Kyoto, Japon

Japan Rail nous transporte vers Kyoto de Kanazawa en 2 heures environ. Avec la recommandation de Matthieu, notre conseiller et guide touristique (à distance) on a pris une « passe » pour Japan Rail qui nous permet d’aller pratiquement partout sur leur circuit. Ceci inclut le transport d’une ville à l’autre et les trains de ville également.

Situé dans la région de Kansai, Kyoto est une ville de 1.5 million d’habitants. Elle a longtemps été la capitale impériale du japon sous le nom Heian-kyo ( qui veut dire capitale de la paix et de la tranquillité).

Géographiquement Kyoto est situé entre Kobe, Osaka et Nagoya qui sont tous à environ une heure de train (auto ou moto). Et comme c’est la troisième ville qu’on visite au japon on ne va pas revenir sur le côté propreté impeccable de même que ponctualité exemplaire des trains, autobus et métros.

En arrivant, la gare est gigantesque. Comme de raison pour accommoder les arrivés et départs des trains, métros et autobus cela prend pas mal de place. Ensuite on ajoute les centres d’achats, hôtels, restaurants et cinémas, ect… On peut par exemple en arrivant mettre nos valises sous clefs (500 yen) et partir sur un tour de ville. Ou encore mieux, si on est fatigué on loue une capsule pour dormir au Capsule Hôtel Kyoto accessible de la gare.

Une des raisons pour choisir Kyoto était le fait que Patricia a déjà voyagé avec un résident de la place en 2011 qui se dénomme Takuya. Et après avoir communiqué avec lui, il propose de nous faire visiter la ville et en même temps rencontrer son épouse Chihiro et son petit garçon Souma. Takuya se débrouille quand même bien en anglais et d’avoir la touche personnelle d’un gars de la place fait habituellement toute la différence quand on visite.

Le lendemain matin, Takuya et sa petite famille passe nous prendre avec sa Prius et on se dirige au monastère et jardin Ryoan-ji, qu’on appelle aussi Rock Garden temple. Je dois avouer que cette visite nous a pris un peu de court puisque cet endroit n’est pas là pour impressionner du côté visuel, mais plutôt du côté……spirituel.

Le jardin en tant que tel a 15 roches de grosseurs différentes regroupés en ilots dans un quadrilatère de petits cailloux blancs (ma version simplifié).

Dans les faits, il s’agit ici d’un très vieux monastère ou un jardin de pierres de style karesansui a été aménagé. Le jardin a été construit dans les années 1500 et fait partie des sites protégés par Unesco. Il est considéré comme chef-d’œuvre de la culture zen japonaise.

Le jardin de pierres du Ryōan-ji appartient à la catégorie des « jardins de néant ».

Avant de quitter l’endroit, Takuya nous invite à dîner (déjeuner pour les français) dans un restaurant spécial qui est joint au site. Il s’agit du Ryoanji Yudofu ou la spécialité est du tofu bouilli aux fines herbes. Une très belle expérience culinaire de même que visuelle.

Ce petit basin appellé “Tsukubai” porte une inscription spéciale. C’est un concept Zen qui dit en gros qu’il faut apprendre pour son enrichissement personel et pas pour s’enrichir personellement.

Le Pavillon d’Or Kinkaku-ji.

Ce temple bouddhiste est situé au nord de Kyoto. Son vrai nom est Rokuon-ji. Construit également dans les années 1500, il a été brûlé plusieurs fois et reconstruit pour la dernière fois en 1955. En 1994 il a été inscrit au patrimoine mondial de l’humanité Unesco.

Le temple et le jardin qui l’entourent sont incroyablement beaux et le prix à payer pour cela est l’achalandage de touristes. Malgré cela, on a adoré le site qui est du bonbon pour les yeux. Sa couleur dorée provient d’application de feuille d’or sur les façades de la bâtisse.

Cette visite complète notre tournée avec Takuya et famille. Son épouse est très charmante et facile d’approche. Le petit garçon de trois ans (Souma) est tombé en amour avec Patricia qui lui avait offert un train miniature en cadeau à notre arrivée. On apprend que Takuya devait partir le même jour pour se rendre travailler dans la ville voisine de Nagoya pour la semaine alors il retourne chez lui faire sa valise pour prendre le train.

Les sentiers et temple de Fushimi Inari-taisha.

Le temple dédié au dieu du riz dans les années 800 de même que les sentiers recouverts d’arches de bois orange vif circulant dans la montagne font de cet endroit un incontournable à visiter à Kyoto.

A l’entrée du temple et aussi des sentiers recouverts, on peut voir des statues de renards avec pour certains des clefs dans la bouche. Les renards étaient vu comme des messagers du dieu du grain (riz) et les clefs sont pour l’accès aux greniers. Il y a au total plus de 5000 arches installer sur le site et le temple et environs sont splendides. D’ailleurs on peut voir plusieurs japonais s’y rendre en tenue cérémoniale (mariages, graduations, ect…) pour se faire prendre en photo dans le décor coloré.

La forêt de bambou Arashiyama.

Si on ne tient pas compte des valeurs historiques et des significations religieuses et spirituelles, selon moi la forêt de bambou est un des plus beaux endroits a visité dans la région. Circuler au travers des bambous géants de Sagano nous donne des points de vue spectaculaires. En plus des bambous, des sentiers adjacents à la forêt permettent de prendre une belle marche dans la nature ou on peut côtoyer les eaux limpides la rivière Oigawa (ou même faire un tour de bateau), visiter des jardins, prendre le thé ou arrêter dans un restaurant.

         

Ceci complète notre visite du Japon. On quitte en prenant le train vers l’aéroport d’Osaka. On se promet de revenir car on a vue qu’une petite partie du pays. (un peu par soucie d’économie). Le mont Fuji, Hiroshima et des dizaines de villes et points d’intérêts restent à voir.

Le japon est certainement particulier par sa mentalité qui se distingue de tous les autres endroits qu’on a visité. Malgré (ou à cause de) la densité de la population, tout a une raison d’être. Les espaces sont optimisés et aménagés avec goûts. Les jardins sont soignés comme des bijoux, les espaces verts sont sans débris et on ne retrouve même pas un mégot de cigarette en pleine ville ou dans les petites ruelles.

La population est à 98.5% japonaise !

Un problème par contre est le taux de natalité décroissant et le pourcentage de personnes âgées qui augmente. Je ne suis pas fort en économie, mais il semble que cette situation découle du fait que la nouvelle génération a difficilement accès à la propriété et les japonais ont encore pour la plupart la mentalité de l’homme qui apporte les revenus alors que la femme reste à la maison pour s’occuper des enfants et des tâches domestiques. On dit que d’ici quelques années il y aura 40% de la population au-dessus de 65 ans.

Kanazawa, Japon

Après avoir quitté Tokyo, la ville de Kanazawa qui est un peu semblable à notre ville de Québec en grosseur, nous donne une impression de petit village.

Mais la comparaison s’arrête là. On arrive en train haute vitesse dans une vaste gare intermodale. Il n’y a pas de métro ici, mais les circuits d’autobus sont nombreux et À L’HEURE. Comme Tokyo, la propreté est remarquable. Et en plus, des cours d’eau sillonnent un peu partout dans la ville. Il y a deux bonnes rivières qui traversent Kanazawa et il semble qu’ils ont détourné une partie des eaux pour la faire circuler. Ce sont des rigoles de 10 pieds de large environ et l’eau coule rapidement (en plus d’être limpide).

Le château de Kanazawa-jo qu’on a visité est la reconstruction de l’ancien château établi vers la fin des années 1500  par le clan Maeda. Le château était défendu par des samouraïs. Le château a été brûlé et reconstruit 3 fois.

 

 

 

Le marché de poisson « Omicho Ichiba » qui existe depuis l’époque Edo et est réputé dans tout le japon. Le marché est bondé de résidents et touristes et on peu mangé sur place. Kanazawa est connue pour sa cuisine traditionnelle, particulièrement les produits de la mer comme la crevette, le crabe et évidemment les suchis et sachimis. Les productions de la région sont de haute qualité, notamment le riz grâce aux fortes précipitations tout au long de l’année. Il faut mentionner que Kanazawa est directement sur la mer du japon.

Ensuite, on s’est rendu au jardin Kenroku-en. Je pourrais en écrire long sur les qualificatifs de ce jardin, mais les photos vous rendront plus justice. Le japon est réputé pour ces jardins, et celui est un des plus beau du pays. Le jardin au complet est entretenu au quotidien et tout est passé au peigne fin.

 

  

 

On visite le quartier des geishas. Des anciennes maisons de divertissements (tout en bois) où se produisaient les Geishas à l’époque d’Edo. On les appelle aussi des maisons de thé. Et que faisaient les geishas ? Ils servaient de dame de compagnie, ils chantaient, dansaient ou simplement tenaient des conversations avec leurs « clients » qui pouvaient être aussi des femmes à l’occasion. Certaines d’entre eux étaient célèbres.

Et pour finir le quartier samourai. (nagamachi). On apprend ici que ce secteur logeait principalement la basse et moyenne classe samourai. Les classes sociales du temps étaient quand même assez complexes.  En gros, 6 classes ; Le bushis, les paysans, les artisans, les marchands, les parias et les hinins. Ces derniers étaient considérés comme déchets de la société.

Les samouraïs eux appartenait à la première classe (les bushis) et répondaient seulement aux shoguns (leur maître). Si un individu d’une classe inférieur croisait un samouraïs, il s’agenouillait et le laissait passer.

Patricia fait une visite du musée contemporain de Kanaawana. Un des plus beaux visités selon elle.

L’homme qui mesurait le ciel.

Photos prises par dessous le plancher d’eau. (aussi possible de les prendre du haut vers le bas)

On a parcouru Kanazawa à pied, on a eu la chance d’avoir une belle température ni trop chaud ou trop froid et les distances étaient bonnes pour se tenir en forme.

Tokyo, Japon

Anciennement appelé Edo avant que l’empereur Meiji s’y installe en 1868 et déplace la capitale qui était au paravent Kyoto.

La ville est immense et comme on ne distingue pas la banlieue (29 millions) de la ville (14 millions), on y retrouve près de 43 millions d’habitants. Le système de transport en commun est étendu et efficace. Le souterrain a un spaghetti de rampes de métro/trains sur plusieurs niveaux et allant dans tous les directions. Ajoutons à cela le monorail et les autobus. C’est difficile les premières fois de s’y retrouver même avec l’application installé sur un téléphone. Mais les trains/bus/metros sont toujours à l’heure quasi à la seconde près.

La ville est extrêmement propre, pas un petit bout de papier au sol. Même dans les petites ruelles et dans les quartiers éloignés c’est toujours impeccable. Tout est bien rangé de façon efficace. Et en ville on voit peu de voitures ou de motos. Il y a des autobus et taxi et puis pas mal de bicyclette. Les trottoirs sont très large et peuvent accommoder piétons et cyclistes sans chicanes.

 

Et puis il y a les gens. Tout un contraste avec la Chine. Ici on ne bouscule pas, on ne crache pas, on se mouche pas en public et on respecte l’ordre dans les files d’attente. La majorité semble pouvoir se débrouiller un peu en anglais et on a pas à sortir notre traducteur trop souvent.

Les appartements et logements ou chambres sont petits mais bien organisé. La propreté dans les salles de bain est remarquable et en plus les toilettes ont presque tous des bidets intégrés….même dans les places publiques.

Les Japonais semblent apporter une grande importance au bande dessiné du genre “manga” et il y a beaucoup d’adepte de machine à sous ou figurent ce genre de personnage.

Et toujours dans le monde de la fantaisie, ils ont ce qu’on appelle des “Maid Cafe” . Dans ces endroits des jeunes femmes (très jeune pour la plus part) offre de vous tenir compagnie pendant que vous prenez une consommation.  Les établissements s’annoncent un peu partout et les filles sollicitent des clients dans la rue. Rassurez-vous, il n’y a pas de sexe rattaché à cela. Ils offrent simplement de tenir compagnie et placoter avec leurs clients dans les “cafés”. Il y a un coût bien sûr d’environ 1000 yen pour 30 minutes je crois.

On est que 4 soirs dans cette ville alors on visite principalement le centre-ville et grimpe dans la tour d’observation du Tokyo Metropolitan Government building pour avoir une vue d’ensemble. Les deux tours font 800 pieds de haut et ont chacun une tour d’observation qu’on peut accéder gratuitement. La vue d’en haut nous aide à réaliser comment la ville est étendu.

 

Un autre point d’intérêt a été le marché de poisson Tsukiji. La consommation de poisson et fruits de mer a énormément d’ampleur ici et on remarque que 3 resto sur 4 affiche principalement des menus de poissons. On n’a pas pu se rendre tôt le matin, mais on aurait pu voir arriver les fournisseurs de poissons dont certains qui livrent des thons entiers de grosseur impressionnants. L’endroit est bondé de touriste et on peu manger sur place à peu près toute les sortes de poissons ou crustacés cuits ou cru. Une belle expérience culinaire et du bonbon pour les yeux.

Le temple Asakusa Sensoji et son entourage a été également une belle sortie.

Une légende raconte que le matin du 18 mars 628 que deux pêcheurs, Hinokuma Hamanari et son frère Hinokuma Takenari ont pêché une statue de la déesse de la miséricorde Kannon, au sein du fleuve Sumida. Et ils avaient beau la rejeter à l’eau elle revenait à eux. C’est alors que Haji no Nakatomo, le seigneur du village d’Asakusa entendit parler de cette histoire, et fit un serment dévoué et passionnée à cette déesse. Il fit ensuite remodeler sa maison en temple afin que les habitants du village puisse vénérer cette déesse sur place. C’est en 645 que le temple Senso-ji fut enfin complété et ceci fait de lui le plus ancien temple de Tokyo. Il est dédiée à la déesse Bodhisattva Kannon.

Lors de la seconde guerre mondiale, comme beaucoup d’autres lieux, le temple Senso-ji à Asakusa fut bombardé par les avions américains. Il fut reconstruit à la fin du conflit et fut un symbole de renaissance pour le peuple japonais.

Et le musée des arts.(Tokyo National Museum) par une journée pluvieuse.

Shanghai, Chine

On arrive Shanghai en provenance de Xi’an en fin d’après-midi. La ville est jolie et accueillante et je dirais plus que les autres grosses villes en Chine. Il semble que les gens en générale ici sont plus aidant et on voit plus de nationalités qu’ailleurs.

Shanghai est la ville avec la plus grande population au monde (24 millions sans compter la banlieue). C’est aussi un des ports maritimes les plus importants et on dit que c’est le plus occupé au monde.

Le système de métro était facile à naviguer et nos déplacements étaient plutôt simple, si on ne tient pas compte des bains de foules. (la porte de métro ouvre et un groupe de gens pousse tout en même temps pour nous compresser à l’intérieur).

On fait principalement des visites en ville. Une belle marche du long de la rivière pour se rendre à la tour de Shanghai. La tour est spectaculaire et on a pu se rendre au 118 ème étage pour avoir une vue de la ville. On n’a pas eu accès au toit qui se trouve à un autre 10 à 15 étages plus haut. Cette tour est la deuxième plus haute structure au monde après la tour de Dubai.

Et on passe par le “Yu Garden” qui fut établi lors de la dynastie Ming dans les années 1500. On retrouve ici des bâtiments avec des architectures uniques. Ce secteur étant très visité par les touristes est maintenant surexploité par des commerçants de tout genre et cela vient enlever un peu le cachet de l’endroit.

Ce qu’on a pu voir de la tour de Shanghai

Nous avons eu un certain plaisir à marchander dans un immense centre commercial sous-terrain qui s’appelle « A.P. Market » et c’est adjacent au « Pearl Market » et du « Xangyang Fake Market ». En plus de multiples endroits pour acheter du thé de toutes sortes, des perles et la soie authentique, Il y a des copies de presque toutes les grandes marques de linge haut de gamme, de sacoche, valises ect…

Les copies utilisent les mêmes matériaux, les mêmes étiquettes et logos. Vous pouvez par exemple acheter un manteau en duvet « Canada Goose » pour environ 200 yuan (40$). Les copies utilisent sensiblement les mêmes matériaux que l’original. Le truc c’est la qualité de fabrication. Par contre, de penser que l’intérieur du montre Cartier ou d’un téléphone Iphone a quelque chose à voir avec un authentique serait pas mal naïf.

Ceci complète notre séjour en Chine. Et on verra maintenant ce pays d’une façon différente après avoir échangé avec plusieurs chinois qui nous ont fait voir et connaître leur entourage. On aimerait sans doute pouvoir retourner un jour dans des villes comme Yangshuo et Chengdu si l’occasion se présente.

Beijing, Chine

On ne pouvait se rendre en Chine sans voir la capitale. Le Tienanmen Square, la cité interdite, la grande muraille de Chine et les divers palais….si seulement la température aurait collaboré.

Dans les 4 jours passés à Beijing on a pas vu le soleil. La température était près de zéro les matins et on a visité la grande muraille dans la neige. Pas besoin de vous dire que pour des gens qui tente de fuir l’hiver québécois on a pas apprécié tellement.

Mais puisque on était rendu on s’est habillé plus chaudement (pas assez le premier jour) et on s’est rendu en ville pour visiter le Tienanmen Square avec la cité interdite. Le ciel était gris et le vent soufflait ce qui fait que la visite du square s’est faite très rapidement. Par une journée plus clémente on aurait pris le temps de regarder les noms gravés dans la pierre de tous les étudiants abattus par l’armée lors de la manifestation de 1989 et méditer un peu sur la signification de tout cela.

On a tout de suite migré vers la cité interdite ou au moins il y avait des endroits à l’abri du vent. La cité a servi de résidence aux empereurs et leurs familles (dans le palais royal) pendant les presque 500 ans ou la dynastie de Ming et celle de Qing régnaient. La cité regroupait 982 bâtiments. Unesco la cite comme ayant la plus grande collection de structure de bois préservé au monde. Le palais est devenu un musée depuis 1925 et l’endroit reçoit entre 15 et 16 million de visiteurs par année.

Cette première journée s’est terminé avec une pluie forte (et froide….on a oublié des parapluies ), on s’est refugié dans un cinéma pour visionner le dernier film de Spielberg ” Ready Player One”

La grande muraille se trouve à presque 2 heures de route de la ville. Pour la visite on a cru bon se servir d’un guide (Cherry) qui a fait un bon travail pour donner une leçon d’histoire chemin faisant. On a ensuite visité la tombe des empereurs de la dynastie Ming.

Le site des tombes des empereurs que je qualifierais de cimetière pour les riches et célèbres est immense. L’aménagement est somptueux et on a pu entrer dans certains bâtiments ou on retrouve des structures de bois et de marbre. On a vu une des pièces décoratives de marbre qui pèse au-delà de 200 tonnes. Quand on pense que ces blocs de marbre proviennent d’un endroit qui se trouve à plusieurs centaines de km, cela nous porte à réfléchir sur comment avancé le peuple chinois étais à l’époque. Les bâtisses en surface qu’on a visité sont des genres de hall pour recevoir des dignitaires et pour des célébrations. La VRAI tombe des empereurs est complètement souterraine. C’est carrément un palais sous terre avec des sculptures et oeuvres d’art de valeur inestimable. Et c’est fermé au public sauf pour certaines rares exceptions. L’emplacement des tombes a été choisi par le troisième empereur de cette dynastie qui a utilisé les principles Feng Shui pour ce faire. La position géographique, au pied des montagnes, la rivière voisine….ect

La ville de Beijing est très étendu mais pas aussi propre et accueillante que Xi’an et Chengdu. C’est probablement une impression, mais on semble remarquer que les gens sont moins souriants et moins prêts à aider des touristes égarés ?. Peut-être que la mauvaise température les influence également ?

Beijing doit recevoir les jeux d’hiver olympique en 2022. Les compétitions intérieur se dérouleront en ville et la construction est commencé à l’intérieur du parc olympique existant (celui des jeux d’été de 2008. Voici un video promotionnel

 

Xi’an, Chine

On quitte Chengdu pour se rendre à Xi’an qui se trouve à quelques 1600 kilomètres de train. La bonne nouvelle c’est qu’on y parvient en moins de 6 heures incluant plusieurs arrêts dans des plus petites villes.

Autrefois nommé Hao, pendant la dynastie Zhou, elle fut la capitale de la Chine et son histoire remonte 3000 ans dans le temps.  Xi’an est l’extrémité est de la route de la soie considérée comme ayant été « ouverte » par le général chinois Zhang Qian au iie siècle av. J.-C.  C’était l’une des Quatre Grandes Capitales Anciennes car ce fut la capitale de la Dynastie Qin et était alors connue sous le nom de Chang’an.

Comme Xi’an est notre 4ème grande ville visité, on peut maintenant y naviguer plus aisément. Le transport en commun via les métros sont relativement faciles. On se sert de nos outils google translate et google map et du language de signe pour se déplacer et se faire comprendre.

On choisit de se rendre vers quelques sites que l’on peut qualifier d’incontournable pour Xi’an et environs. Tout d’abord l’armée de terracotta. Vous avez possiblement déjà vu des montages vidéo ou l’armée de soldats en Terracotta figure. Un exemple serait : la momie.

En plus d’être un endroit fascinant pour les yeux, l’histoire qui accompagne la création de cette armée est incroyable. Construite durant la dynastie de l’empereur Qin quelque 200 ans BC, on raconte que cela a pris plus de 700,000 travailleurs pour compléter. L’empereur a fait construire cette armée pour sa seconde vie. Il y a près de 8000 soldats répertoriés jusqu’à présent et le site est loin d’être totalement excavé.

Voici certains faits que la plupart ignore. Tous les travailleurs et soldats ont été tués (enterrés vivants) pour préserver le secret. Ce site a été découvert seulement en 1971 par un cultivateur qui creusait pour un puit. (il vit toujours aujourd’hui et est célèbre) Chaque soldat est unique, a un visage différent, des couleurs différentes, et même des empreintes digitales. Toutes les statues à l’exception d’une seule (un archer) ont été retrouvées en morceaux. Cela a pris d’un mois à deux ans chaque pour les reconstruire. L’empereur n’a pas enterré que des soldats, il y a aussi des femmes, des musiciens, des artistes et paysans de toutes sortes en terracotta également. Aussi plusieurs objets et sculptures en bronze, en or et en argent.

Chaque statue avait des couleurs variés et c’est une des raisons pour laquelle les excavations sont interrompus puisqu’à ce jour ils n’ont toujours pas de procédé pour empêcher les couleurs de s’effacer au contact de l’air.

Le mur (forteresse) entourant le centre-ville a été une belle visite également. On a pu grimper dessus et louer des bicyclettes pour en faire le tour. Un rectangle de 14 kilomètres entourée d’eau avec des remparts à tous les 120 mètres qui leur permettait de repousser l’ennemi avec des arcs et arbalètes. Un bel endroit pour prendre l’air, contemplé la ville et faire un peu d’exercices.

Le Wild Goose Pagoda. Ce temple bouddhiste construit dans les années 600 durant le règne de l’empereur Gaozong (dynastie de Tang) était originalement construit en brique de terre cuite et quelques décennies plus tard reconstruit en pierre par l’empereur Wu Zetian (une femme) au début des années 700. La structure a perdu 5 étages en 1556 lors d’un gros tremblement de terre. La structure est depuis incliné vers l’ouest.

      

 

Les fleurs dans les deux photos suivantes sont des fleurs de vigne wisteria.

Le marché arabe et la grande mosque de Xi’an.

On visite le quartier musulman de Xi’an, appelé aussi le quartier Hui, c’est un quartier commercial situé près de la Tour de la Cloche et de la Tour du Tambour juste du côté intérieur de la forteresse. On y retrouve des spécialités Beiyuanmen, la Grande Mosquée et le Temple Chenghuang. Environ 20 milles musulman y habitent.

Xi’an étant le lieu de départ de la route de la soie, attirait beaucoup de commerçants arabes et persans, des diplomates et des étudiants. Beaucoup se sont graduellement installés dans la ville de Chang’an, actuellement appelé Xi’an. Ils furent les ancêtres des musulmans de Xi’an qui, aujourd’hui, ont conservé leur même quartier, leur même religion et leurs habitudes de vie quotidienne.

La rue Musulman (Huiminjie) pavée de grandes pierres, sillonne ce quartier sur une longueur de 500 m, du sud au nord. Parmi les constructions de la dynastie des Ming et des Qing, on retrouve aujourd’hui beaucoup de magasins et de restaurants musulmans. Vous pouvez acheter de petits souvenirs ou goûter des spécialités, tels que le yangrou paomo, les raviolis, du mouton frit, le Roujiamo (hamburger chinois) ou des galettes de sésame, etc. Surtout en été quand la nuit tombe, ce quartier est rempli par des habitants locaux et des touristes. Prendre un verre en goûtant des spécialités locales parmi les gens du milieu est une bonne façon de connaitre cette culture.

Des amuseurs de rues qui comme par hazard ont des scénarios semblables. Ils étaient à environ 500 mètres un de l’autre.

 

Chengdu, Chine

On continue notre route vers le nord-ouest de la Chine. On se déplace encore sur le TGV. Et cette fois les pointes de vitesse passent le 300 km/h.

Ayant pris un peu d’expérience, on arrive sans trop de difficultés à nous rendre au logement qu’on a loué au centre-ville en utilisant le métro. Les tarifs varient entre 2 et 5 Yuan (.4 à 1 dollar) par personne en fonction de la distance.

Chengdu est situé au pied du plateau Tibetain et en plus de croisé des gens avec des traits différents de cette provenance, on constate qu’il y a de la friction entre ces deux peuples chinois. Un peu à l’image de Hong Kong et Taiwan, les Tibétains aiment leur statut de “société distincte” mais ce n’est pas le point de vue du gouvernement Chinois. Aussi en visitant un quartier purement tibétain, on voit la présence policière très importante dans ce secteur (cela comprend des véhicules blindés anti-émeute).

Chengdu est la capitale de la province du Sichuan, c’est une ville de 14 millions d’habitants, très propre et avec plusieurs beaux parcs au plein cœur de la ville.

Lors d’une visite dans un musée peu de temps après notre arrivée, on fait connaissance avec un jeune homme (grâce aux talents de Patricia) qui était serveur dans un resto. En discutant avec lui, on constate que son anglais en plus d’être plus que respectable porte un petit accent « british ». Le jeune homme (son nom anglais est Arrow) revenait de l’Inde ou il avait séjourné une année.

Ces trois carcasses chauffent au soleil pendant que les commerçants jouent aux cartes. Il ya curieusement pas de mouches ??

Un peu plus tard dans la conversation, on lui propose de l’employer comme guide pour un jour ou deux. Il fait la demande à son patron qui lui accorde deux jours de congé. Le gars travaille des journées de 12 heures pour environ 100 Yuan (20$) et n’a pas droit aux pourboires, alors on lui a proposé de doublé son salaire. Proposition gagnant/gagnant puisqu’un guide certifié nous aurait coûté facilement le double.

Pour vous divertir, voici une légende sur comment la route a été construite pour atteindre la ville de Shu (Chengdu).

La légende raconte que le roi de Qin voulait anéantir le Shu, mais des monts escarpés le séparaient de cette région. Il n’y avait pas de route, sur laquelle l’armée de Qin pût avancer vers le Shu. Le roi de Qin fit sculpter cinq bœufs de pierre gigantesques et placer quelques pièces d’or derrière, prétendant que les bœufs pouvaient faire de l’or. Le roi de Shu se laissa duper et envoya cinq hommes robustes tirer les cinq bœufs dans son pays. Trois bœufs furent traînés ainsi jusqu’à Chengdu. Le résultat fut que la route menant au Shu était désormais tracée. L’armée de Qin n’eut plus qu’à suivre pour attaquer le Shu.

 

On visite un parc de reproduction de panda géant. Cet endroit est extrêmement populaire pour les chinois. Le panda est en quelque sorte un symbole national un peu comme le dragon.

Le parc est bien aménagé et on peu voir des petits et des adultes dans différents décors. Les gros mâles sont énormes (plus gros que des ours noirs). La population totale des pandas est de seulement 2000 dans tous la chine. Le parc qu’on visite utilise la fertilisation artificielle puisque les pandas ne s’accouplent pas en captivité. On apprend même que pour stimuler leur appétit sexuel, ils ont même tenté de leur montrer des vidéos de pandas en accouplement et injectés du viagra (syldenafil) !!! dans les mâles.

Cet animal est appelé un “red panda”. Ce n’est cependant pas un vrai panda.

Et puisqu’on parle d’accouplement…on voit dans plusieurs grosses villes des hôpitaux avec l’inscription « male hospital ». Arrow (notre guide de 2 jours) nous informe qu’il s’agit d’endroits ou on peu se faire allonger le penis. Et dans les « female hospital » ce qui est à la mode et numéro un dans les chirurgies c’est la double paupière.

On visite le grand buddha. On dit que c’est le plus grand au monde, et vous pouvez constater par vous-même qu’il est effectivement énorme.

 

Endroits de prières pour le Buddha.

 

Yangshuo, Chine

Après avoir laissé Guangzhou, j’avoue que les difficultés rattachés aux barrières de la langue nous a ébranlé un peu.

Mais une fois arrivé à Yangshuo avec son décor extraordinaire, on a vite oublié les petits soucis de la ville précédente.  Le train haute vitesse nous a transporté sur un nuage avec des pointes de vitesse près de 250 km/h. Le train fonce au travers des plaines et passe au travers des montagnes dans une succession de tunnels qui pour la plupart mettraient à la gêne notre pont tunnel Louis-Hippolyte Lafontaine.

Et puisque qu’on parle de décor, celui de Yangshuo  provient de circonstances particulières. Cette région était sous la mer avant. Les mêmes plaques tectoniques qui ont formées les Himalaya on soulevé également cette région et l’érosion a fait le reste. Ce qui était friable a disparu au fil des temps pour laisser des pointes rocheuses en forme de cône un peu partout. (ceci est la version très simpliste de ce qui s’est passé. Vous l’auriez deviné ?)

 

Chemin faisant, on croise plusieurs seances de photos de mariage. Il faut comprendre que suite à plusieurs années avec la politique imposée d’un seul enfant par couple, les garçons ont été favorisés si bien qu’aujourd’hui la population de femmes est minoritaire. Le mariage est devenu une chose prestigieuse dans ces circonstances et les hommes qui ont la chance de s’unir avec une femme sont fiers de s’afficher.

Ce vieil homme porte deux cormorans sur une perche. Ces oiseaux pêche pour lui. Un anneau placé sur la gorge les laissent avaler les petits poissons mais pas les gros. Évidemment cette pratique est presque abandonné car on a des outils plus performants.

La culture est assez abondante sur les surfaces planes. Le sol semble riche et on voie un peu de tout du côté fruits et légumes tel que des oranges et des avocats. Et on est sur place vers la fin de la floraison du canola (fleurs jaunes).

En arrivant à l’adresse de l’hôtel pointé par Google map, eh bien…..pas d’hôtel. Et bien sûr c’est pas la peine de demandé au commerces et restos voisins car ce qu’on dit c’est « du chinois » pour eux.

Mais en déambulant avec nos sacs à dos, un jeune couple (chinois) s’arrête pour voir s’il peuvent aider. Ils ont tous deux un vocabulaire anglais restreints mais c’est assez pour se comprendre et ensemble on finit par trouver l’endroit. Le petit hôtel se prend par une ruelle étroite et n’était donc pas visible de la rue. Il est bâti à flanc de colline. L’endroit est joli et propre et notre chambre spacieuse. Mais on y accède après avoir escaladé 115 marches…..un peu cardio, mais on s’y fait.

La ville est très bien aménagée et très propre. En fait je dirais que c’est mieux tenu que la majorité des villes nord-américaines. (incluant Québec).

Au beau milieu on retrouve une rue piétonnière qui durant le jour est très agréable à marcher et aboutit sur la rivière Li Jiang ou l’on peut prendre une embarcation et explorer davantage. Le soir, cette rue se transforme presque cirque. Des milliers de touristes s’y retrouvent pour magasiner, dîner, boire et danser. Et les gens de la place les accommodent dans ce sens.

On retrouve ici une école de Tai chi renommé. Un grand maître est sur place pour accueillir les intéressés. Des forfaits avec hébergement sont disponibles et le décor est sublime.

Patricia fait la rencontre d’un artisan sculpteur et musicien et après avoir pris le thé celui-ci l’informe que sa sœur/cousine (comme au Myanmar la fille de la sœur de sa mère est considéré comme sa sœur) est de passage et pourrait nous accompagner pour visiter les environs. Il s’agit de James et Lisa. Ce sont leurs noms anglais. (plusieurs chinois ont un nom anglais)  Les deux se débrouillent très bien en Anglais.

Nos deux nouveaux amis sont fascinants. James est du genre épicurien il très calme et posé. Lisa qui est enseignante devient notre “guide” pour trois jours. Elle prend soin de nous emmener dans des endroits non touristiques autant que possible et nous évitent beaucoup de dépenses inutiles. La petite Lisa est une soie et on aurait bien pouvoir l’emmener avec nous pour le reste de notre séjour en Chine. On circule avec des vélos et “scooter” électrique.

Cette vielle dame, une connaissance de Lisa, a 82 ans et vit seule dans une maison de plus de 400 ans. Sur la photo plus bas, on voit l’intérieur qui en donne plein les yeux. Patricia prend place entre la petite vielle et Lisa. Elle porte un manteau de pluie traditionnel pour travailler dans les champs.

La pompe à eau est toujours en fonction !!

Notre séjour à Yangshuo a été mémorable. On a connu ici la Chine sous un angle qui nous a donné le goût de rester plus longtemps ou de revenir. La rencontre de James et Lisa a été le facteur déterminant qui nous a fait vivre de beaux moments.

Guangzhou, Chine

On arrive en Chine par Guangzhou. Et comme on avait déjà de l’info pour nous rendre de l’aéroport au centre-ville fourni par le proprio de la chambre AirBnb réservé, on sait dit que cela serait pas mal facile.

En réalité, l’agglomération Guangzhou, Shenzhen et Hong Kong (qui se touchent) a pas mal plus de population que le Canada au complet et quand on arrive sur place on dit bonsoir au langages connus. Il y a quelques mots anglais ici et là mais très peu.

On trouve d’abord la station de métro qui est jointe à l’aéroport. Ensuite on se rend à un comptoir de service et on nous pointe vers une série de machines distributrices ou on peu sélectionner la destination pour ensuite insérer des Yuan et obtenir des jetons.

On ne va pas entrer dans tous les détails, mais suffit de dire que la Chine sans guide ou voyage organisé (avec guide chinois) est pas pour tout le monde.

Il est tôt pour tirer des conclusions, mais il semble que la majeure partie des touristes sont d’autres chinois de provinces ou ville voisines. Donc les affichages et l’encadrement est fait pour des chinois principalement puisque les autres touristes en proportion ne pèsent pas lourd.

Cela prend des outils pour se retrouver : Premièrement un compte VPN si vous avez l’intention d’accéder à Google map. Facebook et Messenger ect….. Le VPN doit être installer avant d’arriver en Chine puisque vos applications pour le télécharger ne fonctionne plus après être arrivé en chine. Un traducteur du genre google translate ou Babylon est aussi presque essentiel.

La ville est impressionnante tant pour sa grandeur que sa propreté et des parcs sont aménagés ici et là en plein centre-ville. On visite le Parc des Martyrs qui est composé des tombes de quelques 100 insurgent qui avaient pris d’assaut les forces impérialistes de l’époque (1927) pour être finalement capturés, torturés et abattus. Le parc est magnifique et bien aménagé.

On prend le temps de voir une partie du centre-ville avec éclairage de nuit et on se rend au Canton Tower qui pour cette journée en particulier passait du multicolore au vert Irlandais. La tour nous dit on est la plus haute au monde. ( plus haute tour mais évidemment pas la plus haute structure ).

Particularité de l’endroit (Chine) : Tous les achats ou presque sont fait avec le téléphone. Les gens utilisent WeChat et Wepay sur une base continuelle. Tous les billets de banques sont scrutés à la loupe, à partir de 10 yuan (2$) au 100 yuan (20$). On est au pays du thé, alors pour les amoureux du café comme moi il faut pas s’attendre d’en trouver partout. Il y a cependant des MacDonald, Starbuck dans le centre-ville et dans certains centres commerciaux. Il y a beaucoup de piste cyclable ou de plus en plus de vélo électrique circulent. On peu faire le tour de la chine en TGV en débutant à Hong Kong, Guangzhou, Chengdu, Yi’an, Beijing et Shanghai. La vitesse de point peut atteindre 300 km/h mais ils voyagent habituellement entre 200 et 250 km/h.

Le Canton Tower

 

Kanpetlet, Etat de Chin, Myanmar

Dans le but de découvrir de nouveaux endroits de l’arrière-pays et en même temps pouvoir observer les femmes aux visages tatoués, on se rend à Kanpetlet qui se situe au pied du mont Victoria et dans un parc national (Natmataung).

N’ayant pas suffisamment valider le meilleur trajet pour nous y rendre à partir de Bagan, on se rend d’abord à Mindat croyant que Kanpetlet était tout près. Ceci nous a valu une nuitée non prévu à Mindat et 5 heures dans une jeep cargo le lendemain matin. La jeep était chargée à bloc de passager et marchandises. En tout 17 personnes dans ce véhicule.

Ce petit village (Kanpetlet) n’a jamais vraiment pris son essor à cause de l’accès en route montagneuse qui en plus d’être étroit et accidenté, est complétement fermé à maintes reprises dans la saison des pluies. Avec résultat de faire grimper le prix des aliments et autres marchandises.

Les femmes tatoués.

On doit dire d’abord qu’ils sont tous âgé puisque cette pratique a été aboli dans les années 70. Il y a plusieurs histoires et légendes qui relatent de comment tout cela a commencé, et la plus part souligne que la pratique a débuté quand la fille d’un chef de village a été enlevé par un roi qui passait par là et a décidé qu’il la ramenait ( elle était belle ). Et cette jeune fille qui était malheureuse s’est échappé. Sur son retour, pour ne pas être reconnu, elle s’est fait des entailles au visage.

Apparemment, ce n’était pas la seule à être enlevé. Les rois, princes et haut dignitaires allait magasiner dans cette région ou dit-on les jeunes filles étaient extrêmement belles. Et si la famille protestait, ils pouvaient être tous abattus. Et de là la pratique de tatoués les filles en bas âges pour carrément les enlaidir a débuté. C’est la seule façon que les parents pouvaient être sûr de conserver leurs filles. Et pour ajouter à cette pratique barbare, les missionnaires catholiques garantissaient une place au ciel pour les femmes tatoués.???

On a pu converser avec une de ses dames  (avec une interprète) et on apprend qu’il n’y avait pas de discussion possible. Toutes les filles sans exceptions étaient tatouées, c’était très douloureux et durait des heures. ( les perforations faites à l’aide d’épines de canne à sucre ) Les jeunes filles était maintenues ou attachés durant l’opération.

Cette pratique est maintenant aboli (heureusement) et l’accès à ces villages est de plus en plus facile. Les routes deviennent plus carrossables et on peut traverser les cours d’eau maintenant sur des vrais ponts en béton.

Dans la vie de tous les jours, ce peuple est souriant et très accueillant. Cela fait seulement 4 ou 5 ans que les touristes étrangers parcourent ce secteur un peu reculé de Myanmar.

Un mot sur la situation politique. On apprend en Amérique que l’on propose (si ce n’est pas déjà fait) de retirer le prix Nobel à Aung San Suu Kyi puisque qu’elle n’intervient pas assez dans le conflit “génocide” opposant les Indiens du Bengal au militaire Birman.

Dans les faits Aung San a aucun pouvoir sur le miliaire et très peu sur les finances du pays. Presque toutes les personnes rencontrés adorent cette dame qui est totalement dévoués au peuple de Myanmar. Il y d’autres élection qui s’en viennent en 2020 et on peut espérer qu’elle pourra former un gouvernement qui sera au-dessus du militaire, qui selon les dires est très corrompu, investissent très peu dans leur propre pays mais plutôt à l’étranger et liquide les ressources naturelles aux ‘investisseurs chinois pour une fraction de la valeur réelle dans des ententes sombres. Les hauts placés du militaire sont tous riches à craquer.

Le conflit opposant les Rohingya (du Bengal ) est complexe. Ce peuple qui a migré vers l’Asie du Sud Est sont arrivés alors que les Anglais occupaient les Indes et le Myanmar et à cette époque c’était comme passer d’une province à une autre. Une fois les Anglais partis, le Myanmar n’a jamais reconnu le statut de résident des Rohingya. Pour eux les Rohingyas sont au Myanmar illégalement et en plus ils sont musulmans et donc avec des valeurs très différentes. On nous apprend que le taux de natalité des Rohingya est beaucoup plus élevé que les birmans et qu’ils réclament des territoires.

Ceci étant dit, les méthodes utilisées par le militaire sont certainement démesurés et barbares. Il est grand temps que cela change. Mais malgré l’opinion publique mondiale, on voit encore des choses semblables se produire en Afrique et aux Philippines. Sans compter nos voisins du Sud qui sont maintenant menés par un individu qui ressemble étrangement à un dictateur et que si cela dépendait que de lui chasserait tous les immigrants n’ayant pas la peau blanche en utilisant des moyens extrêmes au besoin.

On est bien au Canada……….On rencontre des touristes américains qui disent avoir hontes de dire d’où ils viennent et préfère dire qu’ils sont Canadiens .

Pour finir, on ne peut quitter le Myanmar sans parler de la noix de Betel. Car partout ou on va, grosse ville ou village, la noix est employé comme ingrédient de base dans une recette qui est enroulé dans une feuille et placer dans la bouche. La salive s’infiltre dans le petit rouleau et dissout les ingrédients actifs. Les utilisateurs obtiennent un “high” semblable à celui de la nicotine. Mais ce n’est pas élégant, détruit les dents et les gencives et donne le cancer de la bouche et l’estomac. Les utilisateurs sont principalement des hommes (près de la moitié ?) et quelques femmes.

Bagan, Myanmar

En bordure de la rivière Irrawaddy, un peu au sud de Mandalay se trouve la ville de Bagan.

https://www.youtube.com/watch?v=QHJq0h5hy9s

Cette ville était la capitale de l’empire Birman pour plus de trois cents ans débutant au 9ème siècle. Et au sommet de sa gloire ils avaient construit plus de dix milles temples, pagodas et monastères bouddhistes.

Bien que ce soit la deuxième fois qu’on visite cet endroit, Bagan est aussi attrayant qu’à notre première visite et pour nous présente un aspect un peu « magique ». Le décor est sublime car il reste près de 2000 structures de l’ancien empire en bonne condition.

Il y a eu deux gros tremblements de terre qui ont décimés le cheptel de temples, un en 1975 et un tour récent en 2016. Après celui de 1975 le gouvernement Birman avec l’aide de fidèles bouddhistes ont entrepris des réparations, mais comme ils ont également installé un terrain de golf et une tour d’observation au beau milieu des temples, ceci a empêché l’inscription avec l’Unesco comme site de patrimoine mondial.

Aujourd’hui, suite au dernier tremblement de terre, Unesco finance le réparation et reconstruction de 41 temples, pagodas et stupas.

https://www.youtube.com/watch?v=dFytFd_HPXs

Notre arrivée à Bagan coïncide avec le début de congé scolaire (mars,avril) et deux congés ; la pleine lune de Taboung et « Peasants Day », le tout jumelé à la fin de semaine. La ville était bondée de gens de partout au Myanmar et de touristes. Les hôtels et restaurants, les sites archéologiques de même que tous les endroits publics étaient bouillonnant de visiteurs.

Après la fin de semaine passée, on retrouve notre Bagan pittoresque que l’on espérait revoir.

Un point qui a agrémenté notre séjour à Bagan a été la rencontre d’une jeune fille (17 ans) qui aspire être guide touristique. Un vrai rayon de soleil avec des sourires à revendre et un anglais parlé acceptable.

Elle nous a approché avec sa copine qui vend des objets d’art en bambou laqué. La petite se surnomme Hnin Hnin (ou Snow Snow en anglais). Elle nous a fait découvrir plusieurs endroits qu’on avait manqué à notre visite précédente en 2013. On a aimé son style “entrepreneur” et sa franchise. Elle remet la bonne partie de ses gains à sa maman et une autre partie à sa tante. Son père ne travaille pas suite à un accident de moto.

La petite Hnin Hnin a insisté pour qu’on rencontre sa maman et nous a offert à dîner. La maison construite par son père (qui est maintenant invalide) a une fondation en brique avec des murs divisions et le toit composés de charpente de bois et surface de bambou tressé. La maman a 33 ans et sa fille 17. Deux des soeurs (de la maman) vivent juste à côté et les enfants de celle-ci se font appelés (par Hnin Hnin) cousin-brother et cousin-sister.

Visite du musée de Bagan. Le musée est un incontournable pour tous ceux qui aiment moindrement l’histoire. On peut voir de quoi avait l’ai la ville au sommet de sa gloire il y a presque mille ans et comment vivait les gens à l’époque. Leurs habillement, leur coupes de cheveux (qui étaient significatives et reliés à leur classe sociale) les habitations des rois et des riches de même que les habitations des paysans en générale. Pour ce qui est des paysans, après avoir visité des villages reculés, on se rend compte que la fabrication  de leurs maisons (apparence d’une hutte) est presque identique à celle des siècles passés.

 

 

Le Lac Inle, Myanmar

A mi-chemin entre Yangon et Mandalay le Lac Inle est un excellent endroit pour se la couler douce et découvrir en même temps comment vivent la classe moyenne du Myanmar.

L’économie de la région semble axer beaucoup sur l’agriculture et la pêche. Et on peu certainement ajouter à cela le tourisme qui grandit d’année en année. On remarque de grosses différences par rapport à notre dernière visite en 2013. Il y a plus de restaurant, hôtel et construction en générale. Aussi les habitants semblent peu distraits par les blanc becs qui se mêlent à leur train train quotidien dans les rues, au marché, sur le lac, ect…

Ici on voie un terrain fraîchement labouré et on plante de la canne à sucre. (les tiges au fond des sillons)

Le lac est situé entre deux chaines de montagnes et malgré sa grandeur 20km par 4km. L’eau est très limpide sans doute relié au fait qu’il il n’y a pas d’industries sur les berges et l’éco système parvient à filtrer suffisamment les eaux usées des habitants.

Il semble que tout le monde a le sourire. Les gens sont gentils, polis et aidants et nous saluent régulièrement.

Une excursion d’une journée sur le lac nous amène vers un village sur pilotis. Des jardins flottants, des temples et pagodas, des marchands et artisans, des hôtels, restaurants, spas, ect…

On a particulièrement apprécié voir comment des filaments provenant de tiges de fleurs de lotus sont transformés en fil et ensuite tissés pour fabriquer des robes, des foulards et autre. L’opération est très laborieuse. Un seul foulard peu compter une semaine de travail.

Aussi, on a pu arrêter chez un fabriquant de bijoux en argent et voir le procédé complet à partir du minerai jusqu’au bijou. On a pu apercevoir des femmes à long cou dans certaines boutiques de tissage. Cette pratique est maintenant presque abandonnée. De jeunes filles portent des anneaux également, mais en limitants le nombre d’anneau et ils les enlèvent régulièrement de sorte que leur cou n’est pas affaibli.

Le village ou on a séjourné s’appelle Nyaungshwe et est assez petit pour se satisfaire d’une bicyclette ou même à pied pour se déplacer. Il y a deux vignobles près du lac et on a visité un (en vélo). Red Mountain Estate produits deux blans et deux rouges. Le blanc sec était bon, les autres pas tellement. Mais on est des amateurs alors c’est peut être une question de goût. L’autre vignoble , Aythaya Wine Estate on l’a pas vu, mais on a essayé un rouge qui était pas mal du tout. C’était un assemblage de Shiraz, Dornfelder et Tempranillo.

La nourriture locale était très bonne et bon marché, il y a aussi des restaurants Français, Italien, Koréen et Indien.

Inle a été une belle expérience. On y est arrivé après 10 heures de bus en provenance de Yangon et reparti sur un autre bus vers Bagan après 7 jours.

 

Ici on voit la technique de pêche. Le filet conique est descendu rapidement au fond (dans environ 4 pieds d’eau) et ensuite les poissons captifs sont harponnés avec une lance en forme de trident.  J’ai cru voir des captures qui ressemblent à nos achigans et il y a le tilapia en abondance. Même, depuis l’introduction du tilapia, on nous dit que cette espèce écrase pas mal tout les autres. Ceci est un autre bel exemple d’introduction d’une espèce avec des effets imprévus et quasi incontrôlables.

Myanmar, Yangon

On arrive à Yangon le 15 février et réserve notre première semaine avec AirBnB près du centre ville. Le décor dans notre secteur est assez vieillot et de style colonial. On aperçoit aussi pas mal d’églises catholique même si la religion bouddhiste prédomine.

Pour ceux qui suivent les nouvelles internationales et s’intéressent au conflit opposant des musulmans de l’état Rakhine (Rohingya) au bouddhiste du militaire, il y a rien de tout cela qui parait à Yangon.

Si on résume, les Rohingya ont migré des Indes vers l’Asie du Sud Est à l’époque ou les Anglais ont colonisé. Dans le temps, la Birmanie (Myanmar) était plus ou moins considéré comme une province et donc il y avait pas de frontière à traverser. Quand les Indes ont obtenu leur indépendance et Myanmar a repris son statut de pays, ils (le Myanmar) ont considérés ces migrants comme illégaux. Donc depuis longtemps ce conflit perdure.

Récemment les militaires ont utilisés de petits incidents créés par des groupes de militants Rohingya pour frapper de façon démesuré ce groupe ethnique en tuant et brûlant leur villages pour les “convaincre” de quitter le pays.

On ira possiblement dans cet état pour voir les femmes tatoués au visage mais en restant relativement prudents bien sûr…..à suivre

Pour voir un peu plus de choses et baigner dans la culture, on a pris un parcourt de train qui contourne la ville et nous permet de voir des gens dans leur vie de tous les jours.

 

Ils ont quoi dans le visage ?   Du Thanaka. Fait à partir d’écorce broyé sur une pierre et on en fait une pâte. On l’applique comme crème solaire et produit pour préservé la beauté de la peau. Les femmes de tous les âges l’utilise et les enfants également. Rarement les hommes.

Aussi on prend un traversier pour nous rendre sur la Rive Sud. Ce secteur est très pauvre et pour le visiter on s’est fait transporté en bicyclette. On a vu un village de pêcheur, un petit temple et un marché (tous très modestes) et ensuite un orphelinat.

Et ensuite on a bien sûr visité des temples et endroits sacrés comme par exemple la “Roche Doré” et le magnifique temple Shwedagon.

Beaucoup de gens se rendent à la Roche Doré pour y obtenir des voeux de santé, bonheur et prospérité.

La marche vers la Roche Doré est assez exigeante et certaines gens pour qui la mobilité est plus difficile ont l’option de se faire transporté au lieu de marché.

Mes les femmes ne sont pas admises partout.

Ici, vous pouvez en sachant le jour et l’heure de votre naissance, versé de l’eau sur la tête de Bouddha pour vous apporter des “faveurs”

Et on a arpenté de long en large une bonne partie du centre ville et ses ruelles

Ao Nang et Riley beach (Thaïlande sud)

Au sud des plages plus reconnus comme Phuket par exemple, on retrouve le secteur de Krabi ou on peut trouver d’autres plages un peu moins peuplées.

Et pour avoir un peu plus de tranquillité de même que des bons tarifs pour se loger, on a choisi un petit village entre Krabi et Ao Nang qui s’appelle Ao Nammao. Il y a un petit quai tout près qui offre la possibilité de prendre des embarquations ‘ Long Tail ‘ pour se rendre sur des Iles voisines, faire de la plongée, de la plage, de la pêche, ect…

On a loué un scooter pour se déplacer et cela nous prend à peine 10 minutes nous rendre à la plage ou aller au marché faire des emplettes.

Ao Nang a une belle plage qui est assez longue pour y retrouver des secteurs tranquilles. Mais pour ceux qui aiment le “night life », vous pourriez être bien servi également car il y a à quelques centaines de mètres une panoplie de bar, restaurants, karaoké et spectacles pour se divertir.

https://www.youtube.com/watch?v=1gtiYSu2PlA

https://www.youtube.com/watch?v=zmHwlfAuhsE

https://www.youtube.com/watch?v=yZh9G1OrE2M

Sur une plage un peu moins fréquenté, à la marée basse on peut voir des milliers de ces petits crabes refaire leur territoire.

Attention aux petits bandits sur la plage. Dans les secteurs en bordures de la forêts, ces petits macaques auront vite fait de s’emparer de votre collation ou même votre sac de randonné pour ensuite s’enfuir dans la jungle.

Riley Beach est une plage populaire dans le secteur. Ce n’est pas une île, mais on peut s’y rendre en bateau seulement. Un des attraits de cet endroit est l’escarpement des falaises formés par de l’activité volcanique. Plusieurs touristes y vont pour faire de l’escalade.

C’est un endroit superbe et le va et vient de bateaux touristes à cet endroit est impressionnant. Pour notre part, une journée là-bas a été suffisant. Ao Nang est plus facile d’accès et une meilleure place pour se la couler douce.

Une variété un peu plus rare dans la régio est le singe à lunette.

Un gars averti en vaut deux.

En plus des restaurants sur l’île, on peut s’alimenter directement sur la plage et les Thailandais nous rendent cela facile.

Cette partie de notre voyage tire à sa fin car le Myanmar, la Chine et le Japon sera plus de la découverte et moins de « dolce far niente »

On quitte pour le Myanmar dans 5 jours (le 15 février)

Asie du Sud Est 2018 Bangkok

Après une migration pénible de Montréal ou notre départ a été retardé de 6 heures et qui s’est continué avec des transferts ratés et valises égarés, on arrive finalement à Bangkok.

On prend quelques jours pour récupérer en terrain connu près du centre ville. Notre première activité est une excursion en vélo qui nous fait traverser le China Town.  Et suite à cela on décide d’exploiter un peu plus le réseau important de canals et rivières de Bangkok qui permet à qui veut de se rendre à peu près n’importe  un peu comme un circuit d’autobus avec des passes et des transferts.

On retrouve dans le China Town toutes sortes de nouvelles expériences. Et comme Patricia est toujours “Game” elle fait l’essaie d’une technique d’élimination de poil facial à ciel ouvert sur le troittoir.

Les petits thailandais sont aussi captivés par les nouvelles technologies.

Les varans (gros lézards thailandais) sont gras comme des voleurs. C’est eux qui contrôlent la population de rats dans les canaux.

Probablement la moitié de ces fils ne servent plus. Mais je plains le technicien qui doit faire du service dans ces conditions.

On commence par s’installer sur le côté ouest du fleuve Chao Phraya ou les accomodations sont meilleurs marchés à cause des inondations à tous les  ans. Ce secteur s’appelle Thonburi.

Une de nos visites en bateau est pour voir le temple Arun (temple du soleil levant). Qui est justement à Thonburi un peu en amont du fleuve par rapport au centre ville de Bangkok.

Partout au travers de la ville, les nouvelles affiches du roi remplace le défunt. Le budget pour cela doit être incroyable puisque des affiches il y en a partout.  On parle ici du fils qui remplace le père.

Ce temple est considéré comme un des plus impressionnants de la Thailande. Et c’est le plus haut. Le temple a été érigé dans le royaume de  Thonburi qui était devenu la nouvelle capitale de la Thailande (en 1782) après que l’ancienne capitale Ayutthaya fut ravagé et conquéri par les Birmans.