Tokyo, Japon

Anciennement appelé Edo avant que l’empereur Meiji s’y installe en 1868 et déplace la capitale qui était au paravent Kyoto.

La ville est immense et comme on ne distingue pas la banlieue (29 millions) de la ville (14 millions), on y retrouve près de 43 millions d’habitants. Le système de transport en commun est étendu et efficace. Le souterrain a un spaghetti de rampes de métro/trains sur plusieurs niveaux et allant dans tous les directions. Ajoutons à cela le monorail et les autobus. C’est difficile les premières fois de s’y retrouver même avec l’application installé sur un téléphone. Mais les trains/bus/metros sont toujours à l’heure quasi à la seconde près.

La ville est extrêmement propre, pas un petit bout de papier au sol. Même dans les petites ruelles et dans les quartiers éloignés c’est toujours impeccable. Tout est bien rangé de façon efficace. Et en ville on voit peu de voitures ou de motos. Il y a des autobus et taxi et puis pas mal de bicyclette. Les trottoirs sont très large et peuvent accommoder piétons et cyclistes sans chicanes.

 

Et puis il y a les gens. Tout un contraste avec la Chine. Ici on ne bouscule pas, on ne crache pas, on se mouche pas en public et on respecte l’ordre dans les files d’attente. La majorité semble pouvoir se débrouiller un peu en anglais et on a pas à sortir notre traducteur trop souvent.

Les appartements et logements ou chambres sont petits mais bien organisé. La propreté dans les salles de bain est remarquable et en plus les toilettes ont presque tous des bidets intégrés….même dans les places publiques.

Les Japonais semblent apporter une grande importance au bande dessiné du genre “manga” et il y a beaucoup d’adepte de machine à sous ou figurent ce genre de personnage.

Et toujours dans le monde de la fantaisie, ils ont ce qu’on appelle des “Maid Cafe” . Dans ces endroits des jeunes femmes (très jeune pour la plus part) offre de vous tenir compagnie pendant que vous prenez une consommation.  Les établissements s’annoncent un peu partout et les filles sollicitent des clients dans la rue. Rassurez-vous, il n’y a pas de sexe rattaché à cela. Ils offrent simplement de tenir compagnie et placoter avec leurs clients dans les “cafés”. Il y a un coût bien sûr d’environ 1000 yen pour 30 minutes je crois.

On est que 4 soirs dans cette ville alors on visite principalement le centre-ville et grimpe dans la tour d’observation du Tokyo Metropolitan Government building pour avoir une vue d’ensemble. Les deux tours font 800 pieds de haut et ont chacun une tour d’observation qu’on peut accéder gratuitement. La vue d’en haut nous aide à réaliser comment la ville est étendu.

 

Un autre point d’intérêt a été le marché de poisson Tsukiji. La consommation de poisson et fruits de mer a énormément d’ampleur ici et on remarque que 3 resto sur 4 affiche principalement des menus de poissons. On n’a pas pu se rendre tôt le matin, mais on aurait pu voir arriver les fournisseurs de poissons dont certains qui livrent des thons entiers de grosseur impressionnants. L’endroit est bondé de touriste et on peu manger sur place à peu près toute les sortes de poissons ou crustacés cuits ou cru. Une belle expérience culinaire et du bonbon pour les yeux.

Le temple Asakusa Sensoji et son entourage a été également une belle sortie.

Une légende raconte que le matin du 18 mars 628 que deux pêcheurs, Hinokuma Hamanari et son frère Hinokuma Takenari ont pêché une statue de la déesse de la miséricorde Kannon, au sein du fleuve Sumida. Et ils avaient beau la rejeter à l’eau elle revenait à eux. C’est alors que Haji no Nakatomo, le seigneur du village d’Asakusa entendit parler de cette histoire, et fit un serment dévoué et passionnée à cette déesse. Il fit ensuite remodeler sa maison en temple afin que les habitants du village puisse vénérer cette déesse sur place. C’est en 645 que le temple Senso-ji fut enfin complété et ceci fait de lui le plus ancien temple de Tokyo. Il est dédiée à la déesse Bodhisattva Kannon.

Lors de la seconde guerre mondiale, comme beaucoup d’autres lieux, le temple Senso-ji à Asakusa fut bombardé par les avions américains. Il fut reconstruit à la fin du conflit et fut un symbole de renaissance pour le peuple japonais.

Et le musée des arts.(Tokyo National Museum) par une journée pluvieuse.