Mandawa à Bikaner et Jaisalmer. Rajasthan 23,24,25 février

On se dirige vers le centre du désert Thar. Et à proximité de Bikaner, on arrête dans un petit village pour voir le temple Karni Mata (temple des rats). Il y a un lien entre une incarnation de la déesse Durga et les rats qu’on a pas très bien compris, mais les gens font des prières ici et si par chance vous apercevez un rat blanc parmi la population du temple, vous êtes béni (chanceux). On a  pensé en peinturer un pour les rendre tous heureux 🙂

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A Bikaner on visite le fort Junagarth qui a été construit dans les années 1500. Il semble que chaque grosse agglomération dans le Rajasthan possédait son fort. Ce qui témoigne de leur passé tumultueux de guerres de pouvoir qui se déroulaient une après l’autre. Les forts sont tous grandiose et étaient construits par les citoyens qui étaient simplement nourris comme compensation.

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On quitte Bikaner pour se déplacer à Jaisalmer qu’on appelle la Cité d’Or. Ici on est proche du Pakistan. Du moins, de ce que l’on comprend, 100 km c’est très près quand il s’agit de votre ennemi juré. Il y a une base militaire en banlieue de la  ville et on peut voir des convois et avion de combat se déplacer de temps à autre.

Mise à part cet aspect, Jaisalmer est une ville paisible et même romantique.  C’est une petite population, c’est propre et peu bruyant. Le panorama est magnifique avec le fort qui surplombe la ville et les dunes de sables au loin. En arrivant on visite le cimetière de Bada Gagh. L’endroit est vraiment superbe. Les monuments et structures sont en grès (sandstone) sculpté, ce qui cadre bien avec le panorama  de désert. Comme le site a été construit pour abrité des gens riches et célèbres (royautés) il est utilisé également comme décor lors de mariagee ou fêtes de famille.

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Le fort, est sans doute le plus beau qu’on a vu jusqu’à présent. Et la raison principale est qu’il est habité. Plusieurs milliers de gens y vivent. Les rues sont extrêmement étroites et les autos ne peuvent pas y circuler. A l’intérieur, certains descendants de royauté (maharaja) y habitent encore.

On fait une excursion dans le désert, et en chemin on arrête dans une ville fantôme appelé Kuldhara. L’histoire (ou légende) nous apprend que la tribu qui y habitait ainsi que 83 autres villages de cette même lignée ( les Paliwals) ont tous disparu dans une seule nuit !

Lors d’une visite, un conquérant de mauvaise réputation et qui ‘’aimait’’ beaucoup les femmes, aurait aperçu une jeune fille désirable dans le village. Mais cette jeune femme était la fille du chef et il a refusé de la laisser partir à moins qu’elle soit mariée. Le tyran remit alors au chef un ultimatum de 24 heures pour obtempérer. Sachant qu’il ne pourrait résister à l’invasion qui suivrait, le chef a consulté tous les autres chefs Paliwal des autres villages et la décision a été de quitter les lieux durant la nuit. Tous les 84 villages ont quittés dans une seule nuit et personne ne sait où ils sont allé même en date d’aujourd’hui.

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Après la visite de Kuldhara on se rend dans une section du désert où il est possible de monter des dromadaires et nous rendre parmi les dunes de sable pour prendre de belles prises de vues de fin de journée. Ces bêtes sont assez spectaculaires (et bizarres selon moi) mais sont le véhicule idéal pour circuler sur ce terrain. En revenant au point de départ, on soupe avec de la nourriture locale et assiste à des danses et de la musique de Gitans (Gipsy). Jaisalmer nous aura donné de beaux souvenirs.

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En route vers le Rajasthan 22 février

On quitte Delhi et on se dirige vers l’ouest. On entre maintenant dans le district du Rajasthan et à pas plus d’une heure de route, on commence à  voir des dromadaires. Ils sont attelés à des charrettes généralement avec des gros pneus pour pouvoir circuler dans des terrains sablonneux.

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En route on voit aussi un interminable défilé de gens qui marche dans des habits colorés et portant des drapeaux. En s’informant, on apprend qu’ils sont en route (à pied) vers un temple ou une cérémonie religieuse annuelle a lieu en l’honneur de Jambheswar (un saint Hindou). Certains marcheront près de 250 km dans 5 à 6 jours pour arriver au but. Un peu comme dans un marathon, les passants les encouragent et leur apportent des vivres, de l’eau et leur fournissent des abris pour passer la nuit.

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Vers la fin de la journée on arrive dans la ville de Mandawa. Le village qui a déjà été un poste d’échange ou des caravanes venant de la chine et du moyen orient s’arrêtait pour vendre leurs produits. Suite à cela on y construit un fort dans le années 1800 et le village a pris de l’expansion. Aujourd’hui le village est réputé pour ses Havelis qui avaient été  érigés par la haute gomme  du temps mais sont maintenant abandonnés. Plusieurs des fresques ont été ‘rafraichis’ par des talents locaux au fur des ans.

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New Delhi… 18,19,20 et 21 février

Sur certains aspects comme les bâtisses, les rues et l’activité en général,  le vieux Delhi peut ressembler à certains coins de Kolkata et aussi Mumbai. Mais dès qu’on entre dans New Delhi, on a l’impression de sauter 50 ans dans le futur.  On est maintenant dans le 21ème siècle avec des bâtiments modernes, des métros, cinémas et grands magasins.

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Le centre de New Delhi est disposé en rond un peu comme Paris et on retrouve d’ailleurs à l’image de l’Arche de Triomphe, le India Gate. Mais pour nous rappeler ou nous sommes, au travers les voitures, les taxis et camions, les charrettes tirés par des bœufs se font une place également.

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C’est une ville de 11 millions d’habitants et 23 millions avec la banlieue. Alors pas besoin de vous dire que les heures de pointe sont infernales. Nous avons beaucoup circulés en métros quand on a pu et cela, en plus d’être rapide est peu coûteux.

Des sites où il y a des constructions grandiose ne manquent pas et par exemple pour en nommer un, ‘’Le Red Fort’’ est immense. Le Château Frontenac aurait l’air d’un jouet à ses côtés. Le temple Akshardham est un autre exemple de construction très imposante. Et la mosquée Jama Masjid qui est la plus grande mosquée aux Indes.

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Delhi ne manque pas de choses à voir, mais on a hâte de s’échapper de la grosse ville vers des sites plus pittoresques du Rajasthan.

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Nous avons visité un parc qui avait comme pièce centrale le tombeau de Mahatma Gandhi. Voici une de ces citations : “Vis comme si tu devais mourir demain. Apprend comme si tu devais vivre toujours”.

Kolkata et le train vers Delhi. 14,15,16 et 17 février

Après deux ou  trois jours dans Kolkata on devient un peu plus confortable avec notre environnement. On pourrait passer des journées complètes à observer le train -train ­­ quotidien des gens du secteur. Des travaux d’aqueduc sans excavatrice (à la pelle) le triage des ordures en bordure de rue à tous les matins, l’installation des kiosques ect…

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La ville s’active vraiment à compter de 10 h AM. Avant cela, même des cafés sont fermés. Il y a des exceptions à la règle mais en général il  ne faut s’attendre d’accomplir grand-chose avant cela. Un autre point favorable est que les autos cessent de klaxonner après 11h le soir. Ce qui fait que cela devient paisible la nuit.

Avant de quitter pour Delhi, on visite le ‘South Park Cemetary’ qui a débuté en 1767 et fermé en 1840. A cette époque on y enterrait principalement des gens (pour la plupart des Anglais) importants et des hauts gradés militaires. Les tombes sont impressionnantes et maintenues en bon état par :  Archaeological Survey of India. Certaines personnes croient que cet endroit est hanté. Il y a aussi un ‘Pet Cemetary’ à Kolkata et nous essaierons de le visiter quand on quittera les Indes.

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Le train

L’embarquement se fait à 9h50 le matin et la durée prévue est de 27 heures. Le train est divisé en compartiment de 8 personnes et on a la chance de tomber sur une famille charmante qui va séjourner chez leur fils à Delhi. Ces gens ne parlent pas un seul mot d’anglais mais on parvient quand même à mimer certaines de nos interrogations.  Ils sont très souriants et semblent nous vouloir du bien.

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Le train  fait de multiples arrêts dans à peu près toutes les petites municipalités en route. En bordure du rail on peut voir plusieurs champs en culture et des éleveurs de bétails. A plusieurs endroits on aperçoit des travailleurs (surtout des femmes) qui font sécher ce qui semble être des bouses de vache. Ils sont ensuite empiler de façon très ordonnées. Dans les faits, les femmes ramassent les bouses et les mélangent avec de la paille pour ensuite former (avec leurs mains) des galettes qu’ils font séchés au soleil. Ces galettes sont vendues comme du bois pour chauffer et cuisiner.

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On arrête également un bon moment car la brume est trop épaisse…. Trente-quatre heures plus tard on arrive à  Delhi. On avait déjà réservé une chambre d’hôtel sans savoir que cela serait dans un endroit plutôt défavorisé. On prend un tuk-tuk de noirceur et le chauffeur a de la peine à  trouver mais en s’informant quelques fois à des passants, il y parvient. Ouf ! On va bien dormir à  soir.

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Kolkata, Inde 10,11,12 et 13 février.

Le vol de nuit Bangkok / Kolkata arrive à destination à 3h30 am et comme on est un peu frileux de circuler dans cette méga-ville à  la noirceur, on décide d’attendre la clarté.

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Kolkata compte près de 5 millions d’habitants en ville et un autre 9 millions en banlieue. La première chose qui nous frappe est le bruit et la deuxième est la circulation. Il y a énormément de taxis. Des blancs qui sont relativement moderne (15 ans ou moins) et ont des compteurs pour facturer. Vient ensuite les jaunes qui sont des années 50 pour la plupart et ensuite les trois roues, les tricycles, les rickshaws et des vaches à l’occasion. Tout le monde on la main sur le klaxon et se comporte comme si ils étaient dans une course à obstacles. Au début on grinche des dents quand on passe proche d’accrocher un passant ou un autre véhicule, et comme cela ne semble pas se produire, on relax un peu.

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On prend les premiers jours pour s’acclimater avec l’endroit. Il y a énormément de gens qui vivent  dans la rue. Ils dorment, mangent et se lavent dans la rue. Il y a des anciennes pompes à eau (manuelle) qui servent à ces besoins. On voit très peu de touristes dans nos sorties.

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On a pris facilement une dizaine d’heures pour installer des ‘sim card’ dans nos téléphones. Ici on ne fait rien sans passeport, cela le prend partout, même pour louer une petite chambre bon marché dans une auberge.

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Jusqu’à présent, on a visité des marchés, la maison de Mère Theresa et la gare de train.  Le réseau de train est énorme et complexe en Inde et cela nous a pris quelques heures pour nous démêler avec cela. On a finalement acheté un billet pour Delhi qui part lundi et va parcourir 1600 km pour la somme de 12$ par personne. La durée est 27 heures.

On planifie aujourd’hui de visiter quelques sites dignes de mention dans la région, et pour cela on embarque dans une embarcation sur le fleuve Hooghly.

On doit être prudent quand on sort nos caméras. Il y a des interdictions de prendre des photos dans plusieurs endroits inattendus. Pas de photos dans la  gare de train, dans le MacDonald ??, dans l’aéroport, dans certains restaurants également. Aussi plusieurs habitants de la rue deviennent agressifs si on les pointe avec un objectif.

 

Chiang Mai et son charme. Février 8 et 9

Chiang Mai, qui veut dire la fleur du nord en thaïlandais est une ville très charmante. C’est une ville énergique et en expansion mais dans laquelle on peut circuler sans soucis et aisément. D’ailleurs, après avoir visité plusieurs villes du pays, l’expérience acquis en Thaïlande nous permet de se rendre compte que ce charme provient du fait que les gens sont très respectueux, et en plus d’être patients, sont du genre ‘vivre et laisser vivre’.

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On a voyagé en autobus, train, métro et avion souvent pour de très longues heures avec des thaïlandais de tous les âges. On entend personne crier, pas d’enfants qui pleurent (sont-ils mieux élevés?) pas d’impatients et pas de confrontations. Et devant eux défilent des ‘farangs’ (mot utilisé pour les étrangers blancs-becs ) qui s’affichent avec peu de pudeur dans des accoutrements souvent provocateurs et il n’y a pas de pointage du doigt ou chuchotement quand ils ont le dos tournés.

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En d’autres mots ils vivent leur réalité et laisse les autres faires ce qu’ils veulent sans  critiques. Par exemple, vous circuler sur la route à contre-sens ? Ils vont ralentir ou arrêter pour laisser retourner votre véhicule. Pas de poing en l’air ou de coups de klaxons et pas de jurons.

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Naturellement, ils ne sont pas parfaits et leur histoire est parsemés de querelles avec leurs voisins ; Laos, Cambodge, Vietnam et surtout la Birmanie (leur ennemi juré). Alors c’est possiblement l’ère Bouddhiste qui a commencé 543 ans avant l’ère Grégorienne (la nôtre) qui aurait évolué en Thaïlande au moins, vers la mentalité d’aujourd’hui.

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Festival de fleurs de Chiang Mai , 5,6 et 7 février

A tous les ans, après la saison froide (froid ici est relatifJ) a lieu le festival de fleurs dans la première fin de semaine de février. Et plus on s’approche de cette période, plus la ville est décorée. Un peu à l’image du Québec, qui à peu près dans la même période son carnaval d’hiver, Chiang Mai elle a son ‘festival’ de fleurs.

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Cela débute le vendredi soir avec un ‘pageant’ (concours de beauté) pour élire une reine. Ensuite, le samedi matin, il y a une parade ou en plus de nombreux chars allégoriques totalement recouverts d’arrangements floraux, il y a des représentants de toutes les tribus locales qui déambulent vêtus de leurs plus beaux habits et bien sûr des fanfares et tambours pour soulever la foule.

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La parade se rend vers un parc ou des spectacles et activités ont lieu toute la fin de semaine. Il y a plusieurs cultivateurs/exposants de fleurs et arbrisseaux qui participent à des concours et présentent leurs produits. Le site du parc est aussi un bel endroit pour se prélasser à l’ombre dans le plus chaud de la journée.

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L’endroit est également aménagé avec une sélection incroyable de kiosques ou on peut déguster à peu près n’importe quelle sorte de cuisine ou simplement siroter une grosse bière. ( Singha, Leo ou Chang ).

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Le marché du dimanche, Chiang Mai 4 février.

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Le dimanche à compter de 17h00 environ on ferme environ un kilomètre de l’une des rues centrale de la vielle ville pour un marché à ciel ouvert.

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On y retrouve un peu de tout, mais surtout de l’artisanat. Le marché attire une quantité phénoménale de gens de la place ainsi que de touristes. Les exposants proviennent d’un peu partout dans la province et de plusieurs tribus ; Karen, Lanna, Hmong, Lisu, Akha, Mien et Padaung.

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C’est une expérience riche en découvertes et plusieurs artistes sont à l’œuvre sur place. Par contre, il ne faut surtout pas avoir une tendance agoraphobe, ou même un peu claustrophobe car par endroit on peut à peine se déplacer.

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Le parc ‘Doi Inthanon’ , Chiang Mai 31,1,2 et 3 février

Le 7 ème roi de Chiang Mai ”Phra Chao Inthawichayanon”  affectionnait particulièrement la forêt et la nature. Et durant son règne il fondit le parc Doi Inthanon vers la fin des années 1800.  Il a d’ailleurs demandé à sa fille d’y déposer ses restes après sa mort. (1896)

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Ce roi, a été le dernier du règne Lannathai. Sa fille, princesse ‘’Dara Rasmi’’  a par la suite épousé le roi ‘’Rama V’’ de Bangkok et cette région perdit son indépendance.

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On fait la location de scooter pour la visite, et un peu plus de deux heures plus tard on parvient au point le plus haut de la thaïlande qui est à 8400 pieds environ. En bas, il fait 30 degré et en haut 15. La végétation est très luxuriante n’aillant pas été touché depuis des dizaines de décennies. Mon scooter a tiré de la patte pour monter par contre. Le gaz au fond j’allais à 18 km/h par endroit et j’ai pris un demi-réservoir pour franchir le dernier 25 km.

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On attend notre visa touriste pour les Indes vendredi, et samedi et dimanche c’est le festival de fleurs. En attendant, on se la coule plutôt douce.

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