Xi’an, Chine

On quitte Chengdu pour se rendre à Xi’an qui se trouve à quelques 1600 kilomètres de train. La bonne nouvelle c’est qu’on y parvient en moins de 6 heures incluant plusieurs arrêts dans des plus petites villes.

Autrefois nommé Hao, pendant la dynastie Zhou, elle fut la capitale de la Chine et son histoire remonte 3000 ans dans le temps.  Xi’an est l’extrémité est de la route de la soie considérée comme ayant été « ouverte » par le général chinois Zhang Qian au iie siècle av. J.-C.  C’était l’une des Quatre Grandes Capitales Anciennes car ce fut la capitale de la Dynastie Qin et était alors connue sous le nom de Chang’an.

Comme Xi’an est notre 4ème grande ville visité, on peut maintenant y naviguer plus aisément. Le transport en commun via les métros sont relativement faciles. On se sert de nos outils google translate et google map et du language de signe pour se déplacer et se faire comprendre.

On choisit de se rendre vers quelques sites que l’on peut qualifier d’incontournable pour Xi’an et environs. Tout d’abord l’armée de terracotta. Vous avez possiblement déjà vu des montages vidéo ou l’armée de soldats en Terracotta figure. Un exemple serait : la momie.

En plus d’être un endroit fascinant pour les yeux, l’histoire qui accompagne la création de cette armée est incroyable. Construite durant la dynastie de l’empereur Qin quelque 200 ans BC, on raconte que cela a pris plus de 700,000 travailleurs pour compléter. L’empereur a fait construire cette armée pour sa seconde vie. Il y a près de 8000 soldats répertoriés jusqu’à présent et le site est loin d’être totalement excavé.

Voici certains faits que la plupart ignore. Tous les travailleurs et soldats ont été tués (enterrés vivants) pour préserver le secret. Ce site a été découvert seulement en 1971 par un cultivateur qui creusait pour un puit. (il vit toujours aujourd’hui et est célèbre) Chaque soldat est unique, a un visage différent, des couleurs différentes, et même des empreintes digitales. Toutes les statues à l’exception d’une seule (un archer) ont été retrouvées en morceaux. Cela a pris d’un mois à deux ans chaque pour les reconstruire. L’empereur n’a pas enterré que des soldats, il y a aussi des femmes, des musiciens, des artistes et paysans de toutes sortes en terracotta également. Aussi plusieurs objets et sculptures en bronze, en or et en argent.

Chaque statue avait des couleurs variés et c’est une des raisons pour laquelle les excavations sont interrompus puisqu’à ce jour ils n’ont toujours pas de procédé pour empêcher les couleurs de s’effacer au contact de l’air.

Le mur (forteresse) entourant le centre-ville a été une belle visite également. On a pu grimper dessus et louer des bicyclettes pour en faire le tour. Un rectangle de 14 kilomètres entourée d’eau avec des remparts à tous les 120 mètres qui leur permettait de repousser l’ennemi avec des arcs et arbalètes. Un bel endroit pour prendre l’air, contemplé la ville et faire un peu d’exercices.

Le Wild Goose Pagoda. Ce temple bouddhiste construit dans les années 600 durant le règne de l’empereur Gaozong (dynastie de Tang) était originalement construit en brique de terre cuite et quelques décennies plus tard reconstruit en pierre par l’empereur Wu Zetian (une femme) au début des années 700. La structure a perdu 5 étages en 1556 lors d’un gros tremblement de terre. La structure est depuis incliné vers l’ouest.

      

 

Les fleurs dans les deux photos suivantes sont des fleurs de vigne wisteria.

Le marché arabe et la grande mosque de Xi’an.

On visite le quartier musulman de Xi’an, appelé aussi le quartier Hui, c’est un quartier commercial situé près de la Tour de la Cloche et de la Tour du Tambour juste du côté intérieur de la forteresse. On y retrouve des spécialités Beiyuanmen, la Grande Mosquée et le Temple Chenghuang. Environ 20 milles musulman y habitent.

Xi’an étant le lieu de départ de la route de la soie, attirait beaucoup de commerçants arabes et persans, des diplomates et des étudiants. Beaucoup se sont graduellement installés dans la ville de Chang’an, actuellement appelé Xi’an. Ils furent les ancêtres des musulmans de Xi’an qui, aujourd’hui, ont conservé leur même quartier, leur même religion et leurs habitudes de vie quotidienne.

La rue Musulman (Huiminjie) pavée de grandes pierres, sillonne ce quartier sur une longueur de 500 m, du sud au nord. Parmi les constructions de la dynastie des Ming et des Qing, on retrouve aujourd’hui beaucoup de magasins et de restaurants musulmans. Vous pouvez acheter de petits souvenirs ou goûter des spécialités, tels que le yangrou paomo, les raviolis, du mouton frit, le Roujiamo (hamburger chinois) ou des galettes de sésame, etc. Surtout en été quand la nuit tombe, ce quartier est rempli par des habitants locaux et des touristes. Prendre un verre en goûtant des spécialités locales parmi les gens du milieu est une bonne façon de connaitre cette culture.

Des amuseurs de rues qui comme par hazard ont des scénarios semblables. Ils étaient à environ 500 mètres un de l’autre.