Yangshuo, Chine

Après avoir laissé Guangzhou, j’avoue que les difficultés rattachés aux barrières de la langue nous a ébranlé un peu.

Mais une fois arrivé à Yangshuo avec son décor extraordinaire, on a vite oublié les petits soucis de la ville précédente.  Le train haute vitesse nous a transporté sur un nuage avec des pointes de vitesse près de 250 km/h. Le train fonce au travers des plaines et passe au travers des montagnes dans une succession de tunnels qui pour la plupart mettraient à la gêne notre pont tunnel Louis-Hippolyte Lafontaine.

Et puisque qu’on parle de décor, celui de Yangshuo  provient de circonstances particulières. Cette région était sous la mer avant. Les mêmes plaques tectoniques qui ont formées les Himalaya on soulevé également cette région et l’érosion a fait le reste. Ce qui était friable a disparu au fil des temps pour laisser des pointes rocheuses en forme de cône un peu partout. (ceci est la version très simpliste de ce qui s’est passé. Vous l’auriez deviné ?)

 

Chemin faisant, on croise plusieurs seances de photos de mariage. Il faut comprendre que suite à plusieurs années avec la politique imposée d’un seul enfant par couple, les garçons ont été favorisés si bien qu’aujourd’hui la population de femmes est minoritaire. Le mariage est devenu une chose prestigieuse dans ces circonstances et les hommes qui ont la chance de s’unir avec une femme sont fiers de s’afficher.

Ce vieil homme porte deux cormorans sur une perche. Ces oiseaux pêche pour lui. Un anneau placé sur la gorge les laissent avaler les petits poissons mais pas les gros. Évidemment cette pratique est presque abandonné car on a des outils plus performants.

La culture est assez abondante sur les surfaces planes. Le sol semble riche et on voie un peu de tout du côté fruits et légumes tel que des oranges et des avocats. Et on est sur place vers la fin de la floraison du canola (fleurs jaunes).

En arrivant à l’adresse de l’hôtel pointé par Google map, eh bien…..pas d’hôtel. Et bien sûr c’est pas la peine de demandé au commerces et restos voisins car ce qu’on dit c’est « du chinois » pour eux.

Mais en déambulant avec nos sacs à dos, un jeune couple (chinois) s’arrête pour voir s’il peuvent aider. Ils ont tous deux un vocabulaire anglais restreints mais c’est assez pour se comprendre et ensemble on finit par trouver l’endroit. Le petit hôtel se prend par une ruelle étroite et n’était donc pas visible de la rue. Il est bâti à flanc de colline. L’endroit est joli et propre et notre chambre spacieuse. Mais on y accède après avoir escaladé 115 marches…..un peu cardio, mais on s’y fait.

La ville est très bien aménagée et très propre. En fait je dirais que c’est mieux tenu que la majorité des villes nord-américaines. (incluant Québec).

Au beau milieu on retrouve une rue piétonnière qui durant le jour est très agréable à marcher et aboutit sur la rivière Li Jiang ou l’on peut prendre une embarcation et explorer davantage. Le soir, cette rue se transforme presque cirque. Des milliers de touristes s’y retrouvent pour magasiner, dîner, boire et danser. Et les gens de la place les accommodent dans ce sens.

On retrouve ici une école de Tai chi renommé. Un grand maître est sur place pour accueillir les intéressés. Des forfaits avec hébergement sont disponibles et le décor est sublime.

Patricia fait la rencontre d’un artisan sculpteur et musicien et après avoir pris le thé celui-ci l’informe que sa sœur/cousine (comme au Myanmar la fille de la sœur de sa mère est considéré comme sa sœur) est de passage et pourrait nous accompagner pour visiter les environs. Il s’agit de James et Lisa. Ce sont leurs noms anglais. (plusieurs chinois ont un nom anglais)  Les deux se débrouillent très bien en Anglais.

Nos deux nouveaux amis sont fascinants. James est du genre épicurien il très calme et posé. Lisa qui est enseignante devient notre “guide” pour trois jours. Elle prend soin de nous emmener dans des endroits non touristiques autant que possible et nous évitent beaucoup de dépenses inutiles. La petite Lisa est une soie et on aurait bien pouvoir l’emmener avec nous pour le reste de notre séjour en Chine. On circule avec des vélos et “scooter” électrique.

Cette vielle dame, une connaissance de Lisa, a 82 ans et vit seule dans une maison de plus de 400 ans. Sur la photo plus bas, on voit l’intérieur qui en donne plein les yeux. Patricia prend place entre la petite vielle et Lisa. Elle porte un manteau de pluie traditionnel pour travailler dans les champs.

La pompe à eau est toujours en fonction !!

Notre séjour à Yangshuo a été mémorable. On a connu ici la Chine sous un angle qui nous a donné le goût de rester plus longtemps ou de revenir. La rencontre de James et Lisa a été le facteur déterminant qui nous a fait vivre de beaux moments.

Guangzhou, Chine

On arrive en Chine par Guangzhou. Et comme on avait déjà de l’info pour nous rendre de l’aéroport au centre-ville fourni par le proprio de la chambre AirBnb réservé, on sait dit que cela serait pas mal facile.

En réalité, l’agglomération Guangzhou, Shenzhen et Hong Kong (qui se touchent) a pas mal plus de population que le Canada au complet et quand on arrive sur place on dit bonsoir au langages connus. Il y a quelques mots anglais ici et là mais très peu.

On trouve d’abord la station de métro qui est jointe à l’aéroport. Ensuite on se rend à un comptoir de service et on nous pointe vers une série de machines distributrices ou on peu sélectionner la destination pour ensuite insérer des Yuan et obtenir des jetons.

On ne va pas entrer dans tous les détails, mais suffit de dire que la Chine sans guide ou voyage organisé (avec guide chinois) est pas pour tout le monde.

Il est tôt pour tirer des conclusions, mais il semble que la majeure partie des touristes sont d’autres chinois de provinces ou ville voisines. Donc les affichages et l’encadrement est fait pour des chinois principalement puisque les autres touristes en proportion ne pèsent pas lourd.

Cela prend des outils pour se retrouver : Premièrement un compte VPN si vous avez l’intention d’accéder à Google map. Facebook et Messenger ect….. Le VPN doit être installer avant d’arriver en Chine puisque vos applications pour le télécharger ne fonctionne plus après être arrivé en chine. Un traducteur du genre google translate ou Babylon est aussi presque essentiel.

La ville est impressionnante tant pour sa grandeur que sa propreté et des parcs sont aménagés ici et là en plein centre-ville. On visite le Parc des Martyrs qui est composé des tombes de quelques 100 insurgent qui avaient pris d’assaut les forces impérialistes de l’époque (1927) pour être finalement capturés, torturés et abattus. Le parc est magnifique et bien aménagé.

On prend le temps de voir une partie du centre-ville avec éclairage de nuit et on se rend au Canton Tower qui pour cette journée en particulier passait du multicolore au vert Irlandais. La tour nous dit on est la plus haute au monde. ( plus haute tour mais évidemment pas la plus haute structure ).

Particularité de l’endroit (Chine) : Tous les achats ou presque sont fait avec le téléphone. Les gens utilisent WeChat et Wepay sur une base continuelle. Tous les billets de banques sont scrutés à la loupe, à partir de 10 yuan (2$) au 100 yuan (20$). On est au pays du thé, alors pour les amoureux du café comme moi il faut pas s’attendre d’en trouver partout. Il y a cependant des MacDonald, Starbuck dans le centre-ville et dans certains centres commerciaux. Il y a beaucoup de piste cyclable ou de plus en plus de vélo électrique circulent. On peu faire le tour de la chine en TGV en débutant à Hong Kong, Guangzhou, Chengdu, Yi’an, Beijing et Shanghai. La vitesse de point peut atteindre 300 km/h mais ils voyagent habituellement entre 200 et 250 km/h.

Le Canton Tower

 

Kanpetlet, Etat de Chin, Myanmar

Dans le but de découvrir de nouveaux endroits de l’arrière-pays et en même temps pouvoir observer les femmes aux visages tatoués, on se rend à Kanpetlet qui se situe au pied du mont Victoria et dans un parc national (Natmataung).

N’ayant pas suffisamment valider le meilleur trajet pour nous y rendre à partir de Bagan, on se rend d’abord à Mindat croyant que Kanpetlet était tout près. Ceci nous a valu une nuitée non prévu à Mindat et 5 heures dans une jeep cargo le lendemain matin. La jeep était chargée à bloc de passager et marchandises. En tout 17 personnes dans ce véhicule.

Ce petit village (Kanpetlet) n’a jamais vraiment pris son essor à cause de l’accès en route montagneuse qui en plus d’être étroit et accidenté, est complétement fermé à maintes reprises dans la saison des pluies. Avec résultat de faire grimper le prix des aliments et autres marchandises.

Les femmes tatoués.

On doit dire d’abord qu’ils sont tous âgé puisque cette pratique a été aboli dans les années 70. Il y a plusieurs histoires et légendes qui relatent de comment tout cela a commencé, et la plus part souligne que la pratique a débuté quand la fille d’un chef de village a été enlevé par un roi qui passait par là et a décidé qu’il la ramenait ( elle était belle ). Et cette jeune fille qui était malheureuse s’est échappé. Sur son retour, pour ne pas être reconnu, elle s’est fait des entailles au visage.

Apparemment, ce n’était pas la seule à être enlevé. Les rois, princes et haut dignitaires allait magasiner dans cette région ou dit-on les jeunes filles étaient extrêmement belles. Et si la famille protestait, ils pouvaient être tous abattus. Et de là la pratique de tatoués les filles en bas âges pour carrément les enlaidir a débuté. C’est la seule façon que les parents pouvaient être sûr de conserver leurs filles. Et pour ajouter à cette pratique barbare, les missionnaires catholiques garantissaient une place au ciel pour les femmes tatoués.???

On a pu converser avec une de ses dames  (avec une interprète) et on apprend qu’il n’y avait pas de discussion possible. Toutes les filles sans exceptions étaient tatouées, c’était très douloureux et durait des heures. ( les perforations faites à l’aide d’épines de canne à sucre ) Les jeunes filles était maintenues ou attachés durant l’opération.

Cette pratique est maintenant aboli (heureusement) et l’accès à ces villages est de plus en plus facile. Les routes deviennent plus carrossables et on peut traverser les cours d’eau maintenant sur des vrais ponts en béton.

Dans la vie de tous les jours, ce peuple est souriant et très accueillant. Cela fait seulement 4 ou 5 ans que les touristes étrangers parcourent ce secteur un peu reculé de Myanmar.

Un mot sur la situation politique. On apprend en Amérique que l’on propose (si ce n’est pas déjà fait) de retirer le prix Nobel à Aung San Suu Kyi puisque qu’elle n’intervient pas assez dans le conflit “génocide” opposant les Indiens du Bengal au militaire Birman.

Dans les faits Aung San a aucun pouvoir sur le miliaire et très peu sur les finances du pays. Presque toutes les personnes rencontrés adorent cette dame qui est totalement dévoués au peuple de Myanmar. Il y d’autres élection qui s’en viennent en 2020 et on peut espérer qu’elle pourra former un gouvernement qui sera au-dessus du militaire, qui selon les dires est très corrompu, investissent très peu dans leur propre pays mais plutôt à l’étranger et liquide les ressources naturelles aux ‘investisseurs chinois pour une fraction de la valeur réelle dans des ententes sombres. Les hauts placés du militaire sont tous riches à craquer.

Le conflit opposant les Rohingya (du Bengal ) est complexe. Ce peuple qui a migré vers l’Asie du Sud Est sont arrivés alors que les Anglais occupaient les Indes et le Myanmar et à cette époque c’était comme passer d’une province à une autre. Une fois les Anglais partis, le Myanmar n’a jamais reconnu le statut de résident des Rohingya. Pour eux les Rohingyas sont au Myanmar illégalement et en plus ils sont musulmans et donc avec des valeurs très différentes. On nous apprend que le taux de natalité des Rohingya est beaucoup plus élevé que les birmans et qu’ils réclament des territoires.

Ceci étant dit, les méthodes utilisées par le militaire sont certainement démesurés et barbares. Il est grand temps que cela change. Mais malgré l’opinion publique mondiale, on voit encore des choses semblables se produire en Afrique et aux Philippines. Sans compter nos voisins du Sud qui sont maintenant menés par un individu qui ressemble étrangement à un dictateur et que si cela dépendait que de lui chasserait tous les immigrants n’ayant pas la peau blanche en utilisant des moyens extrêmes au besoin.

On est bien au Canada……….On rencontre des touristes américains qui disent avoir hontes de dire d’où ils viennent et préfère dire qu’ils sont Canadiens .

Pour finir, on ne peut quitter le Myanmar sans parler de la noix de Betel. Car partout ou on va, grosse ville ou village, la noix est employé comme ingrédient de base dans une recette qui est enroulé dans une feuille et placer dans la bouche. La salive s’infiltre dans le petit rouleau et dissout les ingrédients actifs. Les utilisateurs obtiennent un “high” semblable à celui de la nicotine. Mais ce n’est pas élégant, détruit les dents et les gencives et donne le cancer de la bouche et l’estomac. Les utilisateurs sont principalement des hommes (près de la moitié ?) et quelques femmes.

Bagan, Myanmar

En bordure de la rivière Irrawaddy, un peu au sud de Mandalay se trouve la ville de Bagan.

https://www.youtube.com/watch?v=QHJq0h5hy9s

Cette ville était la capitale de l’empire Birman pour plus de trois cents ans débutant au 9ème siècle. Et au sommet de sa gloire ils avaient construit plus de dix milles temples, pagodas et monastères bouddhistes.

Bien que ce soit la deuxième fois qu’on visite cet endroit, Bagan est aussi attrayant qu’à notre première visite et pour nous présente un aspect un peu « magique ». Le décor est sublime car il reste près de 2000 structures de l’ancien empire en bonne condition.

Il y a eu deux gros tremblements de terre qui ont décimés le cheptel de temples, un en 1975 et un tour récent en 2016. Après celui de 1975 le gouvernement Birman avec l’aide de fidèles bouddhistes ont entrepris des réparations, mais comme ils ont également installé un terrain de golf et une tour d’observation au beau milieu des temples, ceci a empêché l’inscription avec l’Unesco comme site de patrimoine mondial.

Aujourd’hui, suite au dernier tremblement de terre, Unesco finance le réparation et reconstruction de 41 temples, pagodas et stupas.

https://www.youtube.com/watch?v=dFytFd_HPXs

Notre arrivée à Bagan coïncide avec le début de congé scolaire (mars,avril) et deux congés ; la pleine lune de Taboung et « Peasants Day », le tout jumelé à la fin de semaine. La ville était bondée de gens de partout au Myanmar et de touristes. Les hôtels et restaurants, les sites archéologiques de même que tous les endroits publics étaient bouillonnant de visiteurs.

Après la fin de semaine passée, on retrouve notre Bagan pittoresque que l’on espérait revoir.

Un point qui a agrémenté notre séjour à Bagan a été la rencontre d’une jeune fille (17 ans) qui aspire être guide touristique. Un vrai rayon de soleil avec des sourires à revendre et un anglais parlé acceptable.

Elle nous a approché avec sa copine qui vend des objets d’art en bambou laqué. La petite se surnomme Hnin Hnin (ou Snow Snow en anglais). Elle nous a fait découvrir plusieurs endroits qu’on avait manqué à notre visite précédente en 2013. On a aimé son style “entrepreneur” et sa franchise. Elle remet la bonne partie de ses gains à sa maman et une autre partie à sa tante. Son père ne travaille pas suite à un accident de moto.

La petite Hnin Hnin a insisté pour qu’on rencontre sa maman et nous a offert à dîner. La maison construite par son père (qui est maintenant invalide) a une fondation en brique avec des murs divisions et le toit composés de charpente de bois et surface de bambou tressé. La maman a 33 ans et sa fille 17. Deux des soeurs (de la maman) vivent juste à côté et les enfants de celle-ci se font appelés (par Hnin Hnin) cousin-brother et cousin-sister.

Visite du musée de Bagan. Le musée est un incontournable pour tous ceux qui aiment moindrement l’histoire. On peut voir de quoi avait l’ai la ville au sommet de sa gloire il y a presque mille ans et comment vivait les gens à l’époque. Leurs habillement, leur coupes de cheveux (qui étaient significatives et reliés à leur classe sociale) les habitations des rois et des riches de même que les habitations des paysans en générale. Pour ce qui est des paysans, après avoir visité des villages reculés, on se rend compte que la fabrication  de leurs maisons (apparence d’une hutte) est presque identique à celle des siècles passés.

 

 

Le Lac Inle, Myanmar

A mi-chemin entre Yangon et Mandalay le Lac Inle est un excellent endroit pour se la couler douce et découvrir en même temps comment vivent la classe moyenne du Myanmar.

L’économie de la région semble axer beaucoup sur l’agriculture et la pêche. Et on peu certainement ajouter à cela le tourisme qui grandit d’année en année. On remarque de grosses différences par rapport à notre dernière visite en 2013. Il y a plus de restaurant, hôtel et construction en générale. Aussi les habitants semblent peu distraits par les blanc becs qui se mêlent à leur train train quotidien dans les rues, au marché, sur le lac, ect…

Ici on voie un terrain fraîchement labouré et on plante de la canne à sucre. (les tiges au fond des sillons)

Le lac est situé entre deux chaines de montagnes et malgré sa grandeur 20km par 4km. L’eau est très limpide sans doute relié au fait qu’il il n’y a pas d’industries sur les berges et l’éco système parvient à filtrer suffisamment les eaux usées des habitants.

Il semble que tout le monde a le sourire. Les gens sont gentils, polis et aidants et nous saluent régulièrement.

Une excursion d’une journée sur le lac nous amène vers un village sur pilotis. Des jardins flottants, des temples et pagodas, des marchands et artisans, des hôtels, restaurants, spas, ect…

On a particulièrement apprécié voir comment des filaments provenant de tiges de fleurs de lotus sont transformés en fil et ensuite tissés pour fabriquer des robes, des foulards et autre. L’opération est très laborieuse. Un seul foulard peu compter une semaine de travail.

Aussi, on a pu arrêter chez un fabriquant de bijoux en argent et voir le procédé complet à partir du minerai jusqu’au bijou. On a pu apercevoir des femmes à long cou dans certaines boutiques de tissage. Cette pratique est maintenant presque abandonnée. De jeunes filles portent des anneaux également, mais en limitants le nombre d’anneau et ils les enlèvent régulièrement de sorte que leur cou n’est pas affaibli.

Le village ou on a séjourné s’appelle Nyaungshwe et est assez petit pour se satisfaire d’une bicyclette ou même à pied pour se déplacer. Il y a deux vignobles près du lac et on a visité un (en vélo). Red Mountain Estate produits deux blans et deux rouges. Le blanc sec était bon, les autres pas tellement. Mais on est des amateurs alors c’est peut être une question de goût. L’autre vignoble , Aythaya Wine Estate on l’a pas vu, mais on a essayé un rouge qui était pas mal du tout. C’était un assemblage de Shiraz, Dornfelder et Tempranillo.

La nourriture locale était très bonne et bon marché, il y a aussi des restaurants Français, Italien, Koréen et Indien.

Inle a été une belle expérience. On y est arrivé après 10 heures de bus en provenance de Yangon et reparti sur un autre bus vers Bagan après 7 jours.

 

Ici on voit la technique de pêche. Le filet conique est descendu rapidement au fond (dans environ 4 pieds d’eau) et ensuite les poissons captifs sont harponnés avec une lance en forme de trident.  J’ai cru voir des captures qui ressemblent à nos achigans et il y a le tilapia en abondance. Même, depuis l’introduction du tilapia, on nous dit que cette espèce écrase pas mal tout les autres. Ceci est un autre bel exemple d’introduction d’une espèce avec des effets imprévus et quasi incontrôlables.