Chiang Mai et Pai, Thaïlande

Pour la 5ème fois, on est de retour à Chiang Mai. Les raisons sont que c’est un endroit ou il fait bon vivre, le coût de la vie est très bas, il y a beaucoup à voir du côté culturel, on mange très bien et c’est facile de se déplacer.

Cette année par contre, toute la région du nord de la Thaïlande a à composer avec un niveau de pollution très élevé en raison d’une période de sécheresse prolongée et des feux de forêts et de broussailles. Une partie de ces feux ont découlés de « perte de contrôle » de brûlage des résidus de récolte. Cette coutume, quand il fait très chaud et sec entraîne déjà beaucoup de pollution en temps normal, mais plusieurs de ces feux cette année se sont répandus de façon très importante. Et comme le vent est souvent inexistant dans ces régions montagneuses, la fumée stagne autour de la ville.

Cette situation par contre est vite oublier quand on circule à pied dans la vielle ville au travers de gens souriants, de restaurants invitants, cafés, temples les uns plus beaux que les autres et de graffiti artistique un peu partout ou on met les yeux.

Il s’agit ici d’eucalyptus arc-en-ciel (Eucalyptus Deglupta) Originaire des Philippines, mais planté un peu partout en région tropicale pour son côté décoratif.

Nos amis à Chiang Mai : Victor et sa compagne Thunya et un grand voyageur comme nous André Arbour

Les temples visités cette années ont été Wat Phrathat dans le parc de Doi Suthep et le centre de méditation de Wat Umong en compagnie de Francine et Rhéal). Deux beaux endroits dans la nature. Le premier au sommet d’une montagne et se second dans un endroit retiré ou une petite communauté religieuse bouddhiste habite. Au Wat Umong on a aménagé plusieurs tunnels pour reliés les structures et facilité les déplacements. Les tunnels sont superbes.

On s’est bien amusé Rhéal et moi avec les pigeons.

Le Wat Phrathat construit dans les années 1400 au départ pour honoré le défunt père du roi a pris 85 ans à compléter et contenait plus de 28.000 reliques du bouddha et autres objets précieux de l’époque, dont l’image de Bouddha la plus vénérée de toute la Thaïlande, le fameux Bouddha d’Emeraude

Ensuite il y a aussi le Wat Sri Suphan ou  « Silver Temple », et le Wat Pha lat.

Le temple d’argent a été construit dans les années 1500 au milieu d’un secteur de ville ou on travaille l’argenterie. Et ainsi les réparations et améliorations du site ont souvents été ornés d’argents par les travailleurs du coin. Ce n’est qu’en 2008 que le temple lui-même a été totalement couvert d’argent.

Le Wat Pha Lat est probablement un des temples les mieux cachés de la vue, et pour y accéder on descend dans une vallée par une petite route sinueus

 

Aussi cette année, après avoir entendu beaucoup de témoignages sur la visite de la petite ville de Pai sur la frontière de la Birmanie, on décide d’aller y passer quelques jours.

Malheureusement, on a choisi le pire temps pour profiter de l’endroit. Tout le reste de l’année, sauf pour mars et avril, le paysage est à couper le souffle, avec les champs en cultures les vergers d’arbres fruitiers, les montagnes, la rivière Pai et les fleurs.

On y retrouve beaucoup de jeunes voyageurs surtouts mais aussi des gens de notre groupe d’âge qui veulent s’évader de la grosse ville dans un endroit relativement tranquille et « relax ».

On s’est logé en campagne près d’une culture d’ail et avec une petite moto on a pu explorer les alentours et faire des aller retours en ville aisément.

Pas tout à fait le grand Canyon, maismle Pai Canyon est quand même d’uneugrade beauté.

Pour une vue aérienne de la région  et un lever ou coucher de soleil magique , le site du Buddha blanc appelé Chedi Phra  That Mae Yen est l’endroit. Par contre, la fumée des feux de forêts est venu réduire l’effet lors de notre passage.

Cette arbre de mangue est immense, il faudrait avoir 4 personnes avec les bras tendus pour en faire le tour.

On a retrouvé la chute Mor Pang……. à sec.

On retient de cette aventure qu’il est préférable de visiter le nord de la Thaïlande entre novembre et février. Ensuite quand la température augmente et avant les pluies d’avril et mai, on peu profiter du bord de mer ou le ciel est toujours bleu et on n’a qu’à se lancer à l’eau pour se rafraichir.