avec ces quelques mots ; « Éduquer sans descrimination ». Il y a plusieurs tableaux avec des textes originaux de Confucius traduites du chinois à l’anglais.

Le musée national du palais a recueilli les collections du palais impérial de la Cité Interdite de Pékin, et abrite quelque 697 490 pièces d’art chinois, dont la plus grande collection d’objets artisanaux chinois du monde.

Le musée est splendide et les œuvres d’art qu’il contient sont extrêmement bien préservé et de toute beauté.

Cette pièce tout en jade ( un choux) est une des deux plus précieuse de la collection. Cette pièce provenat de la cité interdite aurait été offerte à Jin Fei, la nouvelle épouse de l’Empereur  Guangxu de la dynastie Qing.

La visite du « Chiang Kai-Shek  memorial » est aussi un incontournable.

Bâtit en l’honneur de l’ancien président de la république de chine du même nom. Chiang Kai-Shek est un héro pour les habitants de Taiwan, il a connu beaucoup de succès dans ces avancés contre les communistes du nord de la chine et a même été président de tout la chine pour un certain temps. Il a dû s’allier à Mao Zedong pour combattre les Japonais vers la fin des années 30 et ceci a affaibli sa position comme leader. Un peu plus tard Mao et les communistes ont pris le dessus et Chiang Kai-Shek s’est replié avec ses troupes sur l’île de Taiwan.

L’aménagement du site est grandiose. Sur une vaste surface qu’on appelle « Liberty Square » il y a la bâtisse principale qui a des parois en marbre blanc naturel. Le mémorial a 70 mètres de haut et l’escalier frontal a 89 marches représentant l’âge du général à sa mort. Il y a une présence militaire en permanence (un peu comme la garde en rouge au Québec) et on peut assister au changement de la garde deux fois par jour.

Deux autres bâtiments, le théâtre national et la salle de concert national meublent une partie du site.

« Fisherman’s warf » et le pont des amoureux. Ce quai de pêcheur est aussi un endroit ou bien de jeunes familles viennent pickniquer et se divertir. De cet endroit, plusieurs tours sur la riviève Tamsui ou sur la mer sont offerts. Il y a une multitude de petit kiosque ou on peut manger des produits de la mer de même qu’un immense restaurant avec spécialité de fruit de mer.

L’endroit est réputé pour ses couchers de soleil grandiose. On a par contre visiter dans une journée plutôt nuageuse.

On est rejoint par notre ami Samson (de Hong Kong) et à partir de ce moment on visite le centre et sud du  pays avec lui et son oncle Lin qui habite la ville de Chiayi. Lin est un chauffeur de taxi privé et Samson s’est entendu avec lui pour qu’il nous voyage et guide vers plusieurs points d’intérêt de la région.

On n’aurait pas pensé visiter une ferme d’élevage de mouton à Taiwan, mais dans les collines à quelque 50 km de Taichung on a fait une très belle visite de la ferme Cingjing. Le terrain n’était pas aussi verdoyant puisqu’il y a peu de pluie en cette saison, mais le décor est très joli. Et par-dessus cela on a eu droit à un spectacle équestre donné par une troupe de cavalier Mongol.

Un cyprès

Après la guerre civile en chine, plusieurs militaires se sont vu octroyer des maisons parmi les quartiers militaires. Un des vétérans de cette guerre appelé Huang Yung-Fu qui avait des talents artistiques, s’est mis à peinturer une après l’autre ces maisons avec des figures d’animaux et d’oiseaux très colorés dans le but de préserver ces bâtisses. L’ensemble a été nommé “Rainbow Village”

On fait un arrêt dans un marché de fleur appelé “Chungshe Flower Market”. La grandeur et disposition des arrangements floraux sont de toute beauté. Cela en fait un bel endroit pour des photos de mariage ou autre.

Un peu à l’est de Taichung, en bordure de l’océan, on visite un secteur appelé « Gaomei wetland » Ou les décors dans le ciel de fin de journée sont dignes d’un tableau d’artiste peintre. Le site est bien aménagé et on se rend au meilleur point de vue à l’aide de sentier de bois surélevé qui rend le parcours agréable

Visite du Sun moon lake. C’était au départ un lac naturel plus petit et en 1931 les japonais (qui occupaient Taiwan) on construit un barrage qui a agrandi cette étendu d’eau douce considérablement. C’est maintenant le plus gros lac de Taiwan. Aujourd’hui c’est devenu une destination vacances très prisée.

On a un pied à terre dans un airbnb dans les montagnes d’Alishan. L’endroit est superbe (et très cher) on est à flanc de colline avec des plantations de thé tout autour.

Lever du soleil dans les montagnes  de HeHuanShan. On emprunte une petite route qui traverse les montagnes de la côte ouest à la côte est, et au sommet il y a des vistas pour observer le lever du soleil. On remarque que cette activité de même que les couchers de soleil sont très prisés par les asiatiques, de sorte que rendu en haut on n’était pas seul. Plusieurs autobus rempli de touriste s’ayant lever très tôt étaient aussi témoin de cette belle scène.

Un de nos coups de coeur lors de notre visite en Taiwan a été le « Alishan Forest Railway » Un autre héritage de l’occupation japonaise qui ont construit un réseau ferroviaire en montagne pour se procurer du bois de construction à partir des cyprès et le taiwania dans ce secteur.

Le train a été gardé en fonction et on peut l’emprunter pour visiter cette magnifique forêt. A noter que les cyprès peuvent devenir géant un peu comme les sequoias de la côte ouest de l’Amérique. Un de ces cyprès appelé « sacred tree » a un diamètre de 16 pieds !! Autour de la station de train (qui est immense et totalement en bois) il y a beaucoup de boutiques d’artisanat et comme de raison des choses en rapport avec le cyprès comme des huiles essencielles et de petites sculptures à vendre.

On peut acheter d’autres produits locaux dans ces boutiques, entre autre du café et du wasabi frais en plusieurs formats tel que la racine elle même, des pâtes, des huiles, des biscuits, du sel de wasabi et on en passe.

Au retour dans la ville de Chiayi on retrouve une rue complète de boutiques ou l’on vend des sculptures en bois. Le détail et la grandeur des pièces sont impressionnants. Des pièces en bois massifs qui pèsent des centaines de kilos.

En banlieu de la ville Chiayi, (ou habite oncle Lin) le village de Hinoki servait autrefois de dortoirs pour le Département des forêts de Taïwan pendantl’ère coloniale japonaise. Il y a deux douzaines de bâtisses en bois de cyprès et même une petite en eucalyptus. Plusieurs ont été transformés en boutiques d’artisanat local et certaines en café/resto.

La division sud du musée national situé en banlieu de Chiayi (Taibao city), en plus d’abriter plusieurs remarquables œuvres d’arts d’origine de la Chine, des Indes et la Perse (maintenant appelé Iran), a un design d’architecture vraiment remarquable. Situé dans un grand parc avec un lac et un pont piétonnier très stylisé.

Toujours dans l’arrière pays de Chiayi, dans les montagnes il y a un pont piétonier suspendu de 800 pieds de long appelé “Taiping Suspension Bridge”. Suffit de dire que ce n’est pas pour les gens qui ont vertige. La vue de cet endroit est superbe.

Finalement, avec deux semaines seulement pour visiter Taiwan, on est très content de ce qu’on a pu vivre et les quelques jours passés en compagnie de notre bon ami Samson (qui parle la langue) et son oncle Lin (qui habite Chiayi) pour visiter le centre-sud du pays ont été très intense.

Vietnam ; Hanoi

Hanoi, Vietnam

De Da Nang, on prend un vol de 1h20 pour se rendre à Hanoi. Patricia a visité Hanoi en 2011, mais pour moi c’est une première.

Fondée en 1010 par Ly Thai To empereur de la dynastie Ly. La ville s’appelait Thang Long et est devenu la capitale du Vietnam jusqu’en 1802. Après cela la capitale a déménagé un peu plus au sud à Hué

La ville fut finalement renommé Hanoi ( qui veut dire « entre deux rivières ») Elle est situé à 140 km à l’ouest de la mer de chine du sud et aussi 135 km au sud de la frontière chinoise. Elle est située en bordure du fleuve rouge, dans le delta.

« Elle est considérée comme l’une des plus captivantes capitales d’Asie du Sud-Est : Hanoï est plus qu’une étape lors de votre voyage au Vietnam, c’est une immersion dans la vie culturelle vietnamienne entre sa tradition et sa modernité. »

Hanoi devient une colonie française en 1877 jusqu’à l’occupation japonaise de 1940 à 1945.

L’histoire du Vietnam après la deuxième guerre mondiale est assez complexe et il suffit de dire que tout le Vietnam a eu des temps très difficiles.

Aujourd’hui, mis à part ce que les historiens ont laissé dans les musées, on retrouve une belle ville où l’on ressent une vigueur dans le quotidien partout où on pose les yeux.

On s’est trouvé un pied à terre dans le vieux secteur de Ba Dinh. L’appartement loué via AirBnB est impeccable et très bien meublé. La propriétaire parle anglais et est très aidante.

 

Il y a des lacs et des parcs un peu partout dans le secteur et la nourriture locale est délicieuse. La traditionelle soupe phô et le bun cha était nos plats préférés. Aussi l’héritage laissé par les Français dans la cuisine est apparente.

Peu de temps après notre arrivé, on rend visite à nos compagnons de voyage (Francine et Danielle) qui sont accueilli chez la fille de Clarence Bossé Christiane ( et son conjoint Tim et leurs enfants) qui habite à Hanoi depuis quelque mois. Christiane travaille pour l’ambassade canadienne et est basé à Hanoi.

On fait une belle sortie au resto tous les 6 en soirée.

Le lendemain on s’est inscrit sur un tour organisé qui inclus ; une promenade en vélo pour visiter des forteresses et temples dans l’ancienne capitale, une sortie en petite embarcation  pour voir « Trang An » un réseau de cours d’eau et  cavernes qui serpente au pied de montagnes. C’est à cet endroit que plusieurs scènes du film « Kong » ont été tournés. Et « l’escalade » de la montagne du dragon.

On débute la tournée par les anciens palais du roi Dinh Bo Linh, Le Hoan et de la reine Duong Van Nga. En gros ces trois personnalités se sont partagé la vedette au début de Hanoi. Le roi au pouvoir Dinh Bo Linh a été assassiné et en principle son fils de 6 ans devenait roi. Mais c’est plutôt son épouse et reine Duong Dan Nga qui a pris la relève de son mari. Du moins pour une année environ car quand les troupes ennemis venant du nord on voulu prendre la ville, la reine a remis sa couronne au général Le Hoan qui a d’ailleurs bien performé en mettant l’ennemis en déroute.

En quittant le site, on embarque sur des vélos pour nous rendre à la Montagne du Dragon. Chemin faisant on passe au travers de la campagne ou il y a plusieurs rizières.

Arrivé à la montagne du dragon on offre de monter tout en haut au moyen de marches en pierres. On nous dit qu’il en en plus de mille, mais on a pas compté car on était plutôt concentré sur l’effort car les marches sont tous de hauteur différente et tortueuse. Imaginez vous monter deux fois de la basse ville vers la haute ville sous le soleil de juillet.

Tout en haut, un dragon de pierre fait la sieste et de cet endroit on a une belle vue 360 des environs.

On va ensuite à Trang An ou on emprunte un circuit de lac et rivière qui serpente à travers des montagnes. Une fois sur l’eau à bord de petites embarcations, on a l’option de ramer si on veut, ou bien simplement laisser la petite vietnamienne de 90 lbs faire l’effort pour nous, Même si la « capitaine » du bateau ne s’est pas plainte, je crois que vous avez deviné ce qu’on a fait. Le décor était splendide.

Le lendemain, on prend le temps d’explorer des quartiers de la ville à pied en empruntant autant que possible de petite ruelles et des parcs.

Pas besoin d’un local pour vendre de la marchandise. Un bout de trottoir suffit.

Certains jeunes voulant approfondir la langue anglaise se joignent à nous. Dans ce cas-ci, ce type venant de la campagne participait à un tournoi de badminton.

Un repas rapide avec un Banh My qui à la base est un pain baguette garni de divers ingrédients comme de la salade, du porc ou poulet, épices et autres.

Ces charmantes dames (endimanchées) posent pour nous avec un sourire authentique.

On peut s’acheter des bons voeux en payant cette dame pour libérer un oiseau. C’est une pratique bouddhiste qui relâche un karma positif.

Pour les amateurs de café et de nouvelles saveurs,  Le “Coconut coffee” frappé était un délice

On remarque des gens qui font la sieste (souvent dans le plus chaud de la journée) dans des endroits parfois très bruyants et dans des positions un peu en équilibre.

 

Vietnam ; Da Nang, Hoi An et Hue

 

Un vol de Chiang Mai nous amène à Da Nang.

Comme on avait gardé de bons souvenirs de cet endroit avant la pandémie, Da Nang était en tête de liste pour du bon temps au Vietnam.

Un de ces attraits par contre est la plage, mais on doit patienter un peu pour cela puisque qu’une dépression majeure s’est installée et avec le vent et la pluie ce n’est pas une option.

Cependant, on s’est donné rendez avec Francine et Danielle qui sont arrivés avant nous et ensemble on se planifie des sorties à Hue et Hoy An.

La ville de Hue qui se trouve à environ 2 heures de route au nord de Da Nang a déjà été la capitale du Vietnam et c’est  certainement un attrait pour les amateurs d’histoire.

Mais le nom vous rappellera aussi des périodes moins glorieuses des années fin 60 (1968) et le Massacre de Huê. A cette époque ou les Américains ont assistés les Viêt-Cong à reprendre la ville qui avait été conquise par le parti communiste qui venait de massacrer plus de 3000 civils principalement des élites qui avaient des liens avec le gouvernement Sud-Vietnamien. Plusieurs scènes du fameux film « Full Metal Jacket » proviennent de Huê.

Aujourd’hui, la ville qui a été reconstruite est très belle, avec beaucoup d’espace vert, restaurants et cafés ou il fait bon vivre. Il y a plusieurs anciens palais et forteresses bien préservés qui valent la peine de visiter.

Ici on voit une dame qui brûle les feuilles tombées. L’action de brûler toute la vielle végétation, soit pour s’en débarasser ou pour pouvoir planter une nouvelle récolte est un problème majeur en Asie. Le nord de la Thailande et le nord du Vietnam en souffre beaucoup, et bien qu’il y a des directives pour cesser cette pratique, les cultivateurs ne sont pas outillés pour procéder autrement.

Comme toutes les villes d’Asie, il y toujours des marchands pour offrir des produits de leurs récoltes.

Lors de nos sorties on remarque que la tradition de brûler des bâtons d’encens est très répendu dans cette ville. Il y a donc plusieurs vendeurs de ce produit. Les senteurs populaires sont la canelle et le bois d’agar.

On y est resté qu’une seule journée, mais si c’était à refaire, on aurait passé plus de temps là et moins à Da Nang.

Toujours en attente de beau temps à Da Nang, on se met en route vers Hoi An.

Ayant été une ville portuaire importante sur la route de la soie dans le passé (avant que le port de Da Nang soit établi), Hoi An est une ville très jolie avec un décor représentant des communautés chinoises, japonaises, françaises et vietnamiens.

 

 

« Les maisons aux façades colorées de jaune et aux volets turquoise qui se reflètent dans la rivière, le trafic des sampans, son marché riche aux mille produits, parfums et saveurs sont autant d’images typiques de la ville. Au petit matin, les pêcheurs amènent leurs prises nocturnes au très pittoresque marché aux poissons. »

Le soir, la ville s’illumine avec des lanternes colorées dans tout le quartier central et en bordure de la rivière. Il y a beaucoup d’achalandage de touristes, mais le climat est très « relax » et c’est agréable d’y circuler.

Pour ce qui est de s’alimenter à Hoi An, ce n’est pas un problème. La nourriture de rue est diverse et appétissante ensuite des centaines de restaurants dans les petites rues bordant la rivière nous présentes des plats pour tout les goûts.

Finalement, le beau temps revient à Da Nang….

Un des attraits qu’on avait manqué lors de notre première visite est les montagnes Ba Na. Francine et Danielle avait que des éloges sur cet endroit et maintenant qu’ils ont quitté pour Hanoi, c’est à notre tour.

On se loue une petite moto pour nous déplacer là-bas. Le site est phénoménal. Tout d’abord l’aménagement au point de départ est grandiose et facile d’accès. Ensuite, la montée en téléphérique vers le sommet est incroyable.

On parle ici d’une montée de 5.8 km !! Voici quelques statistiques :

« Les téléphériques de Ba Na possèdent le record du plus long câble métallique du monde avec une longueur totale de plus de 5 771 mètres, ils obtiennent également le record du plus grand dénivelé entre le départ et l’arrivée, avec plus de 1 369 mètres, mais aussi le plus long câble à fibres avec une longueur de 11 587 mètres et le plus lourd rouleau de câble dans le monde avec 141,24 tonnes. »

Une fois rendu au sommet, en plus de la fameuse rampe suspendu par des mains de géants, il y a l’équivalent un village français et un parc d’attraction pour les enfants, des bars, restaurants, cafés, fontaines et vista.

Et si vous êtes chanceux et que les nuages n’y sont pas, il y a bien sûr une vue à couper le souffle.

De retour à Da Nang, le soleil est au rendez-vous et on peu marcher des kilomètres en bordure de la plage. On en profite pour visiter la marina et se payer un copieux repas en bordure de l’océan.

A Da Nang, il y a des restaurants avec poissonnerie intégré qui ont rien à voir avec ce qu’on peut retrouver au Canada. Le client passe par les viviers et choisi sa victime. Une fois cela fait le cuisinier passe à l’action. Par contre le coût est exorbitant. Un homard d’un kilo (importé du Canada) vous soulagerait d’environ 100$.

A Da Nang les plages sont beaucoup utilisés par les gens locaux et leur famille. Les plages sont propres et les gens sont respectueux.

Pour ceux qui aiment, il y a les marchés de jour et de nuits ou on peu retrouver toute une panoplie d’aliments frais incluant ; fruits, légumes, poissons et viandes, légumineuse, ect…

Ensuite il y a les kiosques d’artisanat local, de souvenirs, souliers, sacoches et habillement de toute sorte. Il y a les copies de presque toutes les grandes marques en plus d’originaux. Et pour la plupart des choses autres que les aliments, on peu négocier.

On commence par couper le prix en deux, remonter un peu et ensuite faire comme si on quitte. A coup sûr le vendeur ira vous chercher à l’extérieur de sa boutique pour accepter votre offre.

C’est un peu un jeu, car ils gonflent les prix pour pouvoir vous laisser croire que vous avez eu une super aubaine. (Si vous ne négocier pas en vous disant que c’est quand même un bon prix, le vendeur aura vraiment fait un bon coup)

En fin compte tout le monde est content.

A notre dernière visite (pre-pandemie) les plages étaient très animées, et l’ambiance était festif. Il y avait un beau mélange de locaux (habitants de Da Nang) et touristes bien dosé.

Cette fois, malgré le retour du beau temps 3 jours après notre arrivée, on voit que Da Nang n’a pas encore repris toute sa vigueur.

Malgré cela, il fait bon vivre dans cette ville cotière et les bons temps vont sans doute revenir dans un futur rapproché.

Chiang Mai 2023

 

   

 

Il ne s’agit pas de notre première visite à Chiang Mai mais comme on était en route vers Chiang Rai de toute façon, un arrêt dans cette charmante ville dans la période du festival de fleur a été une décision facile.

Je pense qu’on pourrait visiter Chiang Mai une dizaine de fois et toujours découvrir des nouveaux petits trésors tout autour et à l’intérieur de la ville fortifiée.

 

 

 

Le festival de fleur se déroule durant un weekend et une gigantesque parade de chars allégoriques complètement recouverts de fleurs de toutes les couleurs défile devant une foule de thaïlandais et touristes venues d’un peu partout.

 

La parade se termine dans un parc en bordure de la vielle forteresse. Le parc au complet s’est revêtu d’un décor floral à couper le souffle. Également en bordure du parc, on trouve des marchands de fleurs et plantes de toutes sortes incluant un secteur exclusif aux bonsaïs.

En fait, en préparation de ce festival, la ville au complet se refait une beauté et on peut voir des arrangements floraux et de plantes exotiques un peu partout.

Chiang Mai a un très grand quartier Chinois et dans ce secteur on retrouve le marché Warorot. Dans une partie, on y trouve des produits frais de toutes sortes (fruits, légumes, viandes, plats préparés) de même que des produits déshydratés, des graminées, ect…

Ensuite, on peut magasiner pour à peu près n’importe quoi allant des vêtements en soie, lin et coton, et des bijoux en or ou en pierre précieuse et semi-précieuse.

Une section du marché relie deux bâtiments de trois étages joint par des passerelles, mais les rues adjacentes font aussi partie du marché de sorte que pour tout voir il faut prévoir plus d’une journée.

Et bien sûr, comme un peu partout en Thailande, il y a des « food stands », des cafés et des restaurants un peu partout.

L’université Suan Sak est située en bordure de la montagne Doi Suthep sur un magnifique terrain aménagé de près de 3500 hectares. On y retrouve de beaux grands sentiers aménagés et des étendues d’eau (un lac qui est en fait le réservoir d’eau potable de Chiang Mai). Le campus regroupe plus de 30,000 étudiants qui pour la plupart viennent de l’extérieur et ils résident dans 18 bâtiments (dortoirs) sur le site. Il y a plus d’une université à Chiang Mai, mais celui-ci est de beaucoup le plus important. Les spécialités sont : agriculture, médecine, science et ingénierie.

En bordure de l’université se trouve un arboretum avec de majestueux arbres centenaires qui feraient paraître les gros arbres du Québec comme des arbustes.

 

 

Doi Suthep

Un peu pour se sauver de la ville et aussi respirer de l’air plus frais, on prend des sentiers aménagés qui mènent vers le sommet du mont (doi) Suthep.

La première partie qui nous demande de grimper tout près de 2000 pieds est relativement facile et se termine à un temple à flanc de montagne appelé Wat Pha Lat.

Ensuite en regardant ce qu’il reste à monter pour nous rendre tout en haut de la montagne, on décide d’abdiquer. La seconde partie de l’escalade est très abrupte de sorte que des sections se négocient avec du cordage. Il y a quelques années on aurait sauté sur ce défi, mais maintenant on reste plus sage et conservateur.

Notre ami Victor Lapointe qui réside ici (Chiang Mai) nous fait connaître trois nouveaux sites intéressants. D’abord le Jing Jai Sunday Market ou on peut trouver beaucoup d’artisanat local de bon goût avec bien sûr une grande section ou on peut manger des plats typiques de Thailande.

Cet endroit est situé un peu en dehors du centre-ville mais en vaut certainement le détour. Le marché ouvre tôt mais ferme à 14h00, ce qui est bien car après cela il fait très chaud.

Ensuite il y a le parc royal Rajapruek. On pourrait aussi le qualifié d’immense jardin fleuri avec plusieurs pavillons de style thaïlandais de l’ère des dynasties Lanna. C’est aussi un jardin botanique.

Le secteur des orchidées est certainement l’arrangement le plus beau qu’on a vu dans tout l’Asie. Une diversité incroyable avec plusieurs sous-espèces qui nous étaient inconnues auparavant.

Il y un secteur international ou des jardins représentatifs de 24 pays incluant le Canada, l’Inde, le Nepal, ect….

Le jardin a été érigé pour commémorer le 60ème anniversaire de l’ascension au throne du roi Bhumibol Adulyadej de même que son 80ème anniversaire.

Et pour finir, le Khlong Mae Kha canal village. Ce nouvel attrait touristique a été lancé l’an dernier. Ce quartier de ville de même que les rives du canal se sont refait une beauté.

On apprend que l’entourage était plutôt délabré dans le passé et abritait des gens moins fortunés et des « squatters ». Aujourd’hui, c’est de toute beauté avec des petits pont style japonais pour passer d’une rive à l’autre et des fleurs plantées tout au long des trottoirs devant des cafés, restaurants et boutiques.

Le soir l’endroit est éclairé par des lanternes de toutes les couleurs et c’est un très beau endroit pour se la couler douce.

Chiang Rai

La ville de Chiang Rai située au nord de la Thaïlande a été fondée dans les années 1200 pour ensuite être conquis par les Birmans et ce n’est que dans les années 1800 qu’elle revient à la Thaïlande.

Cette ville fait parti du « Triangle d’Or » avec une section de Myanmar et du Laos. Et quand on dit triangle d’or, on pense souvent à la culture du pavot.

Bien que la production d’opium fut banni en 1958, cette région de la Thailande produisait encore 150 tonnes d’opium par an en 1960.

Le bienveillant roi à l’époque (Bhumibol Adulyadej) mis alors un plan de développement alternatif qui visait à remplacer la culture du pavot par d’autres comme par exemple ; de fruits, café, thé et fleurs. Le programme s’appelait « Royal Project »

Et en fin du compte, les fermiers amassent autant de sous qu’avec le pavot puisque le marché de l’opium étant clandestin ne leur remettait qu’une maigre partie de la valeur réelle de cette drogue.

La transition n’a pas été instantanée et s’est fait surtout entre les années 1985 et 2015. Aujourd’hui, 97% de la culture originale de pavot a été éradiqué.

Pour se loger on trouve des accommodations  en dehors de la ville et un scooter pour pouvoir se procurer des emplettes et explorer les cultures dans l’arrière-pays.

L’endroit est tranquille et on rencontre des vraies gens de la place plutôt que des touristes.

Singha Parc est notre première visite et c’est tout près. Le parc est bien aménagé avec toutes sortes d’espèces d’arbres dont plusieurs sont en fleur, des lacs et sentiers pédestre avec en plus une belle plantation de thé olong.

Et puis, dans la région il y a les femmes à long cou. Chiang Rai est très proche du Myanmar et durant la persécution par la junte militaire en 1990, beaucoup de femmes « Padaung Karen » qui habitaient la région montagneuse ont traversé en Thaïlande. Cependant ceux que l’on rencontre aujourd’hui en banlieue de Chiang Rai sont plus ou moins une attraction pour les touristes.

Ces femmes ne sont pas dupes et savent quel rôle ils jouent, mais de faire de l’artisanat et plaire au touriste est plus payant que ce qu’ils auraient dans leur ancien village. Et ceci est encore plus vrai avec la situation politique actuelle au Myanmar.

Un peu plus tard on s’écarte de la ville pour visiter en montagne une plantation de café. Il semble avoir des dizaines de plantation autour de Chiang Rai et comme on est des amateurs, on a pu déguster plusieurs variétés d’arabica. Notre préféré était le « Doi Chaang » et on en fait moudre un kilo pour se gâter en voyage.

Les deux plus grosses plantations de thé sont Wawee et Choui Fong. Comme la visite de ceux-ci demande des assez longs déplacements, on choisit de visiter Choui Fong.

L’endroit est incroyable !! Des millions de plants de thé dans un paysage à couper le souffle. L’aménagement est sans aucun doute du haut de gamme et leur thé (Olong) est sublime avec des odeurs et goût de fleurs. Il va sans dire que l’on s’en ait ramené des provisions.

Et pour finir, voici quelques images représentatives de Chiang Rai.

Il y a bien sûr des plantations de riz. Celle-ci à quelques pas de notre logement.

 

Bangkok 2023

On quitte Québec en train 8 janvier vers 8h00 am et on se rend à Dorval. De là, un vol de 5h environ vers Vancouver à 18h00, une petit arrêt de 2h et on embarque sur un vol sans escale de 16h vers Bangkok.

On débarque à 6h00 am le 10 Janvier ( ou 18h le 9 janvier à Québec). Ouf !!

 

Contrairement à ce qu’on craignait, le passage à l’immigration se passe rapidement et pas de question ou demande de preuve de vaccination.

A l’aéroport, on se procure un peu d’argent locale (Baht) et on achète des cartes sim pour activer nos téléphones. On s’achète des passes sur la ligne de métro allant vers la ville et quittons vers la chambre qu’on a réservé sur AirBnB.

Comme le « check in » est à 14h00 et il est à peine 8h00 on se rend au centre-ville et achetons des passes pour les deux autres lignes de transport en commun, le MRT qui est souterrain et le BTS qui circule sur un rail élevé.

Circuler autrement en automobile ou autre est très pénible dans cette immense ville, et prendre un taxi pour faire 2 km peut souvent prendre près d’une heure à pas de tortue.

Voici une vue du secteur de Bangkok à partir du logement qu’on a loué. Le ciel est voilé par du brouillard et de la pollution. L’indice de qualité de l’air au delà de 150 est commun.

Tous les thailandais sans exceptions portent des masques et ce n’est pas juste pour le covid.

On visite Chinatown à Bangkok qui est un incontournable.

Pour avoir une vue d’ensemble sur la ville, quoi de mieux que se rendre sur le dessus du bâtiment le plus haut de Bangkok qui s’appelle “MahaNakhon” construit en 2016. Il y a tout en haut une terrasse en verre non recommandé si vous avez le vertige.

On observe des changements par rapport à notre dernière visite avant la pandémie. Premièrement, beaucoup moins de touristes. Ensuite, comme en amérique une escalade du coûts pour manger et se loger du à l’inflation.

Ici une photo d’un “Apple Store” tout en verre. C’est le plus gros en Thailande.

On s’est donné un RDV avec des amis de Hong Kong (qui travaillent à Singapour) et on visite le IconSiam Mall avec eux pour ensuite casser la croute dans un restaurant ou on sert des plats originaux du type “Boat Noodle” . Ce centre commercial construit au bord de la rivière Chao Phraya pour la modique somme de 1.5 milliard d’euro compte 10 étages, plus de 500 magasins et une centaine de restaurants.

L’effet du nouvel an chinois se fait sentir un peu partout avec des célébrations et décorations en plus d’un grand nombre de visiteurs de la Chine.

Da Nang, Vietnam

Da Nang est notre dernière destination au Vietnam et on y passe deux semaines. On a encore trouvé un très bel appartement avec airbnb et l’hôte Ngu Hanh Son, bien qu’aillant un anglais assez limitée n’a pas ménagé d’efforts pour nous accommoder.

On est situé à 10 minutes de marche de la plage dans un endroit tranquille et on loue une moto (6 dollars par jour) pour explorer ce qui est hors de portée à pied.

Les montagnes de Marbres est certainement un site qui vaut la peine de visiter. Sur place on escalade une de celle-ci ( il y en a 5) ou un peu visiter des grottes, sanctuaire, pagoda et statues de marbre. Il y a aussi de points de vue sur la mer et la ville tout en haut qui nous permet de voir l’ensemble de Da Nang avec le la plage en arrière-plan. C’est de toute beauté.

Dans la rue au pied des montagnes on a une série de marchands de sculpture de marbre qui offrent des pièces très élaborés dans plusieurs types de marbre récolté un peu partout au Vietnam. Tout est à vendre et ils offrent la livraison partout dans le monde. Certaines sculptures pèsent plusieurs tonnes. Par exemple, un tigre de 2000 lbs environ prend environ 3 mois à deux travailleur(ses) à sculpter et polir et cela se vend 5000 USD livré au Canada avec une garanti qu’elle n’arrivera pas brisée. Quand on considère que c’est des pièces uniques et qu’on parle d’à peu près 1200 heures de travail, ensuite on compte le « crating » et l’expédition avec assurance on réalise que ce n’est vraiment pas cher. Bien sûr il faut d’abord avoir ce budget à mettre pour un œuvre d’art de la sorte et probablement la maison (ou château) pour le mettre.

Sur cette sculpture de marbre blanc l’habillement est fait avec l’application d’une autre couleur de marbre et dans certaines autres statues il peut y en avoir 2 ou trois différents.

Les singes Douc de la péninsule de Son Tra. On prend un jour pour tenter de photographier cette espèces assez rare et colorée. Bien qu’on a pas réussi à en voir, l’escalade qui mène vers leur habitat valait la peine de faire le détour, et tout en haut il y a une ancienne tour de communication érigée par les américains durant la guerre et plusieurs belles vista. On aurait pu prendre un guide pour garantir d’en voir et on le regrette un peu.

Toujours sur la péninsule il y a une gigantesque statue appelée Lady Bhudda. Il se trouve que c’est la plus grande statue du Vietnam. En haut de plusieurs centaines de marche on arrive sur le site de la pagoda Linh Ung qui nous permet de se rendre au pied de la statue. Sur place, il y a un jardin de bonsai magnifique très bien entretenu.

On fait une ou deux visites au Han Market dans la vielle ville question de goûter à la nourriture locale et prendre un bain de foule au travers des gens de la place.

Un des ponts reliant la vielle ville au nouveaux quartiers de Da Nang est assez particuier. Il faut être en asie pour retrouver autant d’effort mis sur l’effet visuel et spirituel d’un pont. Et c’est illuminé la nuit

Visite du musée de la guerre (5 ème division).

Pendant la guerre du Vietnam une importante base aérienne se situait dans cette ville. Et on apprend qu’une bonne partie des barils d’agent orange ont été stockés ici. En tout, 80 millions de litres de ce poison défoliant a été versé sur le Vietnam. Ce n’est que récemment que les états-unis ont mis sur pied un programme de décontamination au site de Da Nang ainsi que celui près de Ho Chi Minh. Et malgré ce programme de 100 millions environ ( une goutte dans l’océan) les américains et les fabricants du produits n’ont jamais offert de compensation aux vietnamiens affectés. Par contre ils compensent leur combattant de cette guerre depuis le début des années 90.

L’agent orange est la cause prouvée d’une quantité phénoménale de cancers et de malformations suite à la guerre et cela perdure encore aujourd’hui.

Et la plage. Tout aussi belle que celle de Nha Trang et Hoi An, on a des kilomètres de plage facilement accessible avec cette fois-ci un secteur ou les bateaux de pêches se « reposent » durant le jour. On voit beaucoup de « bateau panier » dans le secteur des pêcheurs. La création et l’utilisation de ses embarcations découlent du temps ou les colonies françaises ont décidés de taxer les bateaux. Les vietnamiens du temps ont contourné cette loi et ainsi évité la taxe (ils ne pouvaient pas la payer de toute façon) mais pouvaient quand même aller sur l’eau pour pêcher. Remarquez qu’il faut des habilités spéciales pour se déplacer avec des rames avec un bateau rond !

Ceci complète notre visite du Vietnam. Un mois a vite passé et on se promet de revenir car on n’a pas eu assez et il reste beaucoup de choses à faire et voir dans ce beau pays.

Hoi An, Vietnam

La ville de Hoi An situé à l’embouchure de la rivière Thu Bon a connu ses années de gloire commerciale plutôt dans les années 1600. La vielle ville avec ses maisons de bois rappelle la période coloniale française et fait partie du patrimoine mondiale Unesco.

  

La ville et son port est sur la fameuse route de la soie (Extrême Orient), et encore aujourd’hui on retrouve plusieurs tailleurs et vendeurs en gros de tissus utilisant la soie.

La ville est aussi réputée pour ses lanternes (recouverte de soie) très colorées tout au long de la rivière et dans le vieux. Le décor la nuit tombée devient spectaculaire quand tout s’allume.

Les lampes fabriquées sur place sont une expertise locale et se vendent à des prix dérisoires. On peut avoir un gros format pour 300,000 dong sans négocier. ( environ 15 dollars canadien)

Il y a aussi l’incontournable pont de bois couvert japonais Chua Cau qui fût construit dans les années 1600 et servait à relier les communautés chinoises et japonaises de part et d’autre de la rivière.

La ville est très attrayante, a des plages, de bons restaurants, une rivière navigable et des rues piétonnières qui en font un endroit très convoité par les touristes. Ceci d’ailleurs vient enlever un peu de son charme selon nous, mais il n’y a pas de commerçants qui vont se plaindre d’avoir trop de touristes. On croit cependant voire un peu de frustration des gens locaux qui voient la circulation embourbée et les prix pour la marchandise augmenter.

Paniers utilisés pour la pêche dans les étangs et ruisseaux.

Et comme toutes bonnes villes d’asie du sud-est, il y a les marchés de nuit.

Nha Trang ( Vietnam)

On quite Cai Be pour cheminer vers la côte direction de Nha Trang. On passe par HCM et là on transfert sur un autre bus (sleeper) qui prendra la nuit pour amener à destination.

On a loué un appartement airbnb et notre hôte est assez gentille pour nous accueillir à 6h00 AM.

La ville de Nha Trang est réputée pour ses belles plages et ses récifs de coraux attirent des plongeurs d’un peu partout. On s’y déplace facilement en moto et on en loue une à peu de frais à notre arrivée.

La plage appelée Tran Phu est accessible d’à peu près n’importe où à l’est de la ville. C’est propre et quasi désert quand le soleil est directement au-dessus et bouillonnant de gens sur la fin de la journée. Il y a plusieurs grands hôtels à proximité, mais aucun d’eux a un accès privilégié à l’eau. La plage est très propre et l’eau est limpide avec de belles vagues. Sur la plage on voit principalement des vietnamiens et en second lieu des russes et chinois.

La clientèle touristique russe et chinoise est si importante dans la région que les menus des restaurants sont traduits dans ces langues et souvent pas en anglais. On voit également pas mal de commerce tenu par des russes. En posant la question, on apprend que le les plages du Vietnam pour les russes sont un peu comme celles de Cuba pour les québécois. Aussi, il semble que les visas longue durée sont faciles à obtenir.

Durant nos quelques jours là-bas on visite le temple Po Nagar qui est issu du royaume de Champa et est d’origine hindou. La fondatrice du royaume serait la déesse Yan Po Nagar qui lui a prêté son nom.

On voit aussi le Long Son Pagoda construit vers la fin des années 1900. C’est un temple purement bouddhiste et avait été érigé en 1886 par un dirigeant appelé Thích Ngộ Chí Le temple a été détruit par un cyclone en 1900 et reconstruit en 1936.

 

Le marché central de Dam est comme dans toutes les grosses villes d’Asie, un bel endroit à visiter. C’est l’endroit idéal pour voir la population locale en action. Avec cela, on peut voir de l’artisanat et goûter à des plats traditionnels de la région. C’est très divertissant.

Le Vietnam est gros producteur de café (principalement le robusta) et aussi producteur de cacao. Dans les marchés on retrouve ces deux produits sous plusieurs formes. En particulier, les grains de cacao sont vendus en vrac et à prix modique. On peu s’en servir comme collation et le goût est sublime.

Pour le café, c’est une autre histoire. Le robusta étant plus du côté amer est souvent « coupé » avec d’autres ingrédient comme du soya par exemple et en plus il est aromatisé. Le plus commun est aromatisé avec du cacao. La façon pour nous d’avoir du « vrai » café a été d’en commander dans les cafés resto et demandé une tasse de noir sans sucre. On goûte et si on aime on peut demander au serveur de nous en moudre un demi-kilo pour emporter.

On a passé du bon temps à Nha Trang et d’ailleurs on pense revenir dans la région un jour.

On a pu prendre nos marches de santé du long de la plage ou il y a toujours du vent, on a bien mangé à peu de frais (le coût de la vie au Vietnam est plus bas qu’en Thaïlande) et notre hôte d’Airbnb a été très aidante. Nguyen Thi Hanh Dao a veillé à tous nos besoins. Elle s’est même offerte pour nous assister dans la location de moto et a conduit Patricia pour voir des tissus et produits locaux dans des commerces spécialisés comme par exemple un atelier de broderie avec de la soie sur tissus transparent  qui sans elle aurait été introuvable.

Le Delta du Mekong, Vietnam

Le Delta du Mekong

Le fleuve Mekong qui a sa source dans les Himalaya est long de 4500 km et après avoir serpenté en Chine, Birmanie, Laos, Cambodge et Thaïlande vient finir sa course au Vietnam dans ce qu’on appelle le Delta du Mekong.

Au Vietnam le fleuve se divise en deux et aboutit dans la mer de Chine par 9 estuaires. Les vietnamiens l’appellent d’ailleurs le fleuve des neufs dragons.

On doit si on peut, explorer la région du Delta en bateau pour vraiment l’apprécier. Il y a un trafic constant de bateau de toutes sortes qui y circulent jour et nuit, et en plus des branches principales du fleuve, il y a une multitude de petits artères et canaux qui font tout un réseau aquatique.

Notre pied à terre pour visiter l’endroit s’appelle Happy Family Guesthouse. On arrive de HCM en autobus au petit village de Cai Be. Et de là, deux motocyclistes nous transportent vers un bras du fleuve ou le tenancier du guesthouse nous attendait sur son bateau. Quelques minutes plus tard on arrive à destination. L’endroit est splendide !!

Le guesthouse est tenu par une jeune famille. Notre hôte, son épouse, leurs deux enfants, le grand-père et la grand-maman de même que la sœur (ou cousine de l’hôte). L’endroit est paisible et directement sur la Mekong.

Du guesthouse on peu quand même repartir en vélo ou scooter vers des villages voisins ou bien mandater le grand-papa pour nous emmener faire des visites en bateau.

On visite d’abord via le fleuve, un marché flottant et par la suite on saute dans une petite pirogue qui nous permet d’entrer un peu plus dans les terres via un canal. Cette fois-ci c’est une dame qui « pilote » et on est un peu étonné de voir comment ce petit bout de femme déplace le bateau sans effort apparent. Elle va même fredonner chemin faisant (une serenade ?).

Le marché débute durant la nuit pour la préparation. Les journées sont longues, chaudes et humides pour les commercants. Dans les temps morts un petit roupillon avant de reprendre le travail.

 

La fleur de lotus en plus d’être utilisé en offrande et dans l’artisanat est aussi comestible.

Les grands parents s’occupent du commerce et des petits enfants. La maman est sans doute à travailler dans les champs.

On voit ici comment ils apprêtent les grenoilles pour la revente. Cela nous fait un peu frissonner car ils sont “pleumés” vivants.

 

Une autre visite en bateau nous amène vers le marché central de Cai Be et par la suite une visite d’une usine de transformation de riz, miel et noix de coco.

Les jours suivants on emprunte des vélos pour visiter les alentours et villages voisins. On circulent sur des petits sentiers en béton d’à peine 4 pieds de large et on croise souvent des motos avec un, deux, trois ou même 4 passagers qui sans s’arrêter nous contournent. Il y a peu ou pas d’accotement sur les sentiers.

Ho Chi Minh ( Saigon), Vietnam

HCM est notre choix de porte d’entrée pour le Vietnam. Les vols de Bangkok vers HCM sont nombreux et abordables.

On a tout d’abord acheté nos visas (partie A) en ligne, sans cela c’est très long d’en obtenir un à l’arrivée au Vietnam. Malgré notre préparation on a du quand même faire la file pour remettre les documents et photos à un comptoir ou l’on paie pour la seconde partie du visa temporaire (un mois) et ensuite passer  à l’immigration. On doit donc prévoir un bon deux heures avant de récupérer les bagages.

Comme nord Américain, on pense guerre quand Vietnam est mentionné et la propagande américaine a tenté de convaincre les payeurs de taxes qu’il fallait ” libérer les citoyens du sud du Vietnam des méchants Viet Cong (Vietnamien communistes).

Notre blog tente toujours de montrer les beaux côtés des endroits qu’on visite, mais La cicatrice causé par la guerre est difficile à ignorer dans ce cas. On ne va pas entrer en détail dans l’histoire du Vietnam pour les derniers 50 ans, mais en gros on parle d’un peuple qui a souffert plus que leur part.

La domination Française, l’invasion Japonaise, les 7 ou 8 ans de guerre d’indépendance suivi de la guerre du Vietnam. Et ici (au Vietnam) c’est « The American War » et non pas le Vietnam War. Cela fait du sens quand on sait qui a envahi l’autre.

En lisant un peu vous comprendrez rapidement que l’invasion américaine découle de la guerre froide avec la Russie. Eisenhower, Kennedy, Johnson et pour finir Nixon s’en on donner à cœur joie pour utiliser le Vietnam comme champ de pratique tout en tenant tête à Moscou. Dans le temps on parfait de l’effet domino, et par cela la théorie était que si le Vietnam devenait communiste, le Laos et Cambodge suivrait et peut-être même la Thaïlande.

Des millions de morts ( principalement au Vietnam bien sûr) le ratio des décès est de l’ordre de plus de 50 pour 1. La guerre a traîné près de 20 ans. 40% des fatalités au Vietnam ont été des civils. (hommes, femmes, enfants, vieillards) L’agent Orange a dévasté des secteurs énormes et les sols sont encore contaminés aujourd’hui. On voit encore beaucoup de séquelles comme des gens déformés et des sols sans vie.

Les américains à eux seuls ont envoyés près de 3 millions de soldats durant la guerre et le quart de ceux-ci sont revenus avec des séquelles et traumatismes faisant d’eux des « mes-adaptés » de la société. ( alcool, drogue, violence, dépression, est…)

Fin de la parenthèse.

 

Le musée de la guerre de HCM est très achalandés. C’est un incontournable il semble pour les touristes

Ho chi Minh a une population urbaine de près de 9 millions d’habitants et circuler en ville est une expérience en soit. Les rues comme celles de pas mal de ville au Vietnam sont dominés par les motos (scooter) et le code de la route (si il y en a un) est difficile à saisir. On pense plutôt à la loi du « Far Ouest ». Il y a des lumières de circulation à certains endroits, mais souvent on ne fait que ralentir un peu et passer quand même. Il y a beaucoup de carrefours giratoires et c’est de toute beauté de voir comment les autos, motos, camions et autobus s’entrecroisent sans se toucher. La technique consiste je crois à maintenir une trajectoire et une vitesse constante et votre environment « s’ajuste » en conséquence. Et c’est la même chose à pied. On peu traverser une route à 4 voies à l’heure de pointe en marchant doucement d’un pas régulier et on nous contourne pour nous éviter.

En direction d’un petit restaurant de “street food” rendu célèbre par le défunt Antonin Bourdain

La ville de HCM est vibrante et la population nous a semblé jeune et dynamique. Beaucoup d’enfants, ado et jeunes adultes. Aussi on a l’impression que les femmes ont plus leur mot à dire ici et ils ont autant d’autorité que les hommes. On ne comprend pas la langue, mais le ton des conversations et l’attitude en disent pas mal là-dessus.

 

La religion catholique est bien représentée ici pour un pays d’asie environ 7% de la population la pratique.

Ici on voit l’entrée du marché Binh Tay ( Cho veut dire marché je crois)

Le Ben Thanh market a un peu moins d’histoire mais la marchandise est beaucoup plus diversifié. On y retrouve un secteur fruits et légumes, fruits de mer et viandes diverses, épices, café et cacao, linge, souliers, sac à dos, valises et sacoches, ect…. Ce marché bouillone de vie spécialement  tôt le matin  et sur la fin de la journée.

Avec une architecture qui pourrait rappeler celle d’une gare Parisienne le bureau de poste central est près de la cathédrale Notre Dame et la rue des livres. Le siècle sous la gouverne de la France se fait bien voir ici.

Ho Chi Minh

Le bureau de poste

Ici on voit un repas typique vietnamien avec en vedette la fameuse soupe Pho Bo

 

Shenzhen, Chine

L’aspect de Shenzhen aujourd’hui n’a rien avoir avec ce qu’était cette ville il y a quelques années seulement vers les années 70 et 80. C’était plutôt la campagne à ce moment.

Mais depuis ce temps, la chine en a fait une zone économique spéciale ouverte aux investissements étrangers.

Shenzhen fait maintenant partie de la mégalopole du delta de la Rivière des Perles qui compte plus de 70 millions d’habitants et inclus entre autres Hong Kong et Guangzhou.

Comme on était déjà à Hong Kong, pour se rendre à Shenzhen il suffisait de sauter dans le métro et une demi-heure plus tard on débarque pour passer les douanes et réembarque dans un autre métro pour nous rendre à destination. Bien qu’Hong Kong appartienne à la Chine, elle a encore un statut particulier et c’est un peu comme changer de pays quand on traverse de HK à Shenzhen.

Le secteur Huaqiangbei est un peu le “silicon valley” version chinoise. En plus de la vente au détail, ici on fabrique et vend au niveau commerciale plusieurs marques et composantes électroniques comme Iphone par exemple.

Shenzhen est un paradis pour le magasinage.  En plus de tous les produits faits en chine qui sont de toutes les qualités (on ne peut plus rire en disant « made in China »), il y a toutes les grandes marques de vêtements, sac à mains, appareils électroniques originaux et copies.

Il est souvent difficile de voir la différence entre faux et vrais. Et par-dessus cela il y a la contrebande, et par cela je veux dire des items de grandes marques fabriqués en chine mais « détournés » et vendu sur la rue ou dans des boutiques un peu hors de la vue.

On en a profité pour faire réparer un écran brisé de téléphone. L’estimé pour la réparation à Hong Kong ou Québec se situait entre 300$ et 450$. J’ai payé 200$ à Shenzhen. La réparation a été faite avec un écran originale Samsung et cela a pris moins d’une heure.

Des lunettes prescription à foyer progressif ont coûté 60 dollars incluant le test de vue. Les anciennes avaient coûté 690$ sans l’examen de la vue.

On visite le Dafen Oil Painting village. C’est un secteur de la ville un peu vieillot ou on peu retrouver une multitude d’artistes à l’œuvre de même que plusieurs boutiques de matériel du genre pinceau, cadre, toile, ect.. Il y a de petits cafés et des endroits « Zen » pour se détendre.

Le décor de Shenzhen est impressionnant et très moderne. Ici on ne parle pas d’histoire mais plutôt d’argent. Les immeubles sont immenses et tous l’air neufs. L’éclairage le soir est comme des feux d’artifices avec des jeux de lumières et des annonces publicitaires.

On est toujours en contact avec notre ami Samson, et il vient de HK passer une journée avec nous. On se rencontre au métro et allons dîner dans un resto spécialisé dans les nouilles. On a pas d’idée comment cela peut être délectable avant de faire cette expérience.

Comme il planifiait de venir plus tard avec ses collègues de travail faire du Karting, on décide d’en faire l’essaie en après-midi. Pour en avoir déjà essayé au Canada dans le passé, je dois dire qu’on a été agréablement surpris des installations. Et en plus d’être performants ils sont électriques, donc pas de senteur et bruits infernal.

On visite ensemble une très grande bibliothèque de plusieurs étages appelé « Children’s Palace » et par la suite on se rend au Grand Theater pour un souper animé de musiciens. Une très belle journée encore grâce à Samson. La découverte d’un nouvel endroit avec quelqu’un de la place vaut son pesant d’or.

 

Le premier McDonald en Chine est celui de Shenzhen. Ici on est sur le Dong Men Pedestrian street.

Ci-haut, on peu voir des logements temporaires pour les travailleurs de construction qui oeuvraient juste en face de notre logement airbnb.

 

La semaine à Shenzhen a passé vite et on s’est bien amusé. Par contre, si on restait plus longtemps en Chine on aurait sans doute migré vers une autre ville ou campagne qui a plus d’histoire et avec un rythme de vie plus lent.

Hong Kong

On quitte pour Hong Kong avec l’intention de d’y passer 3 ou 4 jours et ensuite filer du côté de Shenzhen en Chine.

L’an dernier, on a fait la rencontre de deux résidents de HK quand on visitait Bagan au Myanmar. Il s’agit de Samson Fok et Tin Mok, deux jeunes hommes très sympathiques avec des goûts pour le voyage et la photographie.

On s’est lié d’amitié avec eux et Patricia a gardé contact via les réseaux sociaux. Si bien qu’en apprenant qu’on passerait par HK, Samson a insisté pour nous accueillir et passé du temps avec nous.

Notre ami Tin (pris à son insu) devant la porte du temple Tinhau.

Ceci s’est avéré une mine d’or et dès notre arrivée Samson a mandaté une de ses amies ( Camellia) pour nous cueillir à l’aéroport internationale et nous déposer à notre logement réservé avec AirBnB. Quand on dit « logement » on est généreux car au Canada on parle plutôt de l’espace d’une garde-robe environ. L’espace est précieux à Hong Kong.

Comme on est à deux jours de la fin de semaine, on prend ce temps pour nous familiariser avec le secteur à pied. On visite le musée d’histoire de HK, le célèbre « Ladies Market » et le Kowloon parc qui est un peu l’équivalent de Central Park à New York, mais en plus petit.

On se trouve dans le secteur très occupé de Kowloon et ceci se trouve sur la pointe sud de la presqu’ile de Hong Kong. On peu de cet endroit prendre le traversier ou un métro pour traverser sur l’île de Hong Kong.

Ce pont ( Hong-Kong-Zhuhai-Macao  )  relie l’Île de Hong Kong au continent. C’est le plus long pont maritime au monde.

 

Nous sommes ici dans le secteur Causeway Bay

Ceci nous amène au samedi. Samson est en congé et on se donne RDV à une station de métro près de notre logement. Samson et Tin (son ami de longue date) vont passer la journée avec nous (et nous guider). A l’agenda on visitera deux îles ; Robinson Island et Crooked Island.

Une image de Crooked Island. Site protégé de l’Unesco.

Robinson Island

 

Le lendemain matin on se donne RDV à nouveau et prenons le petit déjeuner dans un resto qui a comme spécialité les dim sum. Le resto a plusieurs décennies d’existence, et pour s’y rendre en prend un tramway (à deux étages) tout aussi ancien et fini en bois à l’intérieur. Du restaurant on file vers un petit village de pêcheur appelé Tai O. L’endroit est magnifique. Plus tard en soirée, on se déplace dans un secteur ou il y a plusieurs restaurants de fruits de mer, les uns plus invitants que les autres.

 

Cette image a été capturé par Samson avec un “drone” muni d’une caméra HD.

Il s’agit ici de pâte de crevettes qui est célèbre à Hong Kong et intégré dans plusieurs recettes.

 

Ce sont des jaunes d’oeufs de canard salés et séchés au soleil. On les mange comme collation, mais je ne les recommande pas si vous faites déjà de la haute pression (sel) et du cholesterol.

Ici on apprête des seiches géants. La chair est tendre et goûteuse.

Le séjour à Shenzhen vient couper notre visite à Hong Kong en deux et Samson insiste à nous revoir sur notre retour. Cette fois on passe sur l’île de HK et escaladons le mont Victoria à l’aide d’un funiculaire qui ferait paraître celui de Québec comme un joujou d’enfant.

Bruce Lee à Hong Kong.

 

La vue de Hong Kong du haut de la montagne est incroyable le soir. En résumé, en plus d’avoir passé d’excellent moment en bonne compagnie ( Tin et Samson) on a aussi partagé des expériences culinaires inoubliables et pour en nommer que quelques uns, il y a eu le restaurant Alibaba (oui le même nom que la vente en ligne). L’endroit est immense et la diversité des menus incroyable. Jumelé à cela est le service de livraison avec des rails au plafond ou circule les plats commandés de leur point de cuisson, traversant en serpentant le resto vers le secteur pour empaqueter et finalement aboutir aux livreurs qui font la queue et partent en moto vers le client. Tout est en mouvement.

Ensuite un autre restaurant au sommet d’un centre commercial ou tout en se délectant de plats locaux de Hong Kong et de la Chine des musiciens nous serénades à l’aide d’instruments bizarres à deux cordes ( le Erhu) et des voies aigues. En fait, ce n’est pas par coïncidence qu’on s’est retrouvé dans ces endroits particuliers pour nos repas. Il semble que nos amis ont une passion pour la nourriture et les traditions.

On a passé du temps de qualité à Hong Kong grâce à Samson et Tin. Sans eux on aurait sans aucun doute ramené des souvenirs très différents de l’endroit. On en est reconnaissant.

Chiang Mai et Pai, Thaïlande

Pour la 5ème fois, on est de retour à Chiang Mai. Les raisons sont que c’est un endroit ou il fait bon vivre, le coût de la vie est très bas, il y a beaucoup à voir du côté culturel, on mange très bien et c’est facile de se déplacer.

Cette année par contre, toute la région du nord de la Thaïlande a à composer avec un niveau de pollution très élevé en raison d’une période de sécheresse prolongée et des feux de forêts et de broussailles. Une partie de ces feux ont découlés de « perte de contrôle » de brûlage des résidus de récolte. Cette coutume, quand il fait très chaud et sec entraîne déjà beaucoup de pollution en temps normal, mais plusieurs de ces feux cette année se sont répandus de façon très importante. Et comme le vent est souvent inexistant dans ces régions montagneuses, la fumée stagne autour de la ville.

Cette situation par contre est vite oublier quand on circule à pied dans la vielle ville au travers de gens souriants, de restaurants invitants, cafés, temples les uns plus beaux que les autres et de graffiti artistique un peu partout ou on met les yeux.

Il s’agit ici d’eucalyptus arc-en-ciel (Eucalyptus Deglupta) Originaire des Philippines, mais planté un peu partout en région tropicale pour son côté décoratif.

Nos amis à Chiang Mai : Victor et sa compagne Thunya et un grand voyageur comme nous André Arbour

Les temples visités cette années ont été Wat Phrathat dans le parc de Doi Suthep et le centre de méditation de Wat Umong en compagnie de Francine et Rhéal). Deux beaux endroits dans la nature. Le premier au sommet d’une montagne et se second dans un endroit retiré ou une petite communauté religieuse bouddhiste habite. Au Wat Umong on a aménagé plusieurs tunnels pour reliés les structures et facilité les déplacements. Les tunnels sont superbes.

On s’est bien amusé Rhéal et moi avec les pigeons.

Le Wat Phrathat construit dans les années 1400 au départ pour honoré le défunt père du roi a pris 85 ans à compléter et contenait plus de 28.000 reliques du bouddha et autres objets précieux de l’époque, dont l’image de Bouddha la plus vénérée de toute la Thaïlande, le fameux Bouddha d’Emeraude

Ensuite il y a aussi le Wat Sri Suphan ou  « Silver Temple », et le Wat Pha lat.

Le temple d’argent a été construit dans les années 1500 au milieu d’un secteur de ville ou on travaille l’argenterie. Et ainsi les réparations et améliorations du site ont souvents été ornés d’argents par les travailleurs du coin. Ce n’est qu’en 2008 que le temple lui-même a été totalement couvert d’argent.

Le Wat Pha Lat est probablement un des temples les mieux cachés de la vue, et pour y accéder on descend dans une vallée par une petite route sinueus

 

Aussi cette année, après avoir entendu beaucoup de témoignages sur la visite de la petite ville de Pai sur la frontière de la Birmanie, on décide d’aller y passer quelques jours.

Malheureusement, on a choisi le pire temps pour profiter de l’endroit. Tout le reste de l’année, sauf pour mars et avril, le paysage est à couper le souffle, avec les champs en cultures les vergers d’arbres fruitiers, les montagnes, la rivière Pai et les fleurs.

On y retrouve beaucoup de jeunes voyageurs surtouts mais aussi des gens de notre groupe d’âge qui veulent s’évader de la grosse ville dans un endroit relativement tranquille et « relax ».

On s’est logé en campagne près d’une culture d’ail et avec une petite moto on a pu explorer les alentours et faire des aller retours en ville aisément.

Pas tout à fait le grand Canyon, maismle Pai Canyon est quand même d’uneugrade beauté.

Pour une vue aérienne de la région  et un lever ou coucher de soleil magique , le site du Buddha blanc appelé Chedi Phra  That Mae Yen est l’endroit. Par contre, la fumée des feux de forêts est venu réduire l’effet lors de notre passage.

Cette arbre de mangue est immense, il faudrait avoir 4 personnes avec les bras tendus pour en faire le tour.

On a retrouvé la chute Mor Pang……. à sec.

On retient de cette aventure qu’il est préférable de visiter le nord de la Thaïlande entre novembre et février. Ensuite quand la température augmente et avant les pluies d’avril et mai, on peu profiter du bord de mer ou le ciel est toujours bleu et on n’a qu’à se lancer à l’eau pour se rafraichir.

Ao Nang, Thaïlande

Après avoir explorer le parc de Khao Sok, on se rend au bord de la mer un peu au Nord de Krabi. Et comme on a déjà fait un « post » sur cette région dans le passé, nos descriptions seront brèves.

Le but était cette fois de se la couler douce et on a donc fait la location d’un « tiny hose » sur AirBnB pour un mois. Le propriétaire avait un scooter à louer ce qui a rendu le tout facile.

Il y a une succession de plages accessible à moins de 10 minutes de notre emplacement. La plus au sud est plus réputé et donc plus achalandé par le fait même. Il s’agit d’Ao Nang. Cette une belle plage pour se baigner, se prélasser ou bien mangé directement au bord de l’eau. Et par-dessus cela on peu se faire masser à très bon marché.

La plage suivante est Nopphara Thara. Celle-ci est notre préféré car en plus d’être plus longue, elle a pas mal moins de touriste et plus de vie aquatique observable à marée basse.

Ensuite il y avait Pan tout près et au nord de celle-ci Klong Muang. Pan est très peu aménagé et aussi tranquille si on veut avoir la paix. Par contre, peu de choix de resto ou d’endroits pour s’hydrater. Klong Muang a pas mal moins de touristes, mais il y a plusieurs gros complexes hôteliers dans ce secteur. On a rencontré un couple sur cette plage et en parlant d’accommodations on a appris qu’il payaient 10,000$ US pour un mois à leur hôtel….ouf ! Nous aussi on a payé 10,000, mais en baht, et donc 314$ US.

Klong Muang a aussi un village de même nom et s’approvisionner là nous évitais de traverser Ao Nang pour faire de courses.

Au nord de tous ces plages il y a un quai de chargement de gypse et on a pu voir au loin des gros bateaux s’amarrer là pour repartir en mer un jour ou deux après.

Un peu à l’intérieur des terres, en terrain montagneux il y a un très beau parc « Khao Ngon Nak » dans lequel un beau sentier nous conduit sur un sommet ou des vista nous donnent accès à de magnifiques panoramas. L’escalade est assez exigeante et pour ne pas être obligé de redescendre à la noirceur le parc ferme à 3h00pm.

On a eu la chance de passer quelques jours avec Francine et Rhéal. On avait déjà appris qu’ils seraient en Thaïlande également dans la même période et cela a été facile de coordonner nos plans pour profiter de l’occasion. Le temps a filé rapidement mais on se reverra un peu plus tard car tout comme eux, on planifie de passer par Chiang Mai quelques jours.

En résumé, on a passé du bon temps dans ce secteur. On a marché beaucoup, profiter de la mer et manger santé. Le tout dans un décor à faire rêver.

Thaïlande, Khao Sok

 

Le 17 en soirée on prend un autobus de nuit et le matin suivant on arrive à destination pour une réservation de 7 nuitées au Morning Mist Hôtel qui est situé à quelques pas seulement de l’entrée du parc.

Le parc national de Khao Sok est sans doute un des plus beau du sud de la Thaïlande. Le parc est situé dans a forêt tropicale et reçoit bon an mal an près de 3500 mm d’eau. Le parc a été inauguré dans les années 80.

Les attraits du parc sont le Cheow Lan Lake qui a été en majeure partie créé avec le barrage Ratchaprapha. Le lac qui couvre 180 km carré permet d’explorer en bateau une bonne section de ce territoire. Et le fait que le parc abrite une des plus grosses fleurs au monde, la Rafflesia Keerrii que Patricia et moi croyait retrouver en Indonésie seulement. Ajoutons à cela la diversité des oiseaux, les animaux, fleurs et insectes. Et pour finir le panorama montagneux.


Lanternfly or Fulgorid bug or planthopper
Ces lézards peuvent planer d’arbres en arbres
Préparation de la noix de Bétel
La noix de Bétel qu’on retrouve un peu partout en Asie, est utilisé (à notre connaissance) dans un mélange à chiquer avec des propriétés stimulantes. On apprend maintenant qu’elle est aussi vendu pour un additif pour la peinture.

Pour profiter un peu plus du lac, on a pris une excursion de deux jours avec une nuitée dans des petites huttes flottantes au fond d’une baie tranquille. L’eau du lac est limpide et on peu se baigner en faisant deux pas devant la hutte. On a fait du trekking pour visiter une caverne dans laquelle il y a une rivière. La caverne avait près d’un kilomètre de long et il a fallu nager dans certaines sections pour avancer. La caverne n’est pas accessible à l’année à cause du niveau d’eau pendant la saison des pluies.

Et bien sûr l’expérience de la jungle n’aurait pas été complète sans une randonnée de nuit.  On a vu des araignées partout, et en balayant le sol avec notre lampe de poche on voie leurs yeux vert brillant. Des insectes immenses, des serpents, des oiseaux de nuit et d’autres qui dorment et des animaux comme le chat de civette et des singes langur. Il y a des tigres dans la jungle, mais très peu et leur population est venu près de disparaître il y a quelques années. On n’en a pas vu (des tigres) et c’est bien comme cela.

En résumé on a adoré la visite du parc. Et c’est bien de savoir que la Thaïlande possède 147 parcs nationaux ou la coupe du bois, la chasse et la pêche sont interdits. Dans le secteur ou on est, il y a 6 parcs adjacents qui couvrent 3600 km carré.

Kyoto, Japon

Japan Rail nous transporte vers Kyoto de Kanazawa en 2 heures environ. Avec la recommandation de Matthieu, notre conseiller et guide touristique (à distance) on a pris une « passe » pour Japan Rail qui nous permet d’aller pratiquement partout sur leur circuit. Ceci inclut le transport d’une ville à l’autre et les trains de ville également.

Situé dans la région de Kansai, Kyoto est une ville de 1.5 million d’habitants. Elle a longtemps été la capitale impériale du japon sous le nom Heian-kyo ( qui veut dire capitale de la paix et de la tranquillité).

Géographiquement Kyoto est situé entre Kobe, Osaka et Nagoya qui sont tous à environ une heure de train (auto ou moto). Et comme c’est la troisième ville qu’on visite au japon on ne va pas revenir sur le côté propreté impeccable de même que ponctualité exemplaire des trains, autobus et métros.

En arrivant, la gare est gigantesque. Comme de raison pour accommoder les arrivés et départs des trains, métros et autobus cela prend pas mal de place. Ensuite on ajoute les centres d’achats, hôtels, restaurants et cinémas, ect… On peut par exemple en arrivant mettre nos valises sous clefs (500 yen) et partir sur un tour de ville. Ou encore mieux, si on est fatigué on loue une capsule pour dormir au Capsule Hôtel Kyoto accessible de la gare.

Une des raisons pour choisir Kyoto était le fait que Patricia a déjà voyagé avec un résident de la place en 2011 qui se dénomme Takuya. Et après avoir communiqué avec lui, il propose de nous faire visiter la ville et en même temps rencontrer son épouse Chihiro et son petit garçon Souma. Takuya se débrouille quand même bien en anglais et d’avoir la touche personnelle d’un gars de la place fait habituellement toute la différence quand on visite.

Le lendemain matin, Takuya et sa petite famille passe nous prendre avec sa Prius et on se dirige au monastère et jardin Ryoan-ji, qu’on appelle aussi Rock Garden temple. Je dois avouer que cette visite nous a pris un peu de court puisque cet endroit n’est pas là pour impressionner du côté visuel, mais plutôt du côté……spirituel.

Le jardin en tant que tel a 15 roches de grosseurs différentes regroupés en ilots dans un quadrilatère de petits cailloux blancs (ma version simplifié).

Dans les faits, il s’agit ici d’un très vieux monastère ou un jardin de pierres de style karesansui a été aménagé. Le jardin a été construit dans les années 1500 et fait partie des sites protégés par Unesco. Il est considéré comme chef-d’œuvre de la culture zen japonaise.

Le jardin de pierres du Ryōan-ji appartient à la catégorie des « jardins de néant ».

Avant de quitter l’endroit, Takuya nous invite à dîner (déjeuner pour les français) dans un restaurant spécial qui est joint au site. Il s’agit du Ryoanji Yudofu ou la spécialité est du tofu bouilli aux fines herbes. Une très belle expérience culinaire de même que visuelle.

Ce petit basin appellé “Tsukubai” porte une inscription spéciale. C’est un concept Zen qui dit en gros qu’il faut apprendre pour son enrichissement personel et pas pour s’enrichir personellement.

Le Pavillon d’Or Kinkaku-ji.

Ce temple bouddhiste est situé au nord de Kyoto. Son vrai nom est Rokuon-ji. Construit également dans les années 1500, il a été brûlé plusieurs fois et reconstruit pour la dernière fois en 1955. En 1994 il a été inscrit au patrimoine mondial de l’humanité Unesco.

Le temple et le jardin qui l’entourent sont incroyablement beaux et le prix à payer pour cela est l’achalandage de touristes. Malgré cela, on a adoré le site qui est du bonbon pour les yeux. Sa couleur dorée provient d’application de feuille d’or sur les façades de la bâtisse.

Cette visite complète notre tournée avec Takuya et famille. Son épouse est très charmante et facile d’approche. Le petit garçon de trois ans (Souma) est tombé en amour avec Patricia qui lui avait offert un train miniature en cadeau à notre arrivée. On apprend que Takuya devait partir le même jour pour se rendre travailler dans la ville voisine de Nagoya pour la semaine alors il retourne chez lui faire sa valise pour prendre le train.

Les sentiers et temple de Fushimi Inari-taisha.

Le temple dédié au dieu du riz dans les années 800 de même que les sentiers recouverts d’arches de bois orange vif circulant dans la montagne font de cet endroit un incontournable à visiter à Kyoto.

A l’entrée du temple et aussi des sentiers recouverts, on peut voir des statues de renards avec pour certains des clefs dans la bouche. Les renards étaient vu comme des messagers du dieu du grain (riz) et les clefs sont pour l’accès aux greniers. Il y a au total plus de 5000 arches installer sur le site et le temple et environs sont splendides. D’ailleurs on peut voir plusieurs japonais s’y rendre en tenue cérémoniale (mariages, graduations, ect…) pour se faire prendre en photo dans le décor coloré.

La forêt de bambou Arashiyama.

Si on ne tient pas compte des valeurs historiques et des significations religieuses et spirituelles, selon moi la forêt de bambou est un des plus beaux endroits a visité dans la région. Circuler au travers des bambous géants de Sagano nous donne des points de vue spectaculaires. En plus des bambous, des sentiers adjacents à la forêt permettent de prendre une belle marche dans la nature ou on peut côtoyer les eaux limpides la rivière Oigawa (ou même faire un tour de bateau), visiter des jardins, prendre le thé ou arrêter dans un restaurant.

         

Ceci complète notre visite du Japon. On quitte en prenant le train vers l’aéroport d’Osaka. On se promet de revenir car on a vue qu’une petite partie du pays. (un peu par soucie d’économie). Le mont Fuji, Hiroshima et des dizaines de villes et points d’intérêts restent à voir.

Le japon est certainement particulier par sa mentalité qui se distingue de tous les autres endroits qu’on a visité. Malgré (ou à cause de) la densité de la population, tout a une raison d’être. Les espaces sont optimisés et aménagés avec goûts. Les jardins sont soignés comme des bijoux, les espaces verts sont sans débris et on ne retrouve même pas un mégot de cigarette en pleine ville ou dans les petites ruelles.

La population est à 98.5% japonaise !

Un problème par contre est le taux de natalité décroissant et le pourcentage de personnes âgées qui augmente. Je ne suis pas fort en économie, mais il semble que cette situation découle du fait que la nouvelle génération a difficilement accès à la propriété et les japonais ont encore pour la plupart la mentalité de l’homme qui apporte les revenus alors que la femme reste à la maison pour s’occuper des enfants et des tâches domestiques. On dit que d’ici quelques années il y aura 40% de la population au-dessus de 65 ans.

Kanazawa, Japon

Après avoir quitté Tokyo, la ville de Kanazawa qui est un peu semblable à notre ville de Québec en grosseur, nous donne une impression de petit village.

Mais la comparaison s’arrête là. On arrive en train haute vitesse dans une vaste gare intermodale. Il n’y a pas de métro ici, mais les circuits d’autobus sont nombreux et À L’HEURE. Comme Tokyo, la propreté est remarquable. Et en plus, des cours d’eau sillonnent un peu partout dans la ville. Il y a deux bonnes rivières qui traversent Kanazawa et il semble qu’ils ont détourné une partie des eaux pour la faire circuler. Ce sont des rigoles de 10 pieds de large environ et l’eau coule rapidement (en plus d’être limpide).

Le château de Kanazawa-jo qu’on a visité est la reconstruction de l’ancien château établi vers la fin des années 1500  par le clan Maeda. Le château était défendu par des samouraïs. Le château a été brûlé et reconstruit 3 fois.

 

 

 

Le marché de poisson « Omicho Ichiba » qui existe depuis l’époque Edo et est réputé dans tout le japon. Le marché est bondé de résidents et touristes et on peu mangé sur place. Kanazawa est connue pour sa cuisine traditionnelle, particulièrement les produits de la mer comme la crevette, le crabe et évidemment les suchis et sachimis. Les productions de la région sont de haute qualité, notamment le riz grâce aux fortes précipitations tout au long de l’année. Il faut mentionner que Kanazawa est directement sur la mer du japon.

Ensuite, on s’est rendu au jardin Kenroku-en. Je pourrais en écrire long sur les qualificatifs de ce jardin, mais les photos vous rendront plus justice. Le japon est réputé pour ces jardins, et celui est un des plus beau du pays. Le jardin au complet est entretenu au quotidien et tout est passé au peigne fin.

 

  

 

On visite le quartier des geishas. Des anciennes maisons de divertissements (tout en bois) où se produisaient les Geishas à l’époque d’Edo. On les appelle aussi des maisons de thé. Et que faisaient les geishas ? Ils servaient de dame de compagnie, ils chantaient, dansaient ou simplement tenaient des conversations avec leurs « clients » qui pouvaient être aussi des femmes à l’occasion. Certaines d’entre eux étaient célèbres.

Et pour finir le quartier samourai. (nagamachi). On apprend ici que ce secteur logeait principalement la basse et moyenne classe samourai. Les classes sociales du temps étaient quand même assez complexes.  En gros, 6 classes ; Le bushis, les paysans, les artisans, les marchands, les parias et les hinins. Ces derniers étaient considérés comme déchets de la société.

Les samouraïs eux appartenait à la première classe (les bushis) et répondaient seulement aux shoguns (leur maître). Si un individu d’une classe inférieur croisait un samouraïs, il s’agenouillait et le laissait passer.

Patricia fait une visite du musée contemporain de Kanaawana. Un des plus beaux visités selon elle.

L’homme qui mesurait le ciel.

Photos prises par dessous le plancher d’eau. (aussi possible de les prendre du haut vers le bas)

On a parcouru Kanazawa à pied, on a eu la chance d’avoir une belle température ni trop chaud ou trop froid et les distances étaient bonnes pour se tenir en forme.

Tokyo, Japon

Anciennement appelé Edo avant que l’empereur Meiji s’y installe en 1868 et déplace la capitale qui était au paravent Kyoto.

La ville est immense et comme on ne distingue pas la banlieue (29 millions) de la ville (14 millions), on y retrouve près de 43 millions d’habitants. Le système de transport en commun est étendu et efficace. Le souterrain a un spaghetti de rampes de métro/trains sur plusieurs niveaux et allant dans tous les directions. Ajoutons à cela le monorail et les autobus. C’est difficile les premières fois de s’y retrouver même avec l’application installé sur un téléphone. Mais les trains/bus/metros sont toujours à l’heure quasi à la seconde près.

La ville est extrêmement propre, pas un petit bout de papier au sol. Même dans les petites ruelles et dans les quartiers éloignés c’est toujours impeccable. Tout est bien rangé de façon efficace. Et en ville on voit peu de voitures ou de motos. Il y a des autobus et taxi et puis pas mal de bicyclette. Les trottoirs sont très large et peuvent accommoder piétons et cyclistes sans chicanes.

 

Et puis il y a les gens. Tout un contraste avec la Chine. Ici on ne bouscule pas, on ne crache pas, on se mouche pas en public et on respecte l’ordre dans les files d’attente. La majorité semble pouvoir se débrouiller un peu en anglais et on a pas à sortir notre traducteur trop souvent.

Les appartements et logements ou chambres sont petits mais bien organisé. La propreté dans les salles de bain est remarquable et en plus les toilettes ont presque tous des bidets intégrés….même dans les places publiques.

Les Japonais semblent apporter une grande importance au bande dessiné du genre “manga” et il y a beaucoup d’adepte de machine à sous ou figurent ce genre de personnage.

Et toujours dans le monde de la fantaisie, ils ont ce qu’on appelle des “Maid Cafe” . Dans ces endroits des jeunes femmes (très jeune pour la plus part) offre de vous tenir compagnie pendant que vous prenez une consommation.  Les établissements s’annoncent un peu partout et les filles sollicitent des clients dans la rue. Rassurez-vous, il n’y a pas de sexe rattaché à cela. Ils offrent simplement de tenir compagnie et placoter avec leurs clients dans les “cafés”. Il y a un coût bien sûr d’environ 1000 yen pour 30 minutes je crois.

On est que 4 soirs dans cette ville alors on visite principalement le centre-ville et grimpe dans la tour d’observation du Tokyo Metropolitan Government building pour avoir une vue d’ensemble. Les deux tours font 800 pieds de haut et ont chacun une tour d’observation qu’on peut accéder gratuitement. La vue d’en haut nous aide à réaliser comment la ville est étendu.

 

Un autre point d’intérêt a été le marché de poisson Tsukiji. La consommation de poisson et fruits de mer a énormément d’ampleur ici et on remarque que 3 resto sur 4 affiche principalement des menus de poissons. On n’a pas pu se rendre tôt le matin, mais on aurait pu voir arriver les fournisseurs de poissons dont certains qui livrent des thons entiers de grosseur impressionnants. L’endroit est bondé de touriste et on peu manger sur place à peu près toute les sortes de poissons ou crustacés cuits ou cru. Une belle expérience culinaire et du bonbon pour les yeux.

Le temple Asakusa Sensoji et son entourage a été également une belle sortie.

Une légende raconte que le matin du 18 mars 628 que deux pêcheurs, Hinokuma Hamanari et son frère Hinokuma Takenari ont pêché une statue de la déesse de la miséricorde Kannon, au sein du fleuve Sumida. Et ils avaient beau la rejeter à l’eau elle revenait à eux. C’est alors que Haji no Nakatomo, le seigneur du village d’Asakusa entendit parler de cette histoire, et fit un serment dévoué et passionnée à cette déesse. Il fit ensuite remodeler sa maison en temple afin que les habitants du village puisse vénérer cette déesse sur place. C’est en 645 que le temple Senso-ji fut enfin complété et ceci fait de lui le plus ancien temple de Tokyo. Il est dédiée à la déesse Bodhisattva Kannon.

Lors de la seconde guerre mondiale, comme beaucoup d’autres lieux, le temple Senso-ji à Asakusa fut bombardé par les avions américains. Il fut reconstruit à la fin du conflit et fut un symbole de renaissance pour le peuple japonais.

Et le musée des arts.(Tokyo National Museum) par une journée pluvieuse.