Kolkata et le train vers Delhi. 14,15,16 et 17 février

Après deux ou  trois jours dans Kolkata on devient un peu plus confortable avec notre environnement. On pourrait passer des journées complètes à observer le train -train ­­ quotidien des gens du secteur. Des travaux d’aqueduc sans excavatrice (à la pelle) le triage des ordures en bordure de rue à tous les matins, l’installation des kiosques ect…

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La ville s’active vraiment à compter de 10 h AM. Avant cela, même des cafés sont fermés. Il y a des exceptions à la règle mais en général il  ne faut s’attendre d’accomplir grand-chose avant cela. Un autre point favorable est que les autos cessent de klaxonner après 11h le soir. Ce qui fait que cela devient paisible la nuit.

Avant de quitter pour Delhi, on visite le ‘South Park Cemetary’ qui a débuté en 1767 et fermé en 1840. A cette époque on y enterrait principalement des gens (pour la plupart des Anglais) importants et des hauts gradés militaires. Les tombes sont impressionnantes et maintenues en bon état par :  Archaeological Survey of India. Certaines personnes croient que cet endroit est hanté. Il y a aussi un ‘Pet Cemetary’ à Kolkata et nous essaierons de le visiter quand on quittera les Indes.

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Le train

L’embarquement se fait à 9h50 le matin et la durée prévue est de 27 heures. Le train est divisé en compartiment de 8 personnes et on a la chance de tomber sur une famille charmante qui va séjourner chez leur fils à Delhi. Ces gens ne parlent pas un seul mot d’anglais mais on parvient quand même à mimer certaines de nos interrogations.  Ils sont très souriants et semblent nous vouloir du bien.

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Le train  fait de multiples arrêts dans à peu près toutes les petites municipalités en route. En bordure du rail on peut voir plusieurs champs en culture et des éleveurs de bétails. A plusieurs endroits on aperçoit des travailleurs (surtout des femmes) qui font sécher ce qui semble être des bouses de vache. Ils sont ensuite empiler de façon très ordonnées. Dans les faits, les femmes ramassent les bouses et les mélangent avec de la paille pour ensuite former (avec leurs mains) des galettes qu’ils font séchés au soleil. Ces galettes sont vendues comme du bois pour chauffer et cuisiner.

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On arrête également un bon moment car la brume est trop épaisse…. Trente-quatre heures plus tard on arrive à  Delhi. On avait déjà réservé une chambre d’hôtel sans savoir que cela serait dans un endroit plutôt défavorisé. On prend un tuk-tuk de noirceur et le chauffeur a de la peine à  trouver mais en s’informant quelques fois à des passants, il y parvient. Ouf ! On va bien dormir à  soir.

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