Asie du Sud Est, Siem Reap au Cambodge

On quitte Montréal le 18 janvier et cela nous amène à Bangkok le 20 au matin. On prend les premiers jours pour s’acclimater autant pour le décalage horaire que pour les températures.

Le 25 on quitte Bangkok pour se rendre à Siem Reap au Cambodge. On habite chez un résident (ex-pat Canadien) avec la formule AirBnB. On visite principalement les ruines de l’empire Khmer.

 

 

Les ruines, qu’on pourrait appeler aussi cité, s’étendent sur un vaste territoire avec en vedette les temples d’ Ankor Wat, Ankor Thom et Bayon. Tout ceci date du 12ème siècle alors que l’empire Khmer fleurissait. Le peuple Khmer couvrait tout le Cambodge, une partie du Vietnam et de la Chine également.

Chose particulière au sujet d’Ankor Wat est que ce temple érigé par le roi Khmer Suryavarman 2 était dédié au dieu hindou Vishnu. Ceci explique les fresques et sculptures qui ont peu à voir le bouddhisme. Et au 15ème siècle ce lieu sacré change de religion. ( du presque jamais vu)

Siem Reap est une assez grosse ville avec un profil bas et étendu. Pas beaucoup de bâtiment avec plus de 10 étages. Les gens sont en général souriant et aidant pour les touristes. C’est quand même remarquable de les voir aller surtout  quand on s’informe un peu sur leur histoire et le génocide relativement récent (1975) qui a éliminer près de 25% de tous les Cambodgiens.  ( si cela vous intéresse, renseignez-vous sur les Khmer Rouges menés par Pol Pot).

Au sud de la Thaïlande, la ville de Krabi 15 au 30 mars.

Au sud de la Thaïlande, la ville de Krabi 15 au 30 mars.

Après avoir passé plus de 4 semaines aux Indes ou l’infrastructure de même que les mentalités, coutumes et façons de vivre nous ont poussés à sortir pas mal de notre zone de confort, le retour en Thaïlande a été comme si en l’espace de deux heures (de vol) on retournait 75 ans dans le futur.

L’arrivée à l’aéroport, les douanes et l’émission d’un visa gratuit d’un mois se fait en quelques minutes seulement et avec le sourire.

Notre plan pour le troisième mois de notre voyage est de se la couler douce dans les Îles du sud. Mais pour ne pas se retrouver sur des plages bondés comme à Phuket ou Ko Phi Phi on choisit plutôt une ville assez petite et rustique appelé Krabi.

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L’endroit est très propre, peu dispendieux et donne accès à plusieurs plages voisines. On peut sauter sur un bateau pour aller séjourner sur un grand choix d’îles à quelques minutes seulement de navigation sur des barques qu’on appelle ‘Long Neck Boats’ avec des systèmes de propulsion assez remarquable.

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La formation rocheuse ici est très particulière et vous l’avez probablement déjà vu un peu dans des films comme ‘The Beach’ avec DeCaprio et ‘James Bond The man with the golden gun avec Roger Moore. Sinon, une brève description serait; des falaises à couper le souffle, une eau bleu turquoise et des belles plages de sable blanc. Les falaises attirent des amateurs (et experts) d’escalade d’un peu partout dans le monde.

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L’endroit a également de l’histoire. Et quand on dit histoire, je veux dire 25 à 30 mille ans avant Jesus Christ. Il y a des cavernes et grottes un peu partout dans la région et on peut en visiter ou on a retrouvé des ossements d’homo sapiens vieux de dizaines de millier d’années. On a fait des moules des vrais ossements, et on y retrouve des reproductions de ce que les archéologues ont retrouvés. Certaines autres cavernes ont servi de refuge pour des militaires vers la  fin de la seconde guerre mondiale. Et une appelée Viking cave ou on retrouve d’anciennes peintures sur les murs qui illustrent des bateaux de type Européens d’il y a plusieurs siècles.

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La population ici est musulman ou bouddhiste à 50/50 environ. La dame qui nous héberge au Krabi ‘Nature View Guesthouse’ est musulmane. Elle est charmante, parle bien l’anglais et a un bon sens de l’humour. Sur l’île la plus proche, on entend souvent quand ils (les musulman) récitent leur prière sur les hauts parleurs de la mosquée.

On prévoit demeurer ici encore quelques jours puis retourner à Bangkok pour sauter dans l’avion qui nous ramènera dans la belle province. On aura absorber pas mal de soleil d’ici là. Et il y a plein de choses pour nous occuper. Comme par exemple la population de singes qui ne cessent de nous impressionner. N’allez surtout pas oublier votre sac de provisions sans supervision sur la plage….

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Le Festival Holi 5 et 6 mars et retour sur notre excursion en Indes 14 mars 2015

A l’approche de l’équinoxe dans une période de pleine lune, les hindous ont le festival Holi. La fête célêbre la fin de l’hiver et l’arrivée du printemps. C’est un festival de couleurs qui commence le soir par des feux de camps ou les gens vont chanter, rire, danser (et prendre un p’tit coup). Il y a également une signification religieuse à cette fête et c’est une occasion de faire la paix et pardonner afin de mieux recommencer la nouvelle saison.

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Sonu

Sonu.

Nous avons rencontré ce chic type à Delhi alors qu’on arrivait de Kolkata un peu à bout de souffle. Sonu est un chauffeur de taxi qui est à l’emploi d’une petite compagnie qui ”loue” ses services et un véhicule à un tarif journalier très raisonnable. A partir de cet instant, notre excursion est devenue beaucoup plus facile. Sonu possède une bonne maitrise de l’anglais et avec ses 15 ans d’expérience de conduite un peu partout aux Indes, il nous a fait bénéficié  de précieux conseils et mise en garde. En plus, le type a un sens de l’humour hors du commun et n’est pas un fanatique religieux. Il est un bon pêre de famille et parle à sa femme à tous les jours. Cela nous a fait un peu de peine de le laisser car on avait l’impression de laisser un ami.

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Au lendemain des feux, c’est maintenant le temps de jouer. Tout au long des dernières semaines on a pu voir des réserves de poudre de tous les couleurs s’empiler dans les kiosques de tous les marchés.

Et comme chaque passant devient une cible potentiel pour se joindre de force aux festivités, on a plutôt utilisé la stratégie de notre bon ami Sonu et un de ses acolytes  qui a été de faire la fête nous-même et si possible  capturer des passants pour les joindre à nos festivités.

Disons que les résultats ont été pas mal colorés. Vous pouvez copier le lien suivant vous voir de vous même :

https://www.youtube.com/watch?v=eY2V61PlaUs&feature=youtu.be

Notre séjour aux Indes n’a pas été de tout repos car pour en voir le plus possible on a changé de ville en moyenne aux deux jours. Pas évident d’absorber et comprendre tout ce qui se passe autour de nous. C’est une civilisation avec beaucoup d’histoire et ils sont très croyants. Les légendes font partis du quotidien et on mêle à cela les traditions et croyances transmis de père en fils depuis des milliers d’années.

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Les Hindous à 95% se font mariés par leurs parents et cela peut être arrangé en très bas âge. Les femmes Hindous sont en général toutes bien habillées dans des costumes colorés et portent quasi toutes plusieurs bijoux en or. On dit que si toutes les femmes en Inde vendaient d’un coup leur or, le pays pourrait acheter en argent  comptant plusieurs des pays voisins. On parle de dizaines de trillion de dollars.  Cela nous porte à réfléchir quand on voit de part et d’autre l’extrême pauvreté.

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Et dans les villes, l’expression ‘’être dans la rue’’ ici prend tout un autre sens. Une quantité incroyable de gens, dorment, mangent, travaillent et se lavent dans la rue. Pas de privé pour ces gens-là.

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Pour des nord-américain comme nous, il y a la propreté et les senteurs qui choquent. Les eaux usés qui en plus d’être à la surface, souvent débordent et ruissellent un peu partout. Il y a les excréments de vache, bœuf, dromadaire, éléphant, chiens, singes (et humains) qu’il faut contourner quand on se déplace. Des rivières qui n’ont pas l’air de couler tant qu’il y a de déchets qui y flottent.

Mais ceci est la description de la vie en ville. Et malgré tout cela, on semble avoir encore plus le sourire facile qu’au Canada. Nos valeurs en prennent un coup !

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Et il y a la campagne….heureusement. Quand on s’éloigne un peu des villes et que la population par km/carré diminue, on retrouve une façon de vivre qui s’approche un peu de celle de nos campagnes Nord-Américaine et probablement celles d’Europe aussi. A l’exception que l’élevage et la culture sont pas mal moins mécanisés que nous.

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Ce que l’on voit aujourd’hui nous semble être une population qui commence à peine à sortir de dizaines de décennies d’abus de Rois, Empereurs et Maharaja qui ont vécus et vivent encore dans l’opulence au détriment de leur peuple. Et même si l’on pense que notre classe moyenne diminue de plus en plus, cela n’a rien à voir avec le régime Indien, ou la tarte ressemble à 1% de riches, 5% de classe moyenne et 94% de pauvres !!!

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On voit souvent ici des bannières qui affichent le titre ‘’Incredible India’’ et l’expression est bien choisi. Des beautés à couper le souffle d’une part et une laideur hors du commun de l’autre. Mais pour rester dans le positif, il y a de plus en plus d’enfants sur des bancs d’êcoles, et le World Wide Web s’infiltre de plus en plus. Et on sait que les gens instruits sont plus difficilement manipulés.

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Varanasi les 10,11,12 Mars.

Varanasi est notre dernière destination à visiter aux Indes et compte tenu de son histoire vieille de près de 3000 ans et sa signification spirituelle pour le peuple Hindou (80 % des Indiens pratique l’hindouisme) on a décidé de prendre 3 jours à cet endroit. La ville compte plus de 3 millions d’habitants et se déplacer du point A au point B peut être très ardu par moment. Il y a une énorme gare de train, une gare d’autobus et un aéroport pour accommoder tout le va et vient continuel.

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La ville est dédié aux Dieu Shiva qui selon ce que j’ai compris est le Dieu de la destruction (avec son troisième œil) et de la reconstruction. Il est le Dieu qui met fin à l’univers et commence un nouveau cycle de vie.

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Des pèlerins de partout aux Indes y viennent pour se purifier dans le Gange ou pour déposer les dépouilles d’un proche. D’après ce qu’on nous a dit, de remettre les cendres d’un proche dans le Gange à cet endroit vient quasiment lui garantir une place au ciel. Alors, pas besoin de vous dire qu’il y a une liste d’attente.

Les plus fortunés font transporter la dépouille de leur proche ici pour être incinér et ensuite les cendres sont déposées dans la rivière. Pour les moins bien nanti, ils font incinérés les corps dans leur ville ou village et se déplace ensuite à Varanasi pour y déposer les cendres. Les pauvres eux ne se déplacent pas du tout.

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Il y a une quantité très importante de touristes qui viennent assister discrètement ( pour la plus part) aux cérémonies. On peut louer une petite embarcation à rame pour nous emmener sur le Gange au coucher ou au lever du soleil.

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Il y a deux ou trois kilomètres en bordure de la rivière qui sont aménagés avec des marches et plateaux bétonnés qui permettent de prendre de belle marche à tous heures de la journée. Le matin principalement on peut voir la population locale descendre les marches et entrer dans la rivière pour se laver et laver leur linge. Ils ont développé une technique pour y arriver sans se dénuder. Les hommes en short ou caleçon et les femmes en tunique.

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En marchant, on peut facilement tomber sur des sites de crémation. Quand c’est le cas, on essaie de respecter les familles qui sont en deuil. Et de ne pas trop paraitre voyeur.

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Il y a évidemment plusieurs temples et un fort dans la ville, mais comme on en a vu une multitude en voyage, on a passé là-dessus. On est plutôt allé en campagne rencontrer une petite famille qui faisait du sucre brun à partir de la canne à sucre. Ce qui était intéressant dans leur système est la simplicité du four pour la cuisson. Ils utilisent un button de terre dans lequel il y a un trou pour assoir la marmite et un autre trou pour une cheminée. Dans le devant de la butte il y un trou presque horizontale pour introduire le combustible qui dans ce cas-ci est la pulpe séchée de la canne à sucre.

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Khajuraho les 8 et 9 mars ( 18 ans et plus )

Le groupe de monuments dans la ville de Khajuraho fait partie des sites protégés par l’Unesco. Les temples sont d’origine Hindou et Jain et furent construit à la fin du premier millénaire (950-1050).

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Compte tenu de l’âge de ces monuments, c’est très étonnant de voir que le tout est en si bonne état. C’est l’endroit où la décoration des bâtisses (surtout les sculptures) est le plus détaillé et mieux préservé. Sans doute qu’il y a eu du travail de restauration au fil des ans, mais plusieurs bâtisses ont plus l’air de 50 ans plutôt que mille ans.

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Également, cette destination est très convoitée par les touristes pour ses sculptures érotiques ( même pornographiques ) que l’on retrouve sur plusieurs des monuments. Pour une cité qui était dans le temps la capitale religieuse des Chandelâ, il semble que ces sculptures qui montrent en détail toutes les positions du Kama Sutra et mêmes des scènes de bestialité n’étaient pas condamnés par les autorités du temps. On nous raconte qu’à l’époque, la vue de ces sculptures stimulait l’imagination des résidents qui retournaient ensuite dans leur demeure pour agrandir la population de payeur de taxes.

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Agra vers Orchha, 7 et 8 Mars 2015

On quitte Agra et prend la direction sud vers Orchha. Après avoir passé deux semaines dans l’environnement aride du Rajasthan, le décor vert, montagnes et rivières sont bienvenus.

La ville  d’Orchha est bâti du long d’une belle grosse rivière qui s’appelle Betwâ.  Et dans un élargissement de la  rivière on retrouve le fort d’Orchha. A cause de son emplacement éloigné, la ville a subi moins d’invasion et de saccage. Les bâtisses et monuments n’ont pas eu besoin d’être restaurés pour la plus part.

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On visite le Jahangir Mahal, le temple Laxmi et le Chhattri qui est un ensemble de cénotaphes (tombeau) ou ont été placés la royauté qui se sont succédés à cet endroit.

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C’est une ville plutôt tranquille ou on peut observer les résidents faire de la pêche ou se baigner dans la Betwâ qui me semble être limpide et sans déchets. On a planifié qu’un seul jour ici, mais on aurait très bien pu y rester la semaine pour relaxer un peu.

Le puit de Chand Baori et le Taj Mahal. Agra les 5 et 6 mars 2015

Le puit a été construit par le roi Chanda dans les années 800. Au départ il y avait véritablement une source d’eau, mais actuellement cette source n’est plus et il n’y a que de l’eau stagnante mélangée avec de l’eau de pluie et comme il ne pleut pas souvent dans le coin, on peut oublier la baignade à cet endroit.

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Non, cette vielle dame n’est pas la femme de l’empereur de Star Wars.

N’empêche que dans ses bonnes années la température sur les plateformes du bas était toujours fraîche et le roi et la reine avait des quartiers de construit là pour se détendre. On y faisait également des fêtes et rassemblements. Il y a 3500 marches tout autour et on peut descendre l’équivalent de 13 étages pour arriver au puit.

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Le Taj Mahal, bâti en 1653 a pris 22 ans à compléter et employait près de 20,000 artisans. Le roi l’a fait construire en mémoire de sa troisième femme ‘Mumtaz Mahal’ que l’on disait d’une incroyable beauté. Elle est décédée dans la trentaine. Il était follement amoureux d’elle et sur son lit de mort il lui promit deux choses ; bâtir un temple en sa mémoire et ne pas prendre une autre femme après elle.

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La plupart d’entre nous savons que le Taj Mahal est l’une des 7 merveilles du monde. Mais peu de gens savent les détails de ce chef d’œuvre de beauté et architecture. En voici quelques-uns ;

Le temple entièrement en marbre, incrusté avec des centaines de milliers de pierres précieuses et semi-précieuses. C’est d’ailleurs la raison principale que cela a pris autant de temps à construire.

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Les quatre tours en périphérie sont à 85 degrés au lieu de 90. Si l’une d’elle s’écroule, cela sera du côté opposé au temple.

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La base du Taj Mahal a été conçue avec une technique de protection sismique. Sous la bâtisse, il y aurait près de 1000 puits dans lequel on aurait inséré du bois d’acajou et d’ébène (au diable les dépenses). Ce type de bois est presque indestructible tant qu’il a les pieds dans l’eau. Et puisque le temple est bâti près de la rivière, le bois ne se détériore pas. Tout ceci fait office de drainage et de ‘suspension’ en même temps. A noter qu’il y a quand même un peu d’inquiétude pour l’intégrité de la base puisque les chercheurs doutent qu’à l’origine le niveau de la rivière ne descendait pas aussi  bas qu’aujourd’hui.

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La Taj Mahal est fermé tous les vendredis pour réparation. La raison principale serait pour remplacer des pierres précieuses que des visiteurs arrachent avec des couteaux ou des clefs. Il y a toute une équipe d’artisans qui façonnent sur mesure les pièces manquantes et les recollent avec une colle de leur fabrication et pour laquelle ils n’ont pas voulu nous donner la recette. ( comme le colonnel d’ailleurs )

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Parc National de Keoladeo. 4 mars 2015

Le parc national de Keoladeo dans le Rajasthan est un sanctuaire pour plus e 230 espèces d’oiseaux et certains ornithologues réputés lui donne la première place au niveau mondial. En plus des oiseaux, on y retrouve toutes sortes de bêtes et bestioles ; chacals, léopards, sangliers, antilopes, chevreuil, serpents, lézards, tortues, poissons et insectes.

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Comme le parc est sur notre chemin en direction d’Agra, on y passer quelques heures, malgré qu’on arrive au beau milieu de l’après-midi et le soleil plombe pas mal fort.

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Au bout de quelques minutes seulement, on en a plein la vue. Et avec le soleil qui se couche à 6h, on ne peut que regretter ne pas avoir un jour ou deux complet pour explorer d’avantage.

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Le parc est un sanctuaire depuis 1971 et comme la chasse est interdite ici  ainsi que partout en Inde, on peut voir que les animaux semblent pas très nerveux avec la présence de l’homme. Mai cela doit être une autre histoire à la tombée de la nuit avec les gros prédateurs qui entrent  en jeux.

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La capitale du Rajasthan ; Jaipur la ville rose. 2 et 3 mars 2015

La ville surnommée ‘ville rose’ à cause de sa couleur ambrée est de loin la plus grosse du Rajasthan. On y visite un autre fort nommé : Amer Fort et le ‘City Palace’ qui est en plein centre de la ville.

La visite du fort, aurait été semblable à bien d’autres forts de l’Inde, mais cela n’a pas été le cas principalement à cause de la horde d’éléphants utilisés pour véhiculer les touristes. La côte pour nous rendre au fort est peu abrupte et pour les touristes, monter un éléphant pour se rendre en haut ajoute énormément à l’expérience.

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Pour notre part on a monté à pied pour pouvoir photographier ces bêtes spectaculaires. Par endroit le sentier était très étroit avec des éléphants qui  allaient dans les deux sens et on craignait être écrasé ou piétiné. Certains touristes montraient leur étonnement de nous voir parader si près de leur pattes.

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Dans les faits, je crois que ces bêtes sont plutôt intelligentes et n’auraient pas poser une patte sur nous, mais j’était quand même un peu inconfortable par moments. Patricia elle, semblait ignorer le danger et leur passait presque entre les pattes pour prendre des gros plans.

Le centre-ville est agréable à marcher et à voir. Il y a une loi en vigueur qui oblige tout le secteur d’afficher la couleur ambre pour conserver son cachet spécial.

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Après deux jours, on quitte en direction d’Agra (ville du Taj Mahal) mais avant on fait un stop au ‘Monkey Temple’. Le temple de même que quelques maisons voisines sont un refuge pour les singes et un site touristique très fréquenté. Les habitants des maisons abandonnées en périphérie ont été relocalisés au frais du gouvernement. Les singes pillaient les maisons et les habitants avaient constamment à défendre leur biens avec la manière forte…

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Jodphur à Udaipur à Pushkar 28 février et 1er mars

On quitte la ville en bleu pour Udaipur. On est toujours dans notre tour de l’état du Rajasthan et les dromadaires sont omniprésents comme bête de somme et transporteur. À Udaipur, on commence à voir des éléphants en ville. Ils nous semblent être utilisés pour distraire les touristes plus qu’autrement, (travail) mais c’est quand même surprenant de les voir déambuler dans les rues au travers des autos, camions, motos ect..

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On visite le temple Jagdish et le City Palace Museum. Cette ville est place en bordure d’un lac et comme on est encore en région désertique cela fait d’elle une destination de choix pour les touristes.

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On reprend la route vers la capitale du Rajasthan, Jaipur. Mais un incontournable chemin faisant est la petite ville de Pushkar. On y parvient en coupant au travers d’une chaîne de montagne et la ville est aussi bordée par un lac dans une vallée. Cette ville et son lac sacré est assez spéciale. En plus d’être un endroit de pèlerinage pour les hindous, il semble qu’une communauté de touristes ‘hippy’ s’y est installée. On retrouve pas mal de jeunes et moins jeunes habillés comme dans les années 60 et d’autres ont revêtus des habits indiens. Ils sont campés dans des genres d’auberges à proximité du marché et du lac.  Des pratiquants hindous de plusieurs villes voisines viennent ici pour remettre les possessions de leurs défunts en offrande.

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Nous, on a bien apprécié siroter une bière froide sur une terrasse au coucher du soleil et se perdre un peu dans le marché.

Jaisalmer à Jodphur. Rajasthan 26,27 février

Un peu avant d’arriver à Jodphur, on fait un arrêt pour visiter le cénotaphe de Jaswant Thada. Ce monument fait entièrement de marbre est un bel exemple du génie architectural des Indiens. Le maharaja Sardar Singh l’a fait construire en mémoire de son père.

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On visite un autre fort. Il s’agite du fort Mehrangarh. Ce fort, bâti 400 pied au-dessus de la ville était pratiquement impénétrable. Pour avoir accès on doit passer par 7 portes immenses en bois renforcis d’acier. La méthode du temps pour les franchir était de foncer dedans avec un éléphant blindé (ancêtre des chars d’assaults). En plus de la résistance de ces portes, on y parvient à flanc de colline et si cela n’était pas assez, les portes sont tournés à angle droit avec le chemin qui y mène afin que l’éléphant ne puisse pas foncer à pleine vitesse.

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Jodphur la ville bleu.  Et pourquoi bleu ? Cela vient d’une entente prise avec les ennemis du temps d’épargner les prêtres et religieux. Les bâtisses peinturer en bleu indique qu’on ne les touche pas. Petit à petit, les voisins ont compris l’astuce et certains ont commencés à peinturer leur résidence en bleu pour éviter d’être attaqué. Maintenant, la couleur bleu est symbolique et elle représente un genre d’emblème de la ville.

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Mandawa à Bikaner et Jaisalmer. Rajasthan 23,24,25 février

On se dirige vers le centre du désert Thar. Et à proximité de Bikaner, on arrête dans un petit village pour voir le temple Karni Mata (temple des rats). Il y a un lien entre une incarnation de la déesse Durga et les rats qu’on a pas très bien compris, mais les gens font des prières ici et si par chance vous apercevez un rat blanc parmi la population du temple, vous êtes béni (chanceux). On a  pensé en peinturer un pour les rendre tous heureux 🙂

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A Bikaner on visite le fort Junagarth qui a été construit dans les années 1500. Il semble que chaque grosse agglomération dans le Rajasthan possédait son fort. Ce qui témoigne de leur passé tumultueux de guerres de pouvoir qui se déroulaient une après l’autre. Les forts sont tous grandiose et étaient construits par les citoyens qui étaient simplement nourris comme compensation.

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On quitte Bikaner pour se déplacer à Jaisalmer qu’on appelle la Cité d’Or. Ici on est proche du Pakistan. Du moins, de ce que l’on comprend, 100 km c’est très près quand il s’agit de votre ennemi juré. Il y a une base militaire en banlieue de la  ville et on peut voir des convois et avion de combat se déplacer de temps à autre.

Mise à part cet aspect, Jaisalmer est une ville paisible et même romantique.  C’est une petite population, c’est propre et peu bruyant. Le panorama est magnifique avec le fort qui surplombe la ville et les dunes de sables au loin. En arrivant on visite le cimetière de Bada Gagh. L’endroit est vraiment superbe. Les monuments et structures sont en grès (sandstone) sculpté, ce qui cadre bien avec le panorama  de désert. Comme le site a été construit pour abrité des gens riches et célèbres (royautés) il est utilisé également comme décor lors de mariagee ou fêtes de famille.

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Le fort, est sans doute le plus beau qu’on a vu jusqu’à présent. Et la raison principale est qu’il est habité. Plusieurs milliers de gens y vivent. Les rues sont extrêmement étroites et les autos ne peuvent pas y circuler. A l’intérieur, certains descendants de royauté (maharaja) y habitent encore.

On fait une excursion dans le désert, et en chemin on arrête dans une ville fantôme appelé Kuldhara. L’histoire (ou légende) nous apprend que la tribu qui y habitait ainsi que 83 autres villages de cette même lignée ( les Paliwals) ont tous disparu dans une seule nuit !

Lors d’une visite, un conquérant de mauvaise réputation et qui ‘’aimait’’ beaucoup les femmes, aurait aperçu une jeune fille désirable dans le village. Mais cette jeune femme était la fille du chef et il a refusé de la laisser partir à moins qu’elle soit mariée. Le tyran remit alors au chef un ultimatum de 24 heures pour obtempérer. Sachant qu’il ne pourrait résister à l’invasion qui suivrait, le chef a consulté tous les autres chefs Paliwal des autres villages et la décision a été de quitter les lieux durant la nuit. Tous les 84 villages ont quittés dans une seule nuit et personne ne sait où ils sont allé même en date d’aujourd’hui.

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Après la visite de Kuldhara on se rend dans une section du désert où il est possible de monter des dromadaires et nous rendre parmi les dunes de sable pour prendre de belles prises de vues de fin de journée. Ces bêtes sont assez spectaculaires (et bizarres selon moi) mais sont le véhicule idéal pour circuler sur ce terrain. En revenant au point de départ, on soupe avec de la nourriture locale et assiste à des danses et de la musique de Gitans (Gipsy). Jaisalmer nous aura donné de beaux souvenirs.

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En route vers le Rajasthan 22 février

On quitte Delhi et on se dirige vers l’ouest. On entre maintenant dans le district du Rajasthan et à pas plus d’une heure de route, on commence à  voir des dromadaires. Ils sont attelés à des charrettes généralement avec des gros pneus pour pouvoir circuler dans des terrains sablonneux.

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En route on voit aussi un interminable défilé de gens qui marche dans des habits colorés et portant des drapeaux. En s’informant, on apprend qu’ils sont en route (à pied) vers un temple ou une cérémonie religieuse annuelle a lieu en l’honneur de Jambheswar (un saint Hindou). Certains marcheront près de 250 km dans 5 à 6 jours pour arriver au but. Un peu comme dans un marathon, les passants les encouragent et leur apportent des vivres, de l’eau et leur fournissent des abris pour passer la nuit.

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Vers la fin de la journée on arrive dans la ville de Mandawa. Le village qui a déjà été un poste d’échange ou des caravanes venant de la chine et du moyen orient s’arrêtait pour vendre leurs produits. Suite à cela on y construit un fort dans le années 1800 et le village a pris de l’expansion. Aujourd’hui le village est réputé pour ses Havelis qui avaient été  érigés par la haute gomme  du temps mais sont maintenant abandonnés. Plusieurs des fresques ont été ‘rafraichis’ par des talents locaux au fur des ans.

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New Delhi… 18,19,20 et 21 février

Sur certains aspects comme les bâtisses, les rues et l’activité en général,  le vieux Delhi peut ressembler à certains coins de Kolkata et aussi Mumbai. Mais dès qu’on entre dans New Delhi, on a l’impression de sauter 50 ans dans le futur.  On est maintenant dans le 21ème siècle avec des bâtiments modernes, des métros, cinémas et grands magasins.

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Le centre de New Delhi est disposé en rond un peu comme Paris et on retrouve d’ailleurs à l’image de l’Arche de Triomphe, le India Gate. Mais pour nous rappeler ou nous sommes, au travers les voitures, les taxis et camions, les charrettes tirés par des bœufs se font une place également.

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C’est une ville de 11 millions d’habitants et 23 millions avec la banlieue. Alors pas besoin de vous dire que les heures de pointe sont infernales. Nous avons beaucoup circulés en métros quand on a pu et cela, en plus d’être rapide est peu coûteux.

Des sites où il y a des constructions grandiose ne manquent pas et par exemple pour en nommer un, ‘’Le Red Fort’’ est immense. Le Château Frontenac aurait l’air d’un jouet à ses côtés. Le temple Akshardham est un autre exemple de construction très imposante. Et la mosquée Jama Masjid qui est la plus grande mosquée aux Indes.

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Delhi ne manque pas de choses à voir, mais on a hâte de s’échapper de la grosse ville vers des sites plus pittoresques du Rajasthan.

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Nous avons visité un parc qui avait comme pièce centrale le tombeau de Mahatma Gandhi. Voici une de ces citations : “Vis comme si tu devais mourir demain. Apprend comme si tu devais vivre toujours”.

Kolkata et le train vers Delhi. 14,15,16 et 17 février

Après deux ou  trois jours dans Kolkata on devient un peu plus confortable avec notre environnement. On pourrait passer des journées complètes à observer le train -train ­­ quotidien des gens du secteur. Des travaux d’aqueduc sans excavatrice (à la pelle) le triage des ordures en bordure de rue à tous les matins, l’installation des kiosques ect…

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La ville s’active vraiment à compter de 10 h AM. Avant cela, même des cafés sont fermés. Il y a des exceptions à la règle mais en général il  ne faut s’attendre d’accomplir grand-chose avant cela. Un autre point favorable est que les autos cessent de klaxonner après 11h le soir. Ce qui fait que cela devient paisible la nuit.

Avant de quitter pour Delhi, on visite le ‘South Park Cemetary’ qui a débuté en 1767 et fermé en 1840. A cette époque on y enterrait principalement des gens (pour la plupart des Anglais) importants et des hauts gradés militaires. Les tombes sont impressionnantes et maintenues en bon état par :  Archaeological Survey of India. Certaines personnes croient que cet endroit est hanté. Il y a aussi un ‘Pet Cemetary’ à Kolkata et nous essaierons de le visiter quand on quittera les Indes.

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Le train

L’embarquement se fait à 9h50 le matin et la durée prévue est de 27 heures. Le train est divisé en compartiment de 8 personnes et on a la chance de tomber sur une famille charmante qui va séjourner chez leur fils à Delhi. Ces gens ne parlent pas un seul mot d’anglais mais on parvient quand même à mimer certaines de nos interrogations.  Ils sont très souriants et semblent nous vouloir du bien.

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Le train  fait de multiples arrêts dans à peu près toutes les petites municipalités en route. En bordure du rail on peut voir plusieurs champs en culture et des éleveurs de bétails. A plusieurs endroits on aperçoit des travailleurs (surtout des femmes) qui font sécher ce qui semble être des bouses de vache. Ils sont ensuite empiler de façon très ordonnées. Dans les faits, les femmes ramassent les bouses et les mélangent avec de la paille pour ensuite former (avec leurs mains) des galettes qu’ils font séchés au soleil. Ces galettes sont vendues comme du bois pour chauffer et cuisiner.

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On arrête également un bon moment car la brume est trop épaisse…. Trente-quatre heures plus tard on arrive à  Delhi. On avait déjà réservé une chambre d’hôtel sans savoir que cela serait dans un endroit plutôt défavorisé. On prend un tuk-tuk de noirceur et le chauffeur a de la peine à  trouver mais en s’informant quelques fois à des passants, il y parvient. Ouf ! On va bien dormir à  soir.

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Kolkata, Inde 10,11,12 et 13 février.

Le vol de nuit Bangkok / Kolkata arrive à destination à 3h30 am et comme on est un peu frileux de circuler dans cette méga-ville à  la noirceur, on décide d’attendre la clarté.

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Kolkata compte près de 5 millions d’habitants en ville et un autre 9 millions en banlieue. La première chose qui nous frappe est le bruit et la deuxième est la circulation. Il y a énormément de taxis. Des blancs qui sont relativement moderne (15 ans ou moins) et ont des compteurs pour facturer. Vient ensuite les jaunes qui sont des années 50 pour la plupart et ensuite les trois roues, les tricycles, les rickshaws et des vaches à l’occasion. Tout le monde on la main sur le klaxon et se comporte comme si ils étaient dans une course à obstacles. Au début on grinche des dents quand on passe proche d’accrocher un passant ou un autre véhicule, et comme cela ne semble pas se produire, on relax un peu.

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On prend les premiers jours pour s’acclimater avec l’endroit. Il y a énormément de gens qui vivent  dans la rue. Ils dorment, mangent et se lavent dans la rue. Il y a des anciennes pompes à eau (manuelle) qui servent à ces besoins. On voit très peu de touristes dans nos sorties.

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On a pris facilement une dizaine d’heures pour installer des ‘sim card’ dans nos téléphones. Ici on ne fait rien sans passeport, cela le prend partout, même pour louer une petite chambre bon marché dans une auberge.

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Jusqu’à présent, on a visité des marchés, la maison de Mère Theresa et la gare de train.  Le réseau de train est énorme et complexe en Inde et cela nous a pris quelques heures pour nous démêler avec cela. On a finalement acheté un billet pour Delhi qui part lundi et va parcourir 1600 km pour la somme de 12$ par personne. La durée est 27 heures.

On planifie aujourd’hui de visiter quelques sites dignes de mention dans la région, et pour cela on embarque dans une embarcation sur le fleuve Hooghly.

On doit être prudent quand on sort nos caméras. Il y a des interdictions de prendre des photos dans plusieurs endroits inattendus. Pas de photos dans la  gare de train, dans le MacDonald ??, dans l’aéroport, dans certains restaurants également. Aussi plusieurs habitants de la rue deviennent agressifs si on les pointe avec un objectif.

 

Chiang Mai et son charme. Février 8 et 9

Chiang Mai, qui veut dire la fleur du nord en thaïlandais est une ville très charmante. C’est une ville énergique et en expansion mais dans laquelle on peut circuler sans soucis et aisément. D’ailleurs, après avoir visité plusieurs villes du pays, l’expérience acquis en Thaïlande nous permet de se rendre compte que ce charme provient du fait que les gens sont très respectueux, et en plus d’être patients, sont du genre ‘vivre et laisser vivre’.

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On a voyagé en autobus, train, métro et avion souvent pour de très longues heures avec des thaïlandais de tous les âges. On entend personne crier, pas d’enfants qui pleurent (sont-ils mieux élevés?) pas d’impatients et pas de confrontations. Et devant eux défilent des ‘farangs’ (mot utilisé pour les étrangers blancs-becs ) qui s’affichent avec peu de pudeur dans des accoutrements souvent provocateurs et il n’y a pas de pointage du doigt ou chuchotement quand ils ont le dos tournés.

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En d’autres mots ils vivent leur réalité et laisse les autres faires ce qu’ils veulent sans  critiques. Par exemple, vous circuler sur la route à contre-sens ? Ils vont ralentir ou arrêter pour laisser retourner votre véhicule. Pas de poing en l’air ou de coups de klaxons et pas de jurons.

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Naturellement, ils ne sont pas parfaits et leur histoire est parsemés de querelles avec leurs voisins ; Laos, Cambodge, Vietnam et surtout la Birmanie (leur ennemi juré). Alors c’est possiblement l’ère Bouddhiste qui a commencé 543 ans avant l’ère Grégorienne (la nôtre) qui aurait évolué en Thaïlande au moins, vers la mentalité d’aujourd’hui.

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Festival de fleurs de Chiang Mai , 5,6 et 7 février

A tous les ans, après la saison froide (froid ici est relatifJ) a lieu le festival de fleurs dans la première fin de semaine de février. Et plus on s’approche de cette période, plus la ville est décorée. Un peu à l’image du Québec, qui à peu près dans la même période son carnaval d’hiver, Chiang Mai elle a son ‘festival’ de fleurs.

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Cela débute le vendredi soir avec un ‘pageant’ (concours de beauté) pour élire une reine. Ensuite, le samedi matin, il y a une parade ou en plus de nombreux chars allégoriques totalement recouverts d’arrangements floraux, il y a des représentants de toutes les tribus locales qui déambulent vêtus de leurs plus beaux habits et bien sûr des fanfares et tambours pour soulever la foule.

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La parade se rend vers un parc ou des spectacles et activités ont lieu toute la fin de semaine. Il y a plusieurs cultivateurs/exposants de fleurs et arbrisseaux qui participent à des concours et présentent leurs produits. Le site du parc est aussi un bel endroit pour se prélasser à l’ombre dans le plus chaud de la journée.

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L’endroit est également aménagé avec une sélection incroyable de kiosques ou on peut déguster à peu près n’importe quelle sorte de cuisine ou simplement siroter une grosse bière. ( Singha, Leo ou Chang ).

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Le marché du dimanche, Chiang Mai 4 février.

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Le dimanche à compter de 17h00 environ on ferme environ un kilomètre de l’une des rues centrale de la vielle ville pour un marché à ciel ouvert.

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On y retrouve un peu de tout, mais surtout de l’artisanat. Le marché attire une quantité phénoménale de gens de la place ainsi que de touristes. Les exposants proviennent d’un peu partout dans la province et de plusieurs tribus ; Karen, Lanna, Hmong, Lisu, Akha, Mien et Padaung.

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C’est une expérience riche en découvertes et plusieurs artistes sont à l’œuvre sur place. Par contre, il ne faut surtout pas avoir une tendance agoraphobe, ou même un peu claustrophobe car par endroit on peut à peine se déplacer.

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Le parc ‘Doi Inthanon’ , Chiang Mai 31,1,2 et 3 février

Le 7 ème roi de Chiang Mai ”Phra Chao Inthawichayanon”  affectionnait particulièrement la forêt et la nature. Et durant son règne il fondit le parc Doi Inthanon vers la fin des années 1800.  Il a d’ailleurs demandé à sa fille d’y déposer ses restes après sa mort. (1896)

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Ce roi, a été le dernier du règne Lannathai. Sa fille, princesse ‘’Dara Rasmi’’  a par la suite épousé le roi ‘’Rama V’’ de Bangkok et cette région perdit son indépendance.

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On fait la location de scooter pour la visite, et un peu plus de deux heures plus tard on parvient au point le plus haut de la thaïlande qui est à 8400 pieds environ. En bas, il fait 30 degré et en haut 15. La végétation est très luxuriante n’aillant pas été touché depuis des dizaines de décennies. Mon scooter a tiré de la patte pour monter par contre. Le gaz au fond j’allais à 18 km/h par endroit et j’ai pris un demi-réservoir pour franchir le dernier 25 km.

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On attend notre visa touriste pour les Indes vendredi, et samedi et dimanche c’est le festival de fleurs. En attendant, on se la coule plutôt douce.

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