Shanghai, Chine

On arrive Shanghai en provenance de Xi’an en fin d’après-midi. La ville est jolie et accueillante et je dirais plus que les autres grosses villes en Chine. Il semble que les gens en générale ici sont plus aidant et on voit plus de nationalités qu’ailleurs.

Shanghai est la ville avec la plus grande population au monde (24 millions sans compter la banlieue). C’est aussi un des ports maritimes les plus importants et on dit que c’est le plus occupé au monde.

Le système de métro était facile à naviguer et nos déplacements étaient plutôt simple, si on ne tient pas compte des bains de foules. (la porte de métro ouvre et un groupe de gens pousse tout en même temps pour nous compresser à l’intérieur).

On fait principalement des visites en ville. Une belle marche du long de la rivière pour se rendre à la tour de Shanghai. La tour est spectaculaire et on a pu se rendre au 118 ème étage pour avoir une vue de la ville. On n’a pas eu accès au toit qui se trouve à un autre 10 à 15 étages plus haut. Cette tour est la deuxième plus haute structure au monde après la tour de Dubai.

Et on passe par le “Yu Garden” qui fut établi lors de la dynastie Ming dans les années 1500. On retrouve ici des bâtiments avec des architectures uniques. Ce secteur étant très visité par les touristes est maintenant surexploité par des commerçants de tout genre et cela vient enlever un peu le cachet de l’endroit.

Ce qu’on a pu voir de la tour de Shanghai

Nous avons eu un certain plaisir à marchander dans un immense centre commercial sous-terrain qui s’appelle « A.P. Market » et c’est adjacent au « Pearl Market » et du « Xangyang Fake Market ». En plus de multiples endroits pour acheter du thé de toutes sortes, des perles et la soie authentique, Il y a des copies de presque toutes les grandes marques de linge haut de gamme, de sacoche, valises ect…

Les copies utilisent les mêmes matériaux, les mêmes étiquettes et logos. Vous pouvez par exemple acheter un manteau en duvet « Canada Goose » pour environ 200 yuan (40$). Les copies utilisent sensiblement les mêmes matériaux que l’original. Le truc c’est la qualité de fabrication. Par contre, de penser que l’intérieur du montre Cartier ou d’un téléphone Iphone a quelque chose à voir avec un authentique serait pas mal naïf.

Ceci complète notre séjour en Chine. Et on verra maintenant ce pays d’une façon différente après avoir échangé avec plusieurs chinois qui nous ont fait voir et connaître leur entourage. On aimerait sans doute pouvoir retourner un jour dans des villes comme Yangshuo et Chengdu si l’occasion se présente.

Beijing, Chine

On ne pouvait se rendre en Chine sans voir la capitale. Le Tienanmen Square, la cité interdite, la grande muraille de Chine et les divers palais….si seulement la température aurait collaboré.

Dans les 4 jours passés à Beijing on a pas vu le soleil. La température était près de zéro les matins et on a visité la grande muraille dans la neige. Pas besoin de vous dire que pour des gens qui tente de fuir l’hiver québécois on a pas apprécié tellement.

Mais puisque on était rendu on s’est habillé plus chaudement (pas assez le premier jour) et on s’est rendu en ville pour visiter le Tienanmen Square avec la cité interdite. Le ciel était gris et le vent soufflait ce qui fait que la visite du square s’est faite très rapidement. Par une journée plus clémente on aurait pris le temps de regarder les noms gravés dans la pierre de tous les étudiants abattus par l’armée lors de la manifestation de 1989 et méditer un peu sur la signification de tout cela.

On a tout de suite migré vers la cité interdite ou au moins il y avait des endroits à l’abri du vent. La cité a servi de résidence aux empereurs et leurs familles (dans le palais royal) pendant les presque 500 ans ou la dynastie de Ming et celle de Qing régnaient. La cité regroupait 982 bâtiments. Unesco la cite comme ayant la plus grande collection de structure de bois préservé au monde. Le palais est devenu un musée depuis 1925 et l’endroit reçoit entre 15 et 16 million de visiteurs par année.

Cette première journée s’est terminé avec une pluie forte (et froide….on a oublié des parapluies ), on s’est refugié dans un cinéma pour visionner le dernier film de Spielberg ” Ready Player One”

La grande muraille se trouve à presque 2 heures de route de la ville. Pour la visite on a cru bon se servir d’un guide (Cherry) qui a fait un bon travail pour donner une leçon d’histoire chemin faisant. On a ensuite visité la tombe des empereurs de la dynastie Ming.

Le site des tombes des empereurs que je qualifierais de cimetière pour les riches et célèbres est immense. L’aménagement est somptueux et on a pu entrer dans certains bâtiments ou on retrouve des structures de bois et de marbre. On a vu une des pièces décoratives de marbre qui pèse au-delà de 200 tonnes. Quand on pense que ces blocs de marbre proviennent d’un endroit qui se trouve à plusieurs centaines de km, cela nous porte à réfléchir sur comment avancé le peuple chinois étais à l’époque. Les bâtisses en surface qu’on a visité sont des genres de hall pour recevoir des dignitaires et pour des célébrations. La VRAI tombe des empereurs est complètement souterraine. C’est carrément un palais sous terre avec des sculptures et oeuvres d’art de valeur inestimable. Et c’est fermé au public sauf pour certaines rares exceptions. L’emplacement des tombes a été choisi par le troisième empereur de cette dynastie qui a utilisé les principles Feng Shui pour ce faire. La position géographique, au pied des montagnes, la rivière voisine….ect

La ville de Beijing est très étendu mais pas aussi propre et accueillante que Xi’an et Chengdu. C’est probablement une impression, mais on semble remarquer que les gens sont moins souriants et moins prêts à aider des touristes égarés ?. Peut-être que la mauvaise température les influence également ?

Beijing doit recevoir les jeux d’hiver olympique en 2022. Les compétitions intérieur se dérouleront en ville et la construction est commencé à l’intérieur du parc olympique existant (celui des jeux d’été de 2008. Voici un video promotionnel

 

Xi’an, Chine

On quitte Chengdu pour se rendre à Xi’an qui se trouve à quelques 1600 kilomètres de train. La bonne nouvelle c’est qu’on y parvient en moins de 6 heures incluant plusieurs arrêts dans des plus petites villes.

Autrefois nommé Hao, pendant la dynastie Zhou, elle fut la capitale de la Chine et son histoire remonte 3000 ans dans le temps.  Xi’an est l’extrémité est de la route de la soie considérée comme ayant été « ouverte » par le général chinois Zhang Qian au iie siècle av. J.-C.  C’était l’une des Quatre Grandes Capitales Anciennes car ce fut la capitale de la Dynastie Qin et était alors connue sous le nom de Chang’an.

Comme Xi’an est notre 4ème grande ville visité, on peut maintenant y naviguer plus aisément. Le transport en commun via les métros sont relativement faciles. On se sert de nos outils google translate et google map et du language de signe pour se déplacer et se faire comprendre.

On choisit de se rendre vers quelques sites que l’on peut qualifier d’incontournable pour Xi’an et environs. Tout d’abord l’armée de terracotta. Vous avez possiblement déjà vu des montages vidéo ou l’armée de soldats en Terracotta figure. Un exemple serait : la momie.

En plus d’être un endroit fascinant pour les yeux, l’histoire qui accompagne la création de cette armée est incroyable. Construite durant la dynastie de l’empereur Qin quelque 200 ans BC, on raconte que cela a pris plus de 700,000 travailleurs pour compléter. L’empereur a fait construire cette armée pour sa seconde vie. Il y a près de 8000 soldats répertoriés jusqu’à présent et le site est loin d’être totalement excavé.

Voici certains faits que la plupart ignore. Tous les travailleurs et soldats ont été tués (enterrés vivants) pour préserver le secret. Ce site a été découvert seulement en 1971 par un cultivateur qui creusait pour un puit. (il vit toujours aujourd’hui et est célèbre) Chaque soldat est unique, a un visage différent, des couleurs différentes, et même des empreintes digitales. Toutes les statues à l’exception d’une seule (un archer) ont été retrouvées en morceaux. Cela a pris d’un mois à deux ans chaque pour les reconstruire. L’empereur n’a pas enterré que des soldats, il y a aussi des femmes, des musiciens, des artistes et paysans de toutes sortes en terracotta également. Aussi plusieurs objets et sculptures en bronze, en or et en argent.

Chaque statue avait des couleurs variés et c’est une des raisons pour laquelle les excavations sont interrompus puisqu’à ce jour ils n’ont toujours pas de procédé pour empêcher les couleurs de s’effacer au contact de l’air.

Le mur (forteresse) entourant le centre-ville a été une belle visite également. On a pu grimper dessus et louer des bicyclettes pour en faire le tour. Un rectangle de 14 kilomètres entourée d’eau avec des remparts à tous les 120 mètres qui leur permettait de repousser l’ennemi avec des arcs et arbalètes. Un bel endroit pour prendre l’air, contemplé la ville et faire un peu d’exercices.

Le Wild Goose Pagoda. Ce temple bouddhiste construit dans les années 600 durant le règne de l’empereur Gaozong (dynastie de Tang) était originalement construit en brique de terre cuite et quelques décennies plus tard reconstruit en pierre par l’empereur Wu Zetian (une femme) au début des années 700. La structure a perdu 5 étages en 1556 lors d’un gros tremblement de terre. La structure est depuis incliné vers l’ouest.

      

 

Les fleurs dans les deux photos suivantes sont des fleurs de vigne wisteria.

Le marché arabe et la grande mosque de Xi’an.

On visite le quartier musulman de Xi’an, appelé aussi le quartier Hui, c’est un quartier commercial situé près de la Tour de la Cloche et de la Tour du Tambour juste du côté intérieur de la forteresse. On y retrouve des spécialités Beiyuanmen, la Grande Mosquée et le Temple Chenghuang. Environ 20 milles musulman y habitent.

Xi’an étant le lieu de départ de la route de la soie, attirait beaucoup de commerçants arabes et persans, des diplomates et des étudiants. Beaucoup se sont graduellement installés dans la ville de Chang’an, actuellement appelé Xi’an. Ils furent les ancêtres des musulmans de Xi’an qui, aujourd’hui, ont conservé leur même quartier, leur même religion et leurs habitudes de vie quotidienne.

La rue Musulman (Huiminjie) pavée de grandes pierres, sillonne ce quartier sur une longueur de 500 m, du sud au nord. Parmi les constructions de la dynastie des Ming et des Qing, on retrouve aujourd’hui beaucoup de magasins et de restaurants musulmans. Vous pouvez acheter de petits souvenirs ou goûter des spécialités, tels que le yangrou paomo, les raviolis, du mouton frit, le Roujiamo (hamburger chinois) ou des galettes de sésame, etc. Surtout en été quand la nuit tombe, ce quartier est rempli par des habitants locaux et des touristes. Prendre un verre en goûtant des spécialités locales parmi les gens du milieu est une bonne façon de connaitre cette culture.

Des amuseurs de rues qui comme par hazard ont des scénarios semblables. Ils étaient à environ 500 mètres un de l’autre.

 

Chengdu, Chine

On continue notre route vers le nord-ouest de la Chine. On se déplace encore sur le TGV. Et cette fois les pointes de vitesse passent le 300 km/h.

Ayant pris un peu d’expérience, on arrive sans trop de difficultés à nous rendre au logement qu’on a loué au centre-ville en utilisant le métro. Les tarifs varient entre 2 et 5 Yuan (.4 à 1 dollar) par personne en fonction de la distance.

Chengdu est situé au pied du plateau Tibetain et en plus de croisé des gens avec des traits différents de cette provenance, on constate qu’il y a de la friction entre ces deux peuples chinois. Un peu à l’image de Hong Kong et Taiwan, les Tibétains aiment leur statut de “société distincte” mais ce n’est pas le point de vue du gouvernement Chinois. Aussi en visitant un quartier purement tibétain, on voit la présence policière très importante dans ce secteur (cela comprend des véhicules blindés anti-émeute).

Chengdu est la capitale de la province du Sichuan, c’est une ville de 14 millions d’habitants, très propre et avec plusieurs beaux parcs au plein cœur de la ville.

Lors d’une visite dans un musée peu de temps après notre arrivée, on fait connaissance avec un jeune homme (grâce aux talents de Patricia) qui était serveur dans un resto. En discutant avec lui, on constate que son anglais en plus d’être plus que respectable porte un petit accent « british ». Le jeune homme (son nom anglais est Arrow) revenait de l’Inde ou il avait séjourné une année.

Ces trois carcasses chauffent au soleil pendant que les commerçants jouent aux cartes. Il ya curieusement pas de mouches ??

Un peu plus tard dans la conversation, on lui propose de l’employer comme guide pour un jour ou deux. Il fait la demande à son patron qui lui accorde deux jours de congé. Le gars travaille des journées de 12 heures pour environ 100 Yuan (20$) et n’a pas droit aux pourboires, alors on lui a proposé de doublé son salaire. Proposition gagnant/gagnant puisqu’un guide certifié nous aurait coûté facilement le double.

Pour vous divertir, voici une légende sur comment la route a été construite pour atteindre la ville de Shu (Chengdu).

La légende raconte que le roi de Qin voulait anéantir le Shu, mais des monts escarpés le séparaient de cette région. Il n’y avait pas de route, sur laquelle l’armée de Qin pût avancer vers le Shu. Le roi de Qin fit sculpter cinq bœufs de pierre gigantesques et placer quelques pièces d’or derrière, prétendant que les bœufs pouvaient faire de l’or. Le roi de Shu se laissa duper et envoya cinq hommes robustes tirer les cinq bœufs dans son pays. Trois bœufs furent traînés ainsi jusqu’à Chengdu. Le résultat fut que la route menant au Shu était désormais tracée. L’armée de Qin n’eut plus qu’à suivre pour attaquer le Shu.

 

On visite un parc de reproduction de panda géant. Cet endroit est extrêmement populaire pour les chinois. Le panda est en quelque sorte un symbole national un peu comme le dragon.

Le parc est bien aménagé et on peu voir des petits et des adultes dans différents décors. Les gros mâles sont énormes (plus gros que des ours noirs). La population totale des pandas est de seulement 2000 dans tous la chine. Le parc qu’on visite utilise la fertilisation artificielle puisque les pandas ne s’accouplent pas en captivité. On apprend même que pour stimuler leur appétit sexuel, ils ont même tenté de leur montrer des vidéos de pandas en accouplement et injectés du viagra (syldenafil) !!! dans les mâles.

Cet animal est appelé un “red panda”. Ce n’est cependant pas un vrai panda.

Et puisqu’on parle d’accouplement…on voit dans plusieurs grosses villes des hôpitaux avec l’inscription « male hospital ». Arrow (notre guide de 2 jours) nous informe qu’il s’agit d’endroits ou on peu se faire allonger le penis. Et dans les « female hospital » ce qui est à la mode et numéro un dans les chirurgies c’est la double paupière.

On visite le grand buddha. On dit que c’est le plus grand au monde, et vous pouvez constater par vous-même qu’il est effectivement énorme.

 

Endroits de prières pour le Buddha.

 

Yangshuo, Chine

Après avoir laissé Guangzhou, j’avoue que les difficultés rattachés aux barrières de la langue nous a ébranlé un peu.

Mais une fois arrivé à Yangshuo avec son décor extraordinaire, on a vite oublié les petits soucis de la ville précédente.  Le train haute vitesse nous a transporté sur un nuage avec des pointes de vitesse près de 250 km/h. Le train fonce au travers des plaines et passe au travers des montagnes dans une succession de tunnels qui pour la plupart mettraient à la gêne notre pont tunnel Louis-Hippolyte Lafontaine.

Et puisque qu’on parle de décor, celui de Yangshuo  provient de circonstances particulières. Cette région était sous la mer avant. Les mêmes plaques tectoniques qui ont formées les Himalaya on soulevé également cette région et l’érosion a fait le reste. Ce qui était friable a disparu au fil des temps pour laisser des pointes rocheuses en forme de cône un peu partout. (ceci est la version très simpliste de ce qui s’est passé. Vous l’auriez deviné ?)

 

Chemin faisant, on croise plusieurs seances de photos de mariage. Il faut comprendre que suite à plusieurs années avec la politique imposée d’un seul enfant par couple, les garçons ont été favorisés si bien qu’aujourd’hui la population de femmes est minoritaire. Le mariage est devenu une chose prestigieuse dans ces circonstances et les hommes qui ont la chance de s’unir avec une femme sont fiers de s’afficher.

Ce vieil homme porte deux cormorans sur une perche. Ces oiseaux pêche pour lui. Un anneau placé sur la gorge les laissent avaler les petits poissons mais pas les gros. Évidemment cette pratique est presque abandonné car on a des outils plus performants.

La culture est assez abondante sur les surfaces planes. Le sol semble riche et on voie un peu de tout du côté fruits et légumes tel que des oranges et des avocats. Et on est sur place vers la fin de la floraison du canola (fleurs jaunes).

En arrivant à l’adresse de l’hôtel pointé par Google map, eh bien…..pas d’hôtel. Et bien sûr c’est pas la peine de demandé au commerces et restos voisins car ce qu’on dit c’est « du chinois » pour eux.

Mais en déambulant avec nos sacs à dos, un jeune couple (chinois) s’arrête pour voir s’il peuvent aider. Ils ont tous deux un vocabulaire anglais restreints mais c’est assez pour se comprendre et ensemble on finit par trouver l’endroit. Le petit hôtel se prend par une ruelle étroite et n’était donc pas visible de la rue. Il est bâti à flanc de colline. L’endroit est joli et propre et notre chambre spacieuse. Mais on y accède après avoir escaladé 115 marches…..un peu cardio, mais on s’y fait.

La ville est très bien aménagée et très propre. En fait je dirais que c’est mieux tenu que la majorité des villes nord-américaines. (incluant Québec).

Au beau milieu on retrouve une rue piétonnière qui durant le jour est très agréable à marcher et aboutit sur la rivière Li Jiang ou l’on peut prendre une embarcation et explorer davantage. Le soir, cette rue se transforme presque cirque. Des milliers de touristes s’y retrouvent pour magasiner, dîner, boire et danser. Et les gens de la place les accommodent dans ce sens.

On retrouve ici une école de Tai chi renommé. Un grand maître est sur place pour accueillir les intéressés. Des forfaits avec hébergement sont disponibles et le décor est sublime.

Patricia fait la rencontre d’un artisan sculpteur et musicien et après avoir pris le thé celui-ci l’informe que sa sœur/cousine (comme au Myanmar la fille de la sœur de sa mère est considéré comme sa sœur) est de passage et pourrait nous accompagner pour visiter les environs. Il s’agit de James et Lisa. Ce sont leurs noms anglais. (plusieurs chinois ont un nom anglais)  Les deux se débrouillent très bien en Anglais.

Nos deux nouveaux amis sont fascinants. James est du genre épicurien il très calme et posé. Lisa qui est enseignante devient notre “guide” pour trois jours. Elle prend soin de nous emmener dans des endroits non touristiques autant que possible et nous évitent beaucoup de dépenses inutiles. La petite Lisa est une soie et on aurait bien pouvoir l’emmener avec nous pour le reste de notre séjour en Chine. On circule avec des vélos et “scooter” électrique.

Cette vielle dame, une connaissance de Lisa, a 82 ans et vit seule dans une maison de plus de 400 ans. Sur la photo plus bas, on voit l’intérieur qui en donne plein les yeux. Patricia prend place entre la petite vielle et Lisa. Elle porte un manteau de pluie traditionnel pour travailler dans les champs.

La pompe à eau est toujours en fonction !!

Notre séjour à Yangshuo a été mémorable. On a connu ici la Chine sous un angle qui nous a donné le goût de rester plus longtemps ou de revenir. La rencontre de James et Lisa a été le facteur déterminant qui nous a fait vivre de beaux moments.

Guangzhou, Chine

On arrive en Chine par Guangzhou. Et comme on avait déjà de l’info pour nous rendre de l’aéroport au centre-ville fourni par le proprio de la chambre AirBnb réservé, on sait dit que cela serait pas mal facile.

En réalité, l’agglomération Guangzhou, Shenzhen et Hong Kong (qui se touchent) a pas mal plus de population que le Canada au complet et quand on arrive sur place on dit bonsoir au langages connus. Il y a quelques mots anglais ici et là mais très peu.

On trouve d’abord la station de métro qui est jointe à l’aéroport. Ensuite on se rend à un comptoir de service et on nous pointe vers une série de machines distributrices ou on peu sélectionner la destination pour ensuite insérer des Yuan et obtenir des jetons.

On ne va pas entrer dans tous les détails, mais suffit de dire que la Chine sans guide ou voyage organisé (avec guide chinois) est pas pour tout le monde.

Il est tôt pour tirer des conclusions, mais il semble que la majeure partie des touristes sont d’autres chinois de provinces ou ville voisines. Donc les affichages et l’encadrement est fait pour des chinois principalement puisque les autres touristes en proportion ne pèsent pas lourd.

Cela prend des outils pour se retrouver : Premièrement un compte VPN si vous avez l’intention d’accéder à Google map. Facebook et Messenger ect….. Le VPN doit être installer avant d’arriver en Chine puisque vos applications pour le télécharger ne fonctionne plus après être arrivé en chine. Un traducteur du genre google translate ou Babylon est aussi presque essentiel.

La ville est impressionnante tant pour sa grandeur que sa propreté et des parcs sont aménagés ici et là en plein centre-ville. On visite le Parc des Martyrs qui est composé des tombes de quelques 100 insurgent qui avaient pris d’assaut les forces impérialistes de l’époque (1927) pour être finalement capturés, torturés et abattus. Le parc est magnifique et bien aménagé.

On prend le temps de voir une partie du centre-ville avec éclairage de nuit et on se rend au Canton Tower qui pour cette journée en particulier passait du multicolore au vert Irlandais. La tour nous dit on est la plus haute au monde. ( plus haute tour mais évidemment pas la plus haute structure ).

Particularité de l’endroit (Chine) : Tous les achats ou presque sont fait avec le téléphone. Les gens utilisent WeChat et Wepay sur une base continuelle. Tous les billets de banques sont scrutés à la loupe, à partir de 10 yuan (2$) au 100 yuan (20$). On est au pays du thé, alors pour les amoureux du café comme moi il faut pas s’attendre d’en trouver partout. Il y a cependant des MacDonald, Starbuck dans le centre-ville et dans certains centres commerciaux. Il y a beaucoup de piste cyclable ou de plus en plus de vélo électrique circulent. On peu faire le tour de la chine en TGV en débutant à Hong Kong, Guangzhou, Chengdu, Yi’an, Beijing et Shanghai. La vitesse de point peut atteindre 300 km/h mais ils voyagent habituellement entre 200 et 250 km/h.

Le Canton Tower

 

Kanpetlet, Etat de Chin, Myanmar

Dans le but de découvrir de nouveaux endroits de l’arrière-pays et en même temps pouvoir observer les femmes aux visages tatoués, on se rend à Kanpetlet qui se situe au pied du mont Victoria et dans un parc national (Natmataung).

N’ayant pas suffisamment valider le meilleur trajet pour nous y rendre à partir de Bagan, on se rend d’abord à Mindat croyant que Kanpetlet était tout près. Ceci nous a valu une nuitée non prévu à Mindat et 5 heures dans une jeep cargo le lendemain matin. La jeep était chargée à bloc de passager et marchandises. En tout 17 personnes dans ce véhicule.

Ce petit village (Kanpetlet) n’a jamais vraiment pris son essor à cause de l’accès en route montagneuse qui en plus d’être étroit et accidenté, est complétement fermé à maintes reprises dans la saison des pluies. Avec résultat de faire grimper le prix des aliments et autres marchandises.

Les femmes tatoués.

On doit dire d’abord qu’ils sont tous âgé puisque cette pratique a été aboli dans les années 70. Il y a plusieurs histoires et légendes qui relatent de comment tout cela a commencé, et la plus part souligne que la pratique a débuté quand la fille d’un chef de village a été enlevé par un roi qui passait par là et a décidé qu’il la ramenait ( elle était belle ). Et cette jeune fille qui était malheureuse s’est échappé. Sur son retour, pour ne pas être reconnu, elle s’est fait des entailles au visage.

Apparemment, ce n’était pas la seule à être enlevé. Les rois, princes et haut dignitaires allait magasiner dans cette région ou dit-on les jeunes filles étaient extrêmement belles. Et si la famille protestait, ils pouvaient être tous abattus. Et de là la pratique de tatoués les filles en bas âges pour carrément les enlaidir a débuté. C’est la seule façon que les parents pouvaient être sûr de conserver leurs filles. Et pour ajouter à cette pratique barbare, les missionnaires catholiques garantissaient une place au ciel pour les femmes tatoués.???

On a pu converser avec une de ses dames  (avec une interprète) et on apprend qu’il n’y avait pas de discussion possible. Toutes les filles sans exceptions étaient tatouées, c’était très douloureux et durait des heures. ( les perforations faites à l’aide d’épines de canne à sucre ) Les jeunes filles était maintenues ou attachés durant l’opération.

Cette pratique est maintenant aboli (heureusement) et l’accès à ces villages est de plus en plus facile. Les routes deviennent plus carrossables et on peut traverser les cours d’eau maintenant sur des vrais ponts en béton.

Dans la vie de tous les jours, ce peuple est souriant et très accueillant. Cela fait seulement 4 ou 5 ans que les touristes étrangers parcourent ce secteur un peu reculé de Myanmar.

Un mot sur la situation politique. On apprend en Amérique que l’on propose (si ce n’est pas déjà fait) de retirer le prix Nobel à Aung San Suu Kyi puisque qu’elle n’intervient pas assez dans le conflit “génocide” opposant les Indiens du Bengal au militaire Birman.

Dans les faits Aung San a aucun pouvoir sur le miliaire et très peu sur les finances du pays. Presque toutes les personnes rencontrés adorent cette dame qui est totalement dévoués au peuple de Myanmar. Il y d’autres élection qui s’en viennent en 2020 et on peut espérer qu’elle pourra former un gouvernement qui sera au-dessus du militaire, qui selon les dires est très corrompu, investissent très peu dans leur propre pays mais plutôt à l’étranger et liquide les ressources naturelles aux ‘investisseurs chinois pour une fraction de la valeur réelle dans des ententes sombres. Les hauts placés du militaire sont tous riches à craquer.

Le conflit opposant les Rohingya (du Bengal ) est complexe. Ce peuple qui a migré vers l’Asie du Sud Est sont arrivés alors que les Anglais occupaient les Indes et le Myanmar et à cette époque c’était comme passer d’une province à une autre. Une fois les Anglais partis, le Myanmar n’a jamais reconnu le statut de résident des Rohingya. Pour eux les Rohingyas sont au Myanmar illégalement et en plus ils sont musulmans et donc avec des valeurs très différentes. On nous apprend que le taux de natalité des Rohingya est beaucoup plus élevé que les birmans et qu’ils réclament des territoires.

Ceci étant dit, les méthodes utilisées par le militaire sont certainement démesurés et barbares. Il est grand temps que cela change. Mais malgré l’opinion publique mondiale, on voit encore des choses semblables se produire en Afrique et aux Philippines. Sans compter nos voisins du Sud qui sont maintenant menés par un individu qui ressemble étrangement à un dictateur et que si cela dépendait que de lui chasserait tous les immigrants n’ayant pas la peau blanche en utilisant des moyens extrêmes au besoin.

On est bien au Canada……….On rencontre des touristes américains qui disent avoir hontes de dire d’où ils viennent et préfère dire qu’ils sont Canadiens .

Pour finir, on ne peut quitter le Myanmar sans parler de la noix de Betel. Car partout ou on va, grosse ville ou village, la noix est employé comme ingrédient de base dans une recette qui est enroulé dans une feuille et placer dans la bouche. La salive s’infiltre dans le petit rouleau et dissout les ingrédients actifs. Les utilisateurs obtiennent un “high” semblable à celui de la nicotine. Mais ce n’est pas élégant, détruit les dents et les gencives et donne le cancer de la bouche et l’estomac. Les utilisateurs sont principalement des hommes (près de la moitié ?) et quelques femmes.

Bagan, Myanmar

En bordure de la rivière Irrawaddy, un peu au sud de Mandalay se trouve la ville de Bagan.

https://www.youtube.com/watch?v=QHJq0h5hy9s

Cette ville était la capitale de l’empire Birman pour plus de trois cents ans débutant au 9ème siècle. Et au sommet de sa gloire ils avaient construit plus de dix milles temples, pagodas et monastères bouddhistes.

Bien que ce soit la deuxième fois qu’on visite cet endroit, Bagan est aussi attrayant qu’à notre première visite et pour nous présente un aspect un peu « magique ». Le décor est sublime car il reste près de 2000 structures de l’ancien empire en bonne condition.

Il y a eu deux gros tremblements de terre qui ont décimés le cheptel de temples, un en 1975 et un tour récent en 2016. Après celui de 1975 le gouvernement Birman avec l’aide de fidèles bouddhistes ont entrepris des réparations, mais comme ils ont également installé un terrain de golf et une tour d’observation au beau milieu des temples, ceci a empêché l’inscription avec l’Unesco comme site de patrimoine mondial.

Aujourd’hui, suite au dernier tremblement de terre, Unesco finance le réparation et reconstruction de 41 temples, pagodas et stupas.

https://www.youtube.com/watch?v=dFytFd_HPXs

Notre arrivée à Bagan coïncide avec le début de congé scolaire (mars,avril) et deux congés ; la pleine lune de Taboung et « Peasants Day », le tout jumelé à la fin de semaine. La ville était bondée de gens de partout au Myanmar et de touristes. Les hôtels et restaurants, les sites archéologiques de même que tous les endroits publics étaient bouillonnant de visiteurs.

Après la fin de semaine passée, on retrouve notre Bagan pittoresque que l’on espérait revoir.

Un point qui a agrémenté notre séjour à Bagan a été la rencontre d’une jeune fille (17 ans) qui aspire être guide touristique. Un vrai rayon de soleil avec des sourires à revendre et un anglais parlé acceptable.

Elle nous a approché avec sa copine qui vend des objets d’art en bambou laqué. La petite se surnomme Hnin Hnin (ou Snow Snow en anglais). Elle nous a fait découvrir plusieurs endroits qu’on avait manqué à notre visite précédente en 2013. On a aimé son style “entrepreneur” et sa franchise. Elle remet la bonne partie de ses gains à sa maman et une autre partie à sa tante. Son père ne travaille pas suite à un accident de moto.

La petite Hnin Hnin a insisté pour qu’on rencontre sa maman et nous a offert à dîner. La maison construite par son père (qui est maintenant invalide) a une fondation en brique avec des murs divisions et le toit composés de charpente de bois et surface de bambou tressé. La maman a 33 ans et sa fille 17. Deux des soeurs (de la maman) vivent juste à côté et les enfants de celle-ci se font appelés (par Hnin Hnin) cousin-brother et cousin-sister.

Visite du musée de Bagan. Le musée est un incontournable pour tous ceux qui aiment moindrement l’histoire. On peut voir de quoi avait l’ai la ville au sommet de sa gloire il y a presque mille ans et comment vivait les gens à l’époque. Leurs habillement, leur coupes de cheveux (qui étaient significatives et reliés à leur classe sociale) les habitations des rois et des riches de même que les habitations des paysans en générale. Pour ce qui est des paysans, après avoir visité des villages reculés, on se rend compte que la fabrication  de leurs maisons (apparence d’une hutte) est presque identique à celle des siècles passés.

 

 

Le Lac Inle, Myanmar

A mi-chemin entre Yangon et Mandalay le Lac Inle est un excellent endroit pour se la couler douce et découvrir en même temps comment vivent la classe moyenne du Myanmar.

L’économie de la région semble axer beaucoup sur l’agriculture et la pêche. Et on peu certainement ajouter à cela le tourisme qui grandit d’année en année. On remarque de grosses différences par rapport à notre dernière visite en 2013. Il y a plus de restaurant, hôtel et construction en générale. Aussi les habitants semblent peu distraits par les blanc becs qui se mêlent à leur train train quotidien dans les rues, au marché, sur le lac, ect…

Ici on voie un terrain fraîchement labouré et on plante de la canne à sucre. (les tiges au fond des sillons)

Le lac est situé entre deux chaines de montagnes et malgré sa grandeur 20km par 4km. L’eau est très limpide sans doute relié au fait qu’il il n’y a pas d’industries sur les berges et l’éco système parvient à filtrer suffisamment les eaux usées des habitants.

Il semble que tout le monde a le sourire. Les gens sont gentils, polis et aidants et nous saluent régulièrement.

Une excursion d’une journée sur le lac nous amène vers un village sur pilotis. Des jardins flottants, des temples et pagodas, des marchands et artisans, des hôtels, restaurants, spas, ect…

On a particulièrement apprécié voir comment des filaments provenant de tiges de fleurs de lotus sont transformés en fil et ensuite tissés pour fabriquer des robes, des foulards et autre. L’opération est très laborieuse. Un seul foulard peu compter une semaine de travail.

Aussi, on a pu arrêter chez un fabriquant de bijoux en argent et voir le procédé complet à partir du minerai jusqu’au bijou. On a pu apercevoir des femmes à long cou dans certaines boutiques de tissage. Cette pratique est maintenant presque abandonnée. De jeunes filles portent des anneaux également, mais en limitants le nombre d’anneau et ils les enlèvent régulièrement de sorte que leur cou n’est pas affaibli.

Le village ou on a séjourné s’appelle Nyaungshwe et est assez petit pour se satisfaire d’une bicyclette ou même à pied pour se déplacer. Il y a deux vignobles près du lac et on a visité un (en vélo). Red Mountain Estate produits deux blans et deux rouges. Le blanc sec était bon, les autres pas tellement. Mais on est des amateurs alors c’est peut être une question de goût. L’autre vignoble , Aythaya Wine Estate on l’a pas vu, mais on a essayé un rouge qui était pas mal du tout. C’était un assemblage de Shiraz, Dornfelder et Tempranillo.

La nourriture locale était très bonne et bon marché, il y a aussi des restaurants Français, Italien, Koréen et Indien.

Inle a été une belle expérience. On y est arrivé après 10 heures de bus en provenance de Yangon et reparti sur un autre bus vers Bagan après 7 jours.

 

Ici on voit la technique de pêche. Le filet conique est descendu rapidement au fond (dans environ 4 pieds d’eau) et ensuite les poissons captifs sont harponnés avec une lance en forme de trident.  J’ai cru voir des captures qui ressemblent à nos achigans et il y a le tilapia en abondance. Même, depuis l’introduction du tilapia, on nous dit que cette espèce écrase pas mal tout les autres. Ceci est un autre bel exemple d’introduction d’une espèce avec des effets imprévus et quasi incontrôlables.

Myanmar, Yangon

On arrive à Yangon le 15 février et réserve notre première semaine avec AirBnB près du centre ville. Le décor dans notre secteur est assez vieillot et de style colonial. On aperçoit aussi pas mal d’églises catholique même si la religion bouddhiste prédomine.

Pour ceux qui suivent les nouvelles internationales et s’intéressent au conflit opposant des musulmans de l’état Rakhine (Rohingya) au bouddhiste du militaire, il y a rien de tout cela qui parait à Yangon.

Si on résume, les Rohingya ont migré des Indes vers l’Asie du Sud Est à l’époque ou les Anglais ont colonisé. Dans le temps, la Birmanie (Myanmar) était plus ou moins considéré comme une province et donc il y avait pas de frontière à traverser. Quand les Indes ont obtenu leur indépendance et Myanmar a repris son statut de pays, ils (le Myanmar) ont considérés ces migrants comme illégaux. Donc depuis longtemps ce conflit perdure.

Récemment les militaires ont utilisés de petits incidents créés par des groupes de militants Rohingya pour frapper de façon démesuré ce groupe ethnique en tuant et brûlant leur villages pour les “convaincre” de quitter le pays.

On ira possiblement dans cet état pour voir les femmes tatoués au visage mais en restant relativement prudents bien sûr…..à suivre

Pour voir un peu plus de choses et baigner dans la culture, on a pris un parcourt de train qui contourne la ville et nous permet de voir des gens dans leur vie de tous les jours.

 

Ils ont quoi dans le visage ?   Du Thanaka. Fait à partir d’écorce broyé sur une pierre et on en fait une pâte. On l’applique comme crème solaire et produit pour préservé la beauté de la peau. Les femmes de tous les âges l’utilise et les enfants également. Rarement les hommes.

Aussi on prend un traversier pour nous rendre sur la Rive Sud. Ce secteur est très pauvre et pour le visiter on s’est fait transporté en bicyclette. On a vu un village de pêcheur, un petit temple et un marché (tous très modestes) et ensuite un orphelinat.

Et ensuite on a bien sûr visité des temples et endroits sacrés comme par exemple la “Roche Doré” et le magnifique temple Shwedagon.

Beaucoup de gens se rendent à la Roche Doré pour y obtenir des voeux de santé, bonheur et prospérité.

La marche vers la Roche Doré est assez exigeante et certaines gens pour qui la mobilité est plus difficile ont l’option de se faire transporté au lieu de marché.

Mes les femmes ne sont pas admises partout.

Ici, vous pouvez en sachant le jour et l’heure de votre naissance, versé de l’eau sur la tête de Bouddha pour vous apporter des “faveurs”

Et on a arpenté de long en large une bonne partie du centre ville et ses ruelles

Ao Nang et Riley beach (Thaïlande sud)

Au sud des plages plus reconnus comme Phuket par exemple, on retrouve le secteur de Krabi ou on peut trouver d’autres plages un peu moins peuplées.

Et pour avoir un peu plus de tranquillité de même que des bons tarifs pour se loger, on a choisi un petit village entre Krabi et Ao Nang qui s’appelle Ao Nammao. Il y a un petit quai tout près qui offre la possibilité de prendre des embarquations ‘ Long Tail ‘ pour se rendre sur des Iles voisines, faire de la plongée, de la plage, de la pêche, ect…

On a loué un scooter pour se déplacer et cela nous prend à peine 10 minutes nous rendre à la plage ou aller au marché faire des emplettes.

Ao Nang a une belle plage qui est assez longue pour y retrouver des secteurs tranquilles. Mais pour ceux qui aiment le “night life », vous pourriez être bien servi également car il y a à quelques centaines de mètres une panoplie de bar, restaurants, karaoké et spectacles pour se divertir.

https://www.youtube.com/watch?v=1gtiYSu2PlA

https://www.youtube.com/watch?v=zmHwlfAuhsE

https://www.youtube.com/watch?v=yZh9G1OrE2M

Sur une plage un peu moins fréquenté, à la marée basse on peut voir des milliers de ces petits crabes refaire leur territoire.

Attention aux petits bandits sur la plage. Dans les secteurs en bordures de la forêts, ces petits macaques auront vite fait de s’emparer de votre collation ou même votre sac de randonné pour ensuite s’enfuir dans la jungle.

Riley Beach est une plage populaire dans le secteur. Ce n’est pas une île, mais on peut s’y rendre en bateau seulement. Un des attraits de cet endroit est l’escarpement des falaises formés par de l’activité volcanique. Plusieurs touristes y vont pour faire de l’escalade.

C’est un endroit superbe et le va et vient de bateaux touristes à cet endroit est impressionnant. Pour notre part, une journée là-bas a été suffisant. Ao Nang est plus facile d’accès et une meilleure place pour se la couler douce.

Une variété un peu plus rare dans la régio est le singe à lunette.

Un gars averti en vaut deux.

En plus des restaurants sur l’île, on peut s’alimenter directement sur la plage et les Thailandais nous rendent cela facile.

Cette partie de notre voyage tire à sa fin car le Myanmar, la Chine et le Japon sera plus de la découverte et moins de « dolce far niente »

On quitte pour le Myanmar dans 5 jours (le 15 février)

Asie du Sud Est 2018 Bangkok

Après une migration pénible de Montréal ou notre départ a été retardé de 6 heures et qui s’est continué avec des transferts ratés et valises égarés, on arrive finalement à Bangkok.

On prend quelques jours pour récupérer en terrain connu près du centre ville. Notre première activité est une excursion en vélo qui nous fait traverser le China Town.  Et suite à cela on décide d’exploiter un peu plus le réseau important de canals et rivières de Bangkok qui permet à qui veut de se rendre à peu près n’importe  un peu comme un circuit d’autobus avec des passes et des transferts.

On retrouve dans le China Town toutes sortes de nouvelles expériences. Et comme Patricia est toujours “Game” elle fait l’essaie d’une technique d’élimination de poil facial à ciel ouvert sur le troittoir.

Les petits thailandais sont aussi captivés par les nouvelles technologies.

Les varans (gros lézards thailandais) sont gras comme des voleurs. C’est eux qui contrôlent la population de rats dans les canaux.

Probablement la moitié de ces fils ne servent plus. Mais je plains le technicien qui doit faire du service dans ces conditions.

On commence par s’installer sur le côté ouest du fleuve Chao Phraya ou les accomodations sont meilleurs marchés à cause des inondations à tous les  ans. Ce secteur s’appelle Thonburi.

Une de nos visites en bateau est pour voir le temple Arun (temple du soleil levant). Qui est justement à Thonburi un peu en amont du fleuve par rapport au centre ville de Bangkok.

Partout au travers de la ville, les nouvelles affiches du roi remplace le défunt. Le budget pour cela doit être incroyable puisque des affiches il y en a partout.  On parle ici du fils qui remplace le père.

Ce temple est considéré comme un des plus impressionnants de la Thailande. Et c’est le plus haut. Le temple a été érigé dans le royaume de  Thonburi qui était devenu la nouvelle capitale de la Thailande (en 1782) après que l’ancienne capitale Ayutthaya fut ravagé et conquéri par les Birmans.

Chiang Mai, Thaïlande

Chiang Mai qui est situé à 700 km au nord de Bangkok près de la rivière Ping qui avec la rivière Nan vient former le début du fleuve Chao Praya et se jeter dans le golfe de Thaïlande.

Chiang Mai veut dire ‘Nouvelle Ville’ et s’est nommé le Royaume de Lan Na de 1296 à 1768, ensuite le Royaume de Chiang Mai et finalement simplement Chiang Mai. La ville et banlieue compte un peu plus d’un million d’habitants, et le vieux Chiang Mai qui est un peu comme une forteresse de 2.6 km carré est définitivement à voir. Le vieux est entouré d’un canal d’eau aménagé et ils ont conservés plusieurs sections de la muraille qui l’entoure. À l’intérieur des murs se trouvent plusieurs temples, des boutiques, restaurants et marchés de jour et de nuit.

La ville se classe dans les deux premières destinations touristiques de Thaïlande et dans les 25 meilleures destinations au monde.

La ville est ni trop grande ou trop petite. Et plusieurs touristes en font leur demeure temporaire pour s’échapper de l’hiver. C’est aussi un des endroits de la Thaïlande ou le coût de la vie est le plus bas. On mange très bien à des prix dérisoires et on peut se loger confortablement à peu de frais également.

On a pu rencontrer des amis à Chiang Mai. Patricia les avaient connus d’abord en 2011 et par la suite on leur a rendu visite à tous les fois qu’on a séjourné à Chiang Mai. Il s’agit de Victor Lapointe (comptable retraité de Montréal et sa charmante épouse Tonya.

Comme ce n’est pas notre première visite, on a été plus sélectif pour nos sorties. Une en particulier a été dans un sanctuaire d’éléphants situé dans la jungle à environ 60 km de la ville dans les montagnes. A cet endroit, on ne monte pas sur les éléphants. On peut les nourrir, les cajoler, se baigner avec eux et même prendre un bain de boue avec ces mastodontes….mais en prenant gare pour ne pas se faire écraser les pieds.

Ce n’est pas connu de tout le monde, mais les éléphants bien qu’ils soient très puissants ne sont pas faits pour avoir des charges sur le dos et plusieurs ont des blessures permanentes causées par des surcharges.

L’endroit qu’on a choisi, pratique l’éco-tourisme responsable. Cela s’appelle  « Elephant jungle sanctuary Ils ont une dizaine de sites et récupère souvent des éléphants qui ont été « abusé » auparavant. Il y a aucun mâle adulte car ils sont difficile à côtoyer de façon sécuritaire. Notre emplacement avait donc 9 femelles (tous enceintes) et un bébé mâle de 7 mois.

Un autre endroit qui a été une belle découverte pour nous a été le Chiang Mai Clay Studio situé à quelques pas à l’intérieur des murs.

Le studio qui a l’apparence générale d’un jardin est bondée de sculpture faites par des artisans locaux. C’est d’une beauté incroyable. Le site était auparavant comme une petite industrie de fabrication de sculptures et poteries et depuis, la fabrication a été déplacé en dehors de la ville.

Maintenant, le tout a été transformé en jardin et géré par une petite famille ou le père s’occupe du jardin et les sculptures et sa fille un café.

Indonésie, Bali

Indonésie, Bali

 

On termine notre séjour en Indonésie sur l’île de Bali. On s’installe près de la plage dans la ville de Kuta nord pour une semaine et pas plus car notre visa d’un mois indonésien expire et les pénalités pour un dépassement sont très onéreuses.

En arrivant à l’aéroport international de Dempassar on est tout de suite impressionné par la beauté et les détails. Des sculptures un peu partout et une architecture hors du commun. C’est sans doute le plus bel aéroport qu’on a vu dans tous nos voyages.

L’industrie touristique est très développée à Bali, et les gens sont prospères. Les Balinais sont un beau peuple et ils sont fiers. Leur créativité est présente partout ou pose les yeux.

Les plages sont très propres, la jungle luxuriante et les rizières sont de toutes beauté.

Bali est une île d’Indonésie située entre les îles de Java et de Lombok.

Bali présente la particularité d’être la seule île d’Indonésie occidentale où la population n’a pas abandonné l’hindouisme pour une religion monothéiste. 93 % des Balinais se déclarent en effet « hindouistes »11.

Située dans l’archipel des îles de la SondeBali (petites îles de la Sonde) fut reliée à Java (grandes îles de la Sonde) de nombreuses fois au cours de son histoire. Aujourd’hui, les deux îles ne sont séparées que par les 2,4 km du détroit de Bali.

L’ancienne occupation de Java elle-même est accréditée par la découverte de l’homme de Java, daté entre 1,7 et 0,7 million d’années, l’un des premiers spécimens connus de l’Homo erectus2. Bali fut également habitée à l’époque paléolithique (1 million à 200 000 ans avant notre ère.

Selon les estimations, on pense que des migrations de l’homme moderne ont lieu d’Asie vers l’Australie entre 40 000 et 70 000 ans avant le présent.

Et puis il y a la ville de Ubud à une heure de route environ vers le centre de l’île. A ne pas manquer en visitant cette ville est la forêt de singes. (voir les photos). Les habitants (singes) de cette forêt ont l’habitude des humains et n’hésitent pas à grimper sur vous pour avoir à manger. Mais attention, plusieurs touristes se font voler lunettes, boucles d’oreilles et téléphone parfois par ces petits espiègles.

Patricia a dû en repousser un qui a grimper sur elle et s’est mis à fouiller dans son sac à dos. En le repoussant le p’tit malcommode l’a mordu sur le bras laissant une empreinte de dents en forme de cœur qui a par la suite tournée au jaune et bleu.

Le tourisme à Ubud a pris son essor avec l’arrivée de Walter Spies : né en Russie dans une famille allemande, il a enseigné la peinture et la musique, et s’est intéressé à la danse. Spies, ainsi que les peintres étrangers Willem Hofker et Rudolf Bonnet, ont attiré des célébrités tels que Charlie ChaplinNoel CowardBarbara HuttonH. G. WellsMargaret MeadGregory Bateson et Vicki Baum. Ils ont aidé ainsi Ubud à devenir le centre culturel de Bali.

Indonésie, Lac Toba, Bukittinggi et lac Manijau

L’Indonésie, officiellement la République d’Indonésie, Avec, comptabilisées à ce jour, 17 508 îles, il s’agit du plus grand archipel au monde. Avec une population estimée à 250 millions de personnes, il s’agit du 4e pays le plus peuplé du monde et du 1er pays à majorité musulmane pour le nombre de croyants.

Notre visite de Sumatra qui a débuté par Bukit Lawan se continue en direction sud. On embarque sur un autobus “Executive” croyant faire ne bonne affaire. Dans les faits, cette compagnie croit que puisque les gens paient un extra pour avoir l’air climatisé, plus il fait froid et plus ils « livrent marchandise ». Et pas moyen de raisonner le chauffeur pour qu’il coupe un peu sur le AC. Et même si il y des enseignes de non-fumeur à l’intérieur, cela fume et toutes les fenêtres sont fermés. On a donc greloté durant 9 heures pour nous rendre au Lac Toba.

Sur l’île de Samosir, sept villages dirigés par des rois sacrifiaient à cet endroit leurs ennemis en leurs coupant la tête. Ils pratiquaient le cannibalisme à l’époque. (mangaient leurs ennemis)

Le lac était très joli et on est installé sur une île de la grosseur de l’île d’Orléans s’appelant Samosir. Ce lac et l’île sont le produit d’un ancien volcan.

Mais là on est tous deux malades avec la fièvre. On fait quand même un peu de découvertes en visitant les villages qui s’y trouvent.

A partir du lac Toba on reprend un autobus et cette fois en classe économie. On s’est dit qu’on sauverait de l’argent et qu’il n’y aurait pas de AC donc on ne gèlerait pas. Dans les faits on a gelé autant et il y avait plus de fumeurs. On arrive à Bukittinggi 11 heures plus tard.

On avait réservé un hôtel en ville et notre autobus est arrivé à minuit plutôt que 21h00. Donc au terminus, les gens de la place avaient des amis ou famille pour les reconduire mais pour nous, cela n’a pas été évident. Pas de réponse en téléphonant l’hôtel et pas de taxi à nulle part.

On parvient à communiquer en langage de signe avec un drôle d’individu barbu ( qui ressemblait à un fakir) et en lui montrant le nom de l’hôtel sur un papier il nous propose de nous amener un par un sur son petit scooter (avec nos deux valise et sac à dos).

Patricia part en premier et arrive à réveiller le personnel de l’hôtel et le fakir revient me prendre au terminus quelques minutes plus tard.

Fin de la parenthèse. Dans notre voyagement on a généralement beaucoup d’imprévus puisqu’on compose à la mesure qu’on avance.

Bukittinggi est une belle petite ville, mais les choses à visiter sont tous un peu en dehors. Et après avoir rencontré des gens dans un café on découvre qu’il sera possible de voir ce qui est possiblement la plus grosse fleur au monde. Il s’agit de l’amorphophallus titanium.

 

Mais avant, on se rend au lac Maninjau ou on a loué un petit bungalow donnant directement sur le lac. En route, le conducteur de la voiture qui s’appelle Roni propose de nous guider pour voir la fleur. Ces fleurs se trouvent dans la jungle et il est presque impossible de les observer sans guide. Tout d’abord la période de floraison est très courte (environ 4 à 5 jours) et ensuite s’aventurer dans la jungle seule peut vite tourner à la catastrophe.

Quand on est arrivé au petit village près de notre point d’entrée dans la jungle, les hommes étaient en réunion pour savoir quoi faire avec un tigre qui a abattu un autre de leurs buffles en soirée. Une cultivateur local part avec nous pour nous emmener au but. Au retour le cultivateur nous emmène chez lui rencontrer sa famille et prendre le thé.

Notre guide s’est avéré être très débrouillard et avait un grand réseau de contacts un peu partout sur l’île (de Sumatra). Il nous propose d’aller voir un événement particulier qui est fréquenté par la population locale seulement. Il s’agit d’une course de buffles.

Le tout se passe en campagne dans une rizière, dans la vase et l’eau. Les conducteurs très audacieux s’accrochent pieds nus sur des arcs en bois fixé au cou des bêtes et tirent sur la queue des buffles pour les lancer vers l’avant. Ils vont même jusqu’à mordre la queue de l’animal pour le faire aller plus vite. Cet événement est familial et est répété tous les samedis à un nouvel endroit. Les gagnants ne reçoivent pas d’argent mais plutôt du prestige d’avoir élevés des bêtes viriles. Des kiosques et tentes sont érigés, et on y sert nourriture et breuvages. Des spectacles avec danses traditionnelles viennent divertir la foule avant et après les courses. On était les seuls blancs becs sur place.

Bukit Lawang, Sumatra, Indonésie

Bukit Lawang est un petit village touristique en bordure de la rivière Bahorok et le pac national Gunung Leuser. (Gunung Leuser National Park)

 

C’est notre deuxième ville rencontrée sur l’île de Sumatra. Medan a été la première bien qu’on a simplement séjourné là parce que l’aéroport international s’y trouve et on voulait prendre le temps de s’orienter un peu avant de commencer à explorer l’île. Finalement on aurait pu partir directement de l’aéroport et nous rendre à Bukit Lawang. Car Medan n’avait rien à nous offrir. La ville est mal entretenue, on y circule mal et les touristes sont en proie à une multitude de malfaiteurs qui ont comme sport national de vous soutirer vos biens.

Bukit Lawang a été fondée autour d’un centre de réhabilitation établi en 1973 pour préserver la population alors décroissante d’orangs outans suite à la déforestation et la chasse. Et la ville s’est développée et prospérée grâce aux touristes de partout sur planète venant observer cette espèce fascinante (leur génome étant à 97% identique aux humains).

En 2003 une catastrophe frappe Bukit Lawang. Une crue éclair (flash flood) dévaste toute la vallée. Emportant 400 maisons, 3 mosqués, 8 ponts, 280 kiosques, 35 hotels et gîtes du passant. Un bilan de 239 morts (incluant 5 touristes). La cause de cette catastrophe ?  La déforestation !! Mais grâce à la collaboration de plusieurs agences internationales, le site a été reconstruit et ouvert à nouveau en 2004. Cette petite ville est remarquable non seulement par sa beauté, mais aussi par l’attitude des gens qui y habitent, qui sont joviaux et généreux avec leur aide. La ville au complet est un immense jardin ou il fait bon vivre.

Ici les mots “rain forest” prennent toutes leurs ampleurs. Il pleut à tous les jours entre 1 heure et 6 heures par fois. Cela tombe comme des cordes, sans arrêt avec éclairs et tonnerre. Puis le lendemain matin le soleil est de retour et on recommence.

Mais pour en venir au but de notre visite, les orangs outans et la jungle. D’abord, il faut oublier le mot centre de réhabilitation puisque cette pratique ou certains individus étaient nourris pour les aider à retrouver la santé n’existe plus. Les orangs outans (environ 6000 dans le parc) sont pour la plupart sauvages. Il en reste certains qui sont “semi-sauvages” mais encore là il faut les traiter comme animal sauvages. Plusieurs touristes et guides se sont fait mordre et graffignés en s’approchant un peu trop.

Il est hors de question de s’aventurer dans cette jungle sans guide. Le terrain est très accidenté, et fourmille de vie incluant prédateurs du genre tigres et léopards, vipères, araignées et autres insectes à venins. Le guide nous emmène dans des sentiers quasi invisibles (pour nous en tout cas) vers les parties de la forêt ou on risque plus de voir les orangs outans. Ils transportent de l’eau et un copieux repas qu’on partagera vers la mi-journée. Et quelle repas ! Le tout servi sur une feuille de bananier et envelopper dans un papier brun. Un paon qui comme par hasard était dans notre secteur, n’a pu résister à l’arôme de fruits frais et a sorti de l’ombre pour casser la croûte avec nous.

En haute saison, des centaines de visiteurs entrent dans le parc à tous les jours, mais on retrouve aucun débris au sol, rien du tout. Pas de plastic, papier, canette, mégot…rien. Le respect de la nature est priorité un. Un autre point qui nous a fait apprécié Bukit Lawang, est que les commerçants et guides ne font pas de ventes à pression. Ils sont tous aussi souriants que vous achetez ou pas leurs produits.

Ce vidéo montre ce qu<on veut dire par “Rain Forest”.

On récolte le caoutchouc dans des demi noix de coco. Cela se fait en coupant une lanière dans l’écorce, et le latex dégoutte dans la coquille. Des centaines de ces entailles se font du haut vers le bas de l’arbre. On retrouve plusieurs vergers de ces arbres en bordure de la jungle.

Ce type de fourmis secrète un liquide ctitroné que notre guide nous a fait goûté. Lui va jusqu’à se laisser mordre la langue et la fourmis lui donnes plus de jus.

Kuala Lumpur, Malaisie

Voici quelques détails sur la métropole de la Malaisie.

Depuis les années 1980, Kuala Lumpur a connu un développement extrêmement rapide et est devenue une métropole.

La ville a vu se développer de nombreux gratte-ciels dans son quartier d’affaires, dont les tours Petronas, qui furent les plus hautes du monde. Son développement industriel s’est fait notamment autour des nouvelles technologies et de la finance. Elle nourrit d’importants liens avec la « Silicon Valley malaisienne », Cyberjaya, ainsi qu’avec Singapour, situé à 300 kilomètres au sud-est. Elle accueille également le siège du Parlement de Malaisie

Kuala Lumpur présente la particularité d’être peuplée à 43% de Chinois, soit presque autant que de Malais (45%) ; elle constitue ainsi une sorte d’enclave bouddhiste dans un pays majoritairement musulman.

  

La ville est moderne, et on y circule aisément avec ses trains, métros et autobus. En plus de cela il y a Uber et Grab. Ce dernier (grab) est une version améliorer de uber . C’est très efficace et peu coûteux. Pour nous KL a été notre porte d’entrée non seulement pour la Malaisie mais aussi pour l’Indonésie car les billets d’avion sont très abordables pour une multitude de destinations desservies par Air Asia (notre transporteur favori).

 

On visite la ville et les marchés pour débuter et ensuite on se rend à un magnifique parc d’oiseaux exotiques et on circule à l’intérieur de gigantesques volières ou une bonne partie des espèces ne sont pas en cages.

 

Entre autres une collection de paons d’une beauté incroyable.

Un peu plus tard on travers dans visite un parc de papillon qui sans s’annoncer abrite aussi un vaste insectarium avec (pour nous) une multitude d’espèces inconnu.

Phnom Penh, Cambodge

La ville de Phnom Penh était jadis connue comme la “Perle de l’Asie”. Elle était considérée comme l’une des plus belles villes de l’Indochine bâti par les Français.

La ville est située en bordure de trois rivières ; Le Mékong, Tonlé Sap et Bassac.

Nous avons opté pour visiter cette ville capitale du Cambodge en dernier puisque c’est très peuplé, et c’est aussi notre point de sortie pour la prochaine destination (Malaisie, Kuala Lumpur)

Patricia a trouvé un site exceptionnel pour nous loger avec AirBnB. On a eu droit à un appartement complet au deuxième étage d’une maison appartenant à une petite famille qui exploite un commerce de confection d’habillement pour des moines bouddhistes.

On était situé près du marché central et de toutes les commodités. Une marche de 10 minutes nous amenait près de la rivière Tonlé Sap ou il y a généralement un petit vent pour nous refroidir un peu.

Le marché central était immense et bordé par une multitude de « food stall » pour échantilloner la cuisine locale.

On a visité le “Killing Field” ou un tour guidé nous explique comment les Khmer Rouges ont procédé pour radiés presque le quart de la population du Cambodge. Pour les cœurs faibles, je vous suggère de sauter le prochain paragraphe.

C’était atroce, ceux qui sont devenus esclaves ont travaillés jusqu’à leur mort et cela venait vite puisqu’on exigeait d’eux des efforts inhumains sans les nourrir ou presque. Les faibles étaient tués à l’arrivée dans ces “camps” et les femmes violés après avoir témoignés la mise à mort de leurs enfants qu’on attachait par les pieds à des arbres et on leur éclatait la tête avec des outils ou gourdins pour ensuite les jeter dans des fosses. Plusieurs étaient jetés encore vivant dans les fosses mais étaient aspergés de DDT qui se trouvait à les achever et en même temps couvrir les odeurs. Avec cela, torture et autres traitements disgracieux qui nous font honte d’être parmi le genre humain. On a retrouvé également plusieurs centaines de Khmer Rouges dans les fausses car Pol Pot souffrait de paranoïa en plus de tous ses défauts. Si un Khmer tenait un discours pas tout à fait en ligne avec sa doctrine, il était accusé de trahison, interrogé, torturé, tué et jeter avec les autres dans les fosses.

Bon c’est fait. On en parle plus. Mais le fait que tout cela s’est passé vers la fin des années 70 nous a fait réfléchir pas mal.

On a vu le musée national.  Il contient l’une des plus importantes collections d’art khmer, avec des sculptures, des céramiques et divers objets ethnographiques. Le musée comprend 14 000 pièces datant des temps préhistoriques et de l’empire khmer, qui s’étendait de la Thaïlande au Viet-Nam du sud.

Le Palais Royal de l’extérieur seulement et certains temples bouddhistes.

Sihanookvillle, Cambodge.

Cette ville en expansion et situé aux abords du Golfe de Thaïlande. Patricia s’est rendu au Cambodge en 2011, mais n’a pas exploré la côte. Nous on y passé 6 jours bien rempli.

Par contre demeurer dans Sihanookville proprement dit était un peu trop tumultueux pour nous. On s’est rendu un peu plus au sud à un endroit appelé Otres Beach.

On a trouvé une chambre spacieuse et propre pour 19$ par soir. Et à partir de là on a fait la location de scooter pour explorer les alentours.

Une randonnée nous a ramené en ville ou on a pris un traversier pour l’île de Koh Rong. Rendu là une petite embarcation nous a conduit à une petite plage pratiquement déserte et qui s’appelle Banana Beach. Le sable y est presque blanc et très fin. L’eau cristalline.

Mais comme vous le savez maintenant ces conditions sont un peu trop relax pour nous et de la plage on a pris un sentier qui après quelques minutes à 95F (ouf) nous a amené à un petit village de pêcheur très rustique (et pauvre). Cependant les gens y sont bien et souriants.

Sur une autre sortie d’exploration on est allé visité un des hôtels et casino de la chaîne Sokha. Ces hôtels appartiennent à la société Sokimex. Quel contraste avec notre petit village de pêcheur ! Ici c’est plutôt les gros nord américains et européens bedonnants qui se font masser les pieds tout en buvant leur pina colada.

Cette même société (Sokimex) qui œuvre principalement dans l’importation de pétrole, le raffinage et distribution de carburant au travers du pays a aussi signer une entente avec le gouvernement pour le droit d’exploiter le site Angkor (à Siem Reap)  pendant 99 ans et est dirigée par Sok Kong qui est d’origine vietnamienne. Sok Kong est un proche du premier ministre Hun Sen, un ancien Khmer Rouge installé à ce poste par les communistes Vietnamiens au début des années 80.

On s’est ensuite dirigé dans le parc Ream un peu plus au sud et sur le bord de la mer. Là on y retrouve  des kilomètres de plages désertes. Pas un chat sur ce beau sable blanc ou dans l’eau turquoise. Quelques bateaux au loin et c’est tout. Il y a un petit hotel/guesthouse qui s’appelle “Monkey Maya” qui nous a semblé être un refuge de Backpacker et Hippies. En regardant bien par contre on peut voir des projets de constructions au tout début d’exécution

Pour finir, quelques photos oubliés du dernier post de Battambang.

Asie du Sud Est, Siem Reap vers Battambang

Pour voir comment les gens du pays se comportent dans la vie de tous les jours, on s’est organisé de petits tours dans l’arrière-pays de Siem Reap (The Floating Forest) et ensuite en nous déplaçant vers le nord-est, la ville de Battambang ou un guide nous amène dans son village rencontrer sa famille et voir comment ils vivent.


On a aussi fait l’essai du ‘Bamboo Train’ et visiter d’autres sites intéressant comme une caverne d’où émerge des millions de chauves-souris qui forment un essaim qui part à la chasse aux insectes pour revenir dans la caverne avant la levée du jour.

Le Bamboo Train a été mis en place par les Français à l’époque, et avait comme particularité de ne pas avoir de voie d’évitement. Mais comme chaque ‘unité’ est très léger a son propre moteur, il suffit de le déplacer (à bras) pour laisser passer quelqu’un en sens inverse.
Battambang est la ville capitale de la province de Battambang qui est reconnue pour sa culture du riz.
La ville est bâtie de chaque côté de la rivière Sangkae. C’est facile d’y circuler en scooter, en vélo ou en tuk-tuk. Très peu de lumière de circulation et peu d’usage du klaxon.
Malgré le côté actif et joyeux de la ville, on ne peut pas éviter les signes restants du génocide récent (1975) partout au Cambodge. On joint quelques photos sur ce sujet.

Sur cette dernière photo, il s’agit d’un trou menant vers une grosse caverne, ou après que les Khmer Rouges ont masacrés, torturés et violés les cambodgiens (leurs propres concitoyens, ils ont été entassé en quantité de plussieurs milles. Absolument affreux.
De nouveau mots pour nous : Merci = Arkoun et Ca va ? = Soksobbay