Malaisie, Kuala Lumpur

 

 

Bien que ce n’est pas notre première visite à Kuala Lumpur, cette ville a tellement à offrir et c’est un plaisir de s’y retrouver.

Il s’agit de la ville la plus peuplée du pays et une de celles connaissant la plus forte croissance urbaine et économique d’Asie du Sud-Est.

Arrachée à la jungle dans les années 1850, la ville doit sa naissance et sa fortune aux abondants gisements d’étain découverts au XIX ème siècle. Kuala Lumpur ne fut longtemps qu’un campement de huttes de bambous, infesté par la malaria et ravagé à de multiples reprises par les inondations et les incendies. Elle grandit grâce au commerce de l’étain pour devenir, en 1896, la capitale des États malais fédérés.

Durant la Seconde Guerre mondiale, la ville est dévastée et est conquise par l’Armée impériale japonaise en 1942. Depuis les années 1980, Kuala Lumpur a connu un développement extrêmement rapide et est devenue une métropole.

Ville mondiale, Kuala Lumpur a vu se développer de nombreux gratte-ciel dans son quartier d’affaires, dont les tours Petronas, qui furent les plus hautes du monde. Son développement industriel s’est fait notamment autour des nouvelles technologies et de la finance. Elle nourrit d’importants liens avec la « Silicon Valley malaisienne », ainsi qu’avec Singapour, situé à 300 kilomètres au sud-est.

Encore en phase finale de construction, on voit en arrière plan le bâtiment  le deuxième plus haut au monde. Merdeka 118 a une hauteur de  678.9 mètres.

Un contraste entre le vieux et le moderne.

On se dirige vers le jardin botanique, question de se sauver momentanément du centre-ville. L’aménagement est superbe et on découvre ici de nombreuses espèces d’arbres et plantes adaptés au climat de la région.

L’eucalyptus a des couleurs quasi irréelle. On le connait bien pour son odeur agréable de la variété “Eucalyptus Citriodora” (l’huile essentiel est extraits des feuilles par un procédé de distillation)

Mais son bois est aussi très dense et on s’en sert pour faire des meubles de jardin, du bois de chauffage et même du charbon. Le bois a par contre beaucoup de résine et il doit être bien séché pour éviter de gommer votre cheminée si vous le brûler.

Ici on peut voir des Baobab qui sont remarquables par le tronc immense.

Dans le jardin, une immense section (plus gros que deux terrains de soccer bout à bout) sert de volière et des sentiers vous amène à proximité des espèces.

 

Une espèce plutôt rare de pigeon

L’aigle à ventre blanc……qui est l’emblème de Langkawi (notre dernier article du blog)

Une autre espèce de pigeon……celui-ci est aussi gros qu’une poule ! et d’un bleu magnifique.

 

Nous sommes en pleine période de Ramadan et ici on voit une photo de mosquée prise par le balcon de notre chambre.

Ceci complète notre petite excursion en Malaisie et on saute dans l’avion pour revenir en Thaïlande. Mais ce qui devais être un vol de 2 heures environ s’est étiré du double, car peu de temps après notre décollage, un problème avec un système pneumatique a obligé notre vol à faire demi-tour.

Mais comme l’avion était trop lourde pour atterrir sécuritairement, le pilote a du faire des cercles pendant plus d’une heure pour brûler du carburant et ainsi alléger l’avion.

C’était un peu inquiétant, mais tout s’est bien passé…….heureusement.

 

Malaisie, Penang et l’île de Georgetown

“Capitale de l’île malaisienne de Penang, George Town possède l’un des plus riches patrimoines d’Asie du Sud-Est, qui lui vaut un classement à l’Unesco.

Situé à 400 km au nord de Kuala Lumpur, à une encablure de la côte et à l’entrée du détroit de Malacca, cet ancien comptoir britannique demeure une cité multiculturelle, dynamique et agréable où se côtoient communautés malaise, chinoise, indienne et leurs métissages.”

La ville est fondée en 1786 par le capitaine Francis Light au nom de la Compagnie anglaise des Indes orientales au moment où celle-ci prend le contrôle de l’île qui lui est cédée par le sultan de Kedah. Light baptise la capitale de la nouvelle colonie en l’honneur du roi George III.

En 1826, l’état de Penang devient une des quatre composantes de la colonie des Établissements des détroits. La ville connait alors, avec son activité de commerce, une croissance continue, bien qu’elle se double avec Singapour sur la route transcontinentale.

De nombreux édifices civils et publics témoignent du passé colonial de la ville. Son activité de comptoir lui conféra une expansion fulgurante au xixe siècle. L’heure de gloire du négoce avait laissé place à une ville endormie. Depuis les années 1980, l’industrie des semi-conducteurs et le tourisme ont réveillé la ville et son territoire.

Pour tourner la page de l’époque coloniale, depuis les années 1980, la ville n’est plus appelée George Town, par les habitants locaux, mais Tanjung Penaga, et ce nom malais apparaît désormais sur tous les documents officiels depuis 1996.

On retrouve des fresques sur les murs des bâtiments un peu un peu partout dans le centre-ville. Plusieurs d’entre eux en métal, semblent provenir du même créateur.

 

Des fresques comme celle-ci, intègrent dans les bâtiments des moments joyeux de la vie de tous les jours.

 

Les habitants de cette ville démontrent un certain attachement pour les chats comme le montre plusieurs compositions comme ceux-ci. Les chiens semblent moins présents et moins ….. appréciés ?


 

 

 

 

Les “Clan Jetties”, sont de petits villages flottants qui appartiennent à des familles chinoises Hokkien qui ont immigrés en malaisie au 19 ème siècles. Ces villages regroupent plusieurs maisons en bois sur pilotis. Elles sont reliées entre elles par une passerelle en bois. On en compte plusieurs à Georgetown, le plus connu est le Chew Jetty. C’est le plus fréquenté et aussi celui où l’on trouve beaucoup de boutiques de souvenirs.

Les principaux Clan Jetties sont :
– Lim Jetty
– Chew Jetty
– Tan Jetty
– Yeoh Jetty

 

Sur la photo qui suit, Patricia discute avec un Tibétain livreur d’oeufs. On apprends que ses frères et soeurs sont éparpillés sur plusieurs continents. Le type est très sympathique.

En Asie du Sud Est, c’est monnaie courante de voir des gens (des hommes surtout) dormir à l’ombre jusqu’à midi même au travers de l’activité bruyante du reste des passants.  Je pense que cela s’explique du au fait qu’ils travaille très tard en fin de journée pour éviter la chaleur accablante.

 

Notre prochaine destination “planifié” en Malaisie est la ville de Ipoh et comme c’est sur le parcour ferrovier pour se rendre à Kuala Lumpur on prend des billets de train et 2 heures plus tard on est sur place.

On a pensé visité cette ville pour peut-être une semaine environ. Par contre après avoir visité deux jours seulement, on s’est rendu compte qu’Ipoh n’était pas un endroit pour notre “type” de voyageur. La ville n’est pas du tout aménagé pour acceuillir des touristes qui visitent à pied.

Par contre pour un touriste de Singapour qui navigue entre de  grands hotels et des restaurants 5 étoiles cela peut aller.

On se met donc en route pour Kuala Lumpur en sautant dans le train à nouveau.

 

Malaisie, Langkawi

 

Langkawi est situé dans la partie nord du détroit de Malacca, à 24 km au sud-ouest des rivages occidentaux de la Thaïlande et à 27,5 km de ceux de la Malaisie. C’est un archipel regroupant plusieurs îles et il relève de l’État du Kedah en Malaisie. La capitale du district est Kuah et elle est située dans l’île principale (Langkawi). Elle abrite 100 000 habitants.

Langkawi est, depuis 2007, classé géoparc mondial par l’UNESCO. Dans notre cas, cette nouvelle destination nous a permis de renouveler notre visa temporaire en Thaïlande et de découvrir un nouveau coin de la Malaisie.

Nous nous sommes rendus par bateau à partir de Ko Lanta en Thaïlande. Pour cela, nous avons dû faire une escale sur une autre île appelée Ko Lipe, où nous avons passé la nuit. Le matin suivant, nous sommes passés au poste d’immigration avant de traverser vers l’île de Langkawi car c’est en mer qu’on passe de Thailande en Malaisie.

En arrivant, on s’installe à Cenang pour 3 jours le temps d’explorer un peu l’île. La plage à Cenang est belle, mais très occupé et pour nous les “sports nautiques” du genre sea-doo et les parachutes tiré par bateau nous attire pas vraiment. On loue donc un scooter pour explorer l’autre côté de l’île, mais en attendant de s’y installer, on décide d’échapper un peu la chaleur avec une visite de l’aquarium.

 

 

On est maintenant installé près d’une petite plage rocailleuse dans un motel quasi inoccupé mais très propre et à un prix vraiment raisonnable (20$/nuit).

Et en plus de cela, à 5 minutes de là, il y a au moins trois autres plages magnifiques, avec notre préféré pour prendre des marches qui s’appelle “Rhu’

Comme on peut voir sur ces photos de plages, on a pas à partager l’espace avec une abondance de touriste. Et en plus de cela, il y a plein de coquillage et corails au bord de l’eau qui se renouvelle tous les jours avec la marée.

Aussi, on y est dans la période du Ramadan ce qui explique en partie le peu de gens circulant le jour. Les musulmans ne mangent et boivent pas entre la lever du jour et le coucher du soleil. Durant ce mois, en plus du jeune, les pratiquants doivent s’abstenir de fumer, consommer de l’alcool et d’avoir des relations intimes du matin au soir également.

 

 

 

Au loin on aperçoit une usine de béton. En recherchant un peu on apprend que c’est “Lafarge”. (multinationale française) .

 

On a la chance de contempler un regroupement de “Hornbill” qui passe nous voir tous les jours. Ces oiseaux sont magnifiques et dans le passé, on n’a pas réussi à les approcher.

 

Le summum de notre séjour à Langkawi a été une expérience AirBnB qui nous a permis d’explorer en kayak une forêt de mangrove. Et notre guide qui est de la place est un passionné.

On commence par rencontrer le beau-père du guide qui parle au moins 5 langues. Il nous parle de la bio-diversité de l’endroit. Dans la photo plus bas, Patricia tient un “Horseshoe”  crabe.  On apprend que le sang de cet animal aquatique est très  prisé par les compagnies pharmaceutiques qui utilise une  protéine appelé “Limulus Amebocyte Lysate (LAL)”  qui est utilisé et “nécessaire dans la fabrication de plusieurs anti-virus tel que les vaccins pour le covid.

Les scientifiques n’ont toujours pas pu synthétisé ce produit ce qui le rend très désirables si bien qu’on élève cet espèce de crabe et recueille son sang (qui est bleu). Une pinte de sang vaut 15,000$ US. On retire environ 30% du sang de l’animal en vie pour ensuite le remettre à l’eau. Une bonne quantité ne survit pas au processus.

“Les Mangroves ont de nombreuses caractéristiques étonnantes, mais leur exploit le plus impressionnant est peut-être celui-ci : il s’agit des seules espèces d’arbres capables de prospérer dans l’eau salée, car elles sont capables de la dessaler. La Mangrove Blanche est appelée ainsi précisément parce qu’elle revêt un aspect blanchâtre, laissant filtrer le sel de ses branches et de ses feuilles.”

Ces arbres sont parmi les « éponges » de carbone les plus efficaces de la planète. Un hectare de forêt de Mangrove peut absorber autant de carbone que quatre hectares de forêt tropicale.

Circuler dans la forêt de mangrove avec le soleil filtrant au travers des arbres est comme si on était dans une forêt enchanté. Notre guide est très connaissant des espèces qu’on y retrouve, tel que les serpents, singes, oiseaux , loutres, et insectes.

 

 

Notre séjour à Langkawi a été super agréable au point de vouloir y retourner un jour. On quitte maintenant pour la terre ferme en direction de Penang (Georgetown)

 

Allemagne, Berlin

Cette année, plutôt que prendre un aller-retour Bangkok, on a opté pour un aller simple car on a décider de couper les heures de retour en arrêtant d’abord en Europe (Allemagne) quelques jours, question de mieux s’acclimater au « jetlag » et la température.

En plus, de très bons amis, Luc et Yannick nous fournit l’usage de leur condo inoccupé à Berlin pendant qu’ils sont basés en Espagne sur un contrat avec le Cirque du Soleil.

En magasinant pour des billets bon marché de Bangkok, on trouve une bonne affaire qui nous amène d’abord à Frankfurt pour une nuitée et le lendemain on prend un train pour Berlin.

Il serait difficile d’avoir une opinion de Frankfurt avec seulement quelques heures d’observations, mais ce qu’on a vu nous a semblé très invitant.

Notre pied à terre à Berlin est dans un endroit très tranquille, mais en même temps à quelques minutes seulement de marche des métros, restaurants et plusieurs sites historiques. On est très fortunés de bénéficier de l’usage de ce condo.

On prend un jour ou deux pour se familiariser avec les alentours, transport en commun et marchés et ensuite on s’inscrit sur un tour appelé « Original Berlin Walks » avec un guide.

Bien qu’on aime bien circuler à pied autant que possible, on a quand même utilisé le métro ( U-Bahn) pour se déplacer à certaines occasions. Les tarifs sont très abordables et les trains sont à l’heure. Il y a 10 lignes et 173 stations.

Les symboles de marche et arrêt pour traverser les rues de Berlin sont devenus en quelque sorte une marque de commerce à Berlin et le créateur de ce “logo” ( Ampelmannchen) que l’on voit un peu partout est Karl Peglau.

Sur le « menu », on verra l’Île aux musées ;  Cinq musées prestigieux, dont le Pergamon museum, l’Alte National galerie et le Neues Museum.

Et pour se rendre sur l’île, on passe sur le pont Schlossbrücke. Ce pont a une centaine de pied et fut érigé 1820 par l’architect Friedrich Schinkel.

 

 

La Cathédrale de Berlin, Julius Carl Raschdorff obtint la commande pour la somptueuse construction. Toutefois, c’est au bout de la troisième ébauche que l’empereur fut convaincu. Pour lui, la Cathédrale était « l’église principale du protestantisme » et la réplique berlinoise à la basilique Saint-Pierre de Rome et à la Cathédrale Saint Paul de Londres.

 

La Cathédrale fut fortement dégradée lors de la seconde guerre mondiale. Dès 1975, la RDA commença les rénovations sous une forme simplifiée. Elles furent terminées en 1993, quatre ans après la chute du mur.

Mémorial du Mur de Berlin : Ce mémorial en plein air, abrite non seulement des restes du mur, mais aussi une tour de guet. Des panneaux d’affichage fournissent de nombreuses informations sur le mur frontalier et la zone de la mort. Vous pouvez également sauter d’un côté à l’autre, là où se tenaient autrefois les gardes-frontières de la RDA.

Mauerpark : Là où se trouvait autrefois la bande de sécurité du mur sur le territoire de Berlin-Est, de nombreux Berlinois se promènent aujourd’hui, surtout le week-end. Au Mauerpark, vous pouvez voir plus que quelques restes graffités du mur. Le marché aux puces local est également un aimant pour les visiteurs.

La East Side Gallery, entre Ostbahnhof et Oberbaumbrücke, protégeait autrefois des parties de Friedrichshain du voisin Kreuzberg. Au printemps 1990, des parties du mur ont été démolies. À la East Side Gallery, il a été décidé d’inviter des artistes et de les laisser créer quelque chose pour marquer cet événement historique. 118 artistes de 21 pays sont venus, résultant en la plus grande galerie en plein air du monde.

” My god help me to survive this deadly love ” Les deux hommes sont Leonid Brezhnev (secretaire générale de l’union soviétique) et Erich Honecker (secretaire générale de socialist unity party GDR).

Le Mémorial soviétique du Treptower Park est le plus vaste mémorial de guerre de Berlin, et même de toute l’Allemagne. L’imposante sculpture surmontant le mausolée représente un soldat portant un enfant allemand. Ce mémorial est dédié aux plus de 80 000 soldats de l’Armée rouge ayant perdu la vie durant la conquête de Berlin.

Avec la situation actuelle, ou la Russie a envahie l’Ukraine le 24 février 2022, plusieurs berlinois aimerait bien voir cet “hommage” à l’aide Russe disparaître.

Le Graffiti à Berlin est une attraction en soi. Cette forme d’art date des années 70 comme une expression de mécontentement politique pendant la division de la ville. On en retrouve un peu partout  et bien sûr sur ce qui reste du mur de berlin.

Un bon exemple qui nous a impressionné est la ruelle Haus Schwarzenberg qui mène vers une galerie et un café tout en haut de l’escalier 4 étages plus haut. On n’a jamais vu autant de graffiti concentré dans un seul endroit.

Le musée de Ann Frank

La Prusse et l’aigle prussien ?  L’allemagne et une bonne partie de son peuple germanique faisait partie du territoire Prusse ( le mot prusse voulait dire Presque Russe) L’aigle est très présent un peu partout en ville.

La porte de Brandebourg ; a été construite entre 1788 et 1791 pour Frédéric-Guillaume II de Prusse. De style néoclassique, elle rappelle le Propylée de l’Acropole d’Athènes. En 1793, la porte de Brandebourg est couronnée du quadrige, représentant la Victoire sur un char tiré par quatre chevaux. Ce quadrige fut emporté par Napoléon pour l’installer à Paris mais à la fin du Premier Empire, il est réinstallé à Berlin et agrémenté de l’aigle prussien.

Ce bâtiment représente aujourd’hui un symbole de la Réunification allemande.

La célèbre statue de bronze nommé “The Caller” créé par Gerhard Marcks en 1967. Installé près du Branderburg Gate juste avant la destruction du mur de Berlin en 1989.

Le batiment Reichstag avec sa coupole de verre, Le Reichstag, bâtiment historique situé à Berlin, abrite le Bundestag, la chambre basse du parlement allemand. Cependant, c’est sa coupole de verre qui attire l’attention. Conçue par l’architecte Norman Foster, cette structure fut construite au sommet du Reichstag rénové. Elle symbolise la réunification de l’Allemagne.

 

 

Le mémorial de l’Holocaust, Le Mémorial aux Juifs assassinés d’Europe, également connu sous le nom de Mémorial de l’Holocauste, est situé à Berlin. Conçu par l’architecte Peter Eisenman et Buro Happold, il rend hommage aux victimes juives de l’Holocauste. Le site s’étend sur 19 000 mètres carrés et est recouvert de 2 711 dalles de béton, disposées en grille sur un terrain en pente. Les dalles mesurent 2,38 mètres de long, 0,95 mètre de large et varient en hauteur de 0,2 à 4,7 mètres. Un lieu d’information souterrain contient les noms d’environ 3 millions de victimes juives de l’HolocausteInauguré en 2005, il est situé près de la Porte de Brandebourg et du Reichstag1.

Derrière les colonnes du Neue Wache, on aperçoit dans un filet de lumière la reproduction agrandie d’une sculpture de Käthe Kollwitz, La Mère et son fils mort. Cette statue en bronze émouvante dénonce la douleur d’une mère après que son fils est mort sur le champ de bataille. Cette pietà est enveloppée dans un manteau et se penche sur le corps sans vie et quasiment décharné de son enfant.
La représentation expressionniste est mise en avant dans cette pièce carrée et simple, seulement éclairée par le halo de lumière descendant de l’oculus du toit.

En janvier 1933, dès le mois de mars l’Union des étudiants allemands lançait une campagne pour brûler cérémonieusement des livres jugés « non allemands » selon l’idéologie nazie. C’est-à-dire les livres écrits par des auteurs juifs, religieux, pacifistes, communistes, socialistes, anarchistes et libéraux classiques.

On retrouve plusieurs de ces petites plaques de bronze et ce sont des rappels que le ou les occupants de cette habitation a été envoyé dans les camps de concentration. On parle principalement de juifs, mais aussi d’autres dissidents du régime de Hitler. Ces plaques sont appelés “Stolperstein” et les nazis du temps utilisaient le mot pour dire “Problème Potentiel”

La Cathédrale française de Berlin, Le Dôme français, également connu sous le nom de Cathédrale française ou Temple français de la Friedrichstadt, est un temple protestant situé sur le Gendarmenmarkt à Berlin-Mitte. Il a été ainsi nommé par les paroissiens huguenots venant de France.

Cette visite guidée nous aide à mieux comprendre la mentalité des Berlinois qui vivent dans une ville presque totalement reconstruite après le bombardement de 1945, mais qui a laissé volontairement des rappels un peu partout de la triste histoire qu’ont vécut la plupart des minorités ethnique en particulier les juifs mais qui inclus également des Tsiganes, Polonais, des écrivains et intellectuels, ect…la liste est longue.

Un peu à l’ouest de la ville, le  jardin Tiergarten (traduit serait Parc des Animaux) est environ deux fois la grosseur de Central Park avec le fameux « Victory Column » au centre qui fut irrigé en 1945 par l’armée rouge pour commémorer leur victoire. Cette colonne majestueuse s’élève à 67 mètres de haut. Pour atteindre son sommet, il faut gravir 285 marches. La Siegessäule symbolise non seulement la victoire sur le Danemark après la guerre des Duchés, mais aussi les succès ultérieurs contre l’Autriche et la France. Elle marque l’avènement du nouvel Empire allemand.

 

Sauvée des destructions de la fin de la guerre par son déplacement en 1938-1939, la colonne a été témoin de l’histoire mouvementée de Berlin. Après la bataille de Berlin en 1945, des soldats polonais ont hissé leur drapeau national au sommet.

Beaucoup de gens ont encore du respect pour l’oeuvre de Michael Jackson comme le témoigne ce petit memorial.

 

 

Il y a plusieurs beaux sentiers dans le parc avec des endroits pour se détendre. La pratique de nudisme est acceptée et on peu voir de petits regroupements ici et là qui se font chauffer la « couenne » au soleil. Il y a même un BeerGarten avec de l’animation ou on peut casser la croute en dégustant une des bonnes bières locales.

Une autre particularité de Berlin est la belle rivière « Spree » La beauté de la Spree réside dans sa diversité et son rôle central dans la vie berlinoise. Ce qui rend cette rivière si spéciale ;

La Spree serpente à travers des paysages variés, des forêts verdoyantes aux quartiers urbains animés. Les berges bordées d’arbres offrent des vues apaisantes et des reflets magnifiques. Les nombreux ponts qui enjambent la Spree sont des symboles de la ville. Du Pont Oberbaum au Pont du Château, chaque pont raconte une histoire et offre des panoramas uniques.

Les Berlinois et les visiteurs profitent de la Spree pour des promenades en bateau, des croisières et des pique-niques au bord de l’eau. Les rives sont animées par des cafés, des bars flottants et des événements culturels. Art urbain : Les murs le long de la Spree sont des toiles pour les artistes de rue. Les graffitis colorés et les installations artistiques ajoutent une touche créative à l’environnement.

La Spree traverse des quartiers historiques comme Mitte et Friedrichshain, ainsi que des zones plus modernes comme Kreuzberg. Cette juxtaposition d’ancien et de nouveau crée une atmosphère unique.

En somme, la Spree est bien plus qu’une simple rivière ; elle est le fil conducteur qui relie l’histoire, la culture et la vie quotidienne de Berlin.

Eglise Gedächtniskirche. conçu par l’architecte Egon Eiermann, est un mélange de modernisme et de respect pour l’histoire. La flèche endommagée de l’ancienne église a été préservée et son rez-de-chaussée a été transformé en une salle commémorative. Aujourd’hui, la Gedächtniskirche est un symbole de résilience et de mémoire, rappelant les horreurs de la guerre tout en incarnant l’espoir et la reconstruction.

La ville est parsemé de sculpture et statues créé par des artistes d’un peu partout dans le monde. En voici quelques exemples ;

Sculpture de “chaîne brisée ” créé en 1985 par Brigitte et Martin Matschinsky  qui illustre la séparation causé par le mur de berlin.

 

Voici quelques observations de la faune et flore de Berlin. 

 

Pigeon Ramier (common wood pigeon) cette variété de pigeon est beaucoup plus gros que nos pigeons canadiens.

Écureuil roux d’Eurasie.

 

Couple de canard mandarin

Pommier en fleurs

Cerisier en fleurs

Maronier

 

 

 

Corneille martelée (hooded crow)

Cygne blanc.

Barnache du canada ? Certains spécimens se sont échappés de captivité et se sont bien adaptés au nouvel environnement de l’Europe occidentale. On peut donc observer maintenant les Bernaches du Canada partout au Benelux, mais aussi en Allemagne et en Europe de l’est.

 

Un regard sur la visite de cimetières dans la ville.

On a beaucoup aimé notre séjour à Berlin et avons fait la plupart de nos découvertes à pied mis-à-part quelques sorties ou le métro était requis. La ville est parsemée de parcs, marchés d’artisans, nourriture de rue, pubs, restaurants et animation. Les deux semaines et demie à Berlin avant notre retour vers Québec ont été bien remplis et on revient avec de beaux souvenirs .

 

Taiwan

La situation politique actuelle ;

La République de Chine « Taiwan » et La République Populaire de Chine (Chine continentale)   revendiquent chacune la pleine et légitime souveraineté sur la totalité du territoire chinois. Et dans notre choix de destinations pour 2023 on tient compte que l’expérience de visite pourrait être bien différente si à l’image de la Russie et l’Ukraine, la Chine déciderais d’annexer de force Taiwan.

La culture taïwanaise est un mélange hybride de cultures confucianiste , Han Chinoise, japonaise, européenne, américaine et aborigènes taiwanais.

De notre point de vue, on remarque de grosses différences avec le reste de la chine. Je dirais que les deux traits principaux pour nous sont le confucianiste et la culture japonaise.

Ensuite une autre remarquable différence avec tous les autres pays que l’on a visitée est la façon que l’on traite les personnes âgées. Ici, on ne se précipite pas pour les « placer » dans des résidences, des proches aidants qui sont de la famille ou engagés, les aide à se déplacer partout et on les voit dans le métro, dans les parcs, les restaurants, les marchés, ect…

Il semble que la compassion pour les aînés ici est très présente.

On s’installe dans le vieux Taipei

Le coût de la vie est assez élevé et on a quand même réussi à trouver un appartement à prix raisonnable (40$/jour) dans un quartier proche du métro. En comparaison on paie seulement 16$ par jour en Thailande.

On s’achète un forfait de 3 jours qui inclus des visites de plusieurs sites importants et aussi le transport illimité en métro.

Les animaux de compagnie ont un traitement spécial dans le pays. Ici on voit un bidule avec hublot pour transporter son chat ou un petit chien.

Et pour avoir une vue à vol d’oiseau, on se rend au World Trade Center aussi appelé “Taipei 101” en raison de ces 101 étages. Tout en haut il y a un observatoire avec une vue 360 degrés de la ville.

La nourriture à Taipei (et tout le pays) est, semble-t-il en tête de liste des priorités ici. Il y a des marchés de jour et de nuit éparpillé un peu partout dans la ville ou on peut manger du « street food » et si on ajoute à cela les restaurants, on peut difficilement faire 100 pas sans trouver des options de repas.

Ensuite les parcs. Ils y des espaces verts dans tous les quartiers.On retrouve une abondance de petits parcs de quartier et des grands parcs tel que le fameux « Daan park » ou on peut instantanément passé de la ville à la nature.

On retrouve en ville des “influenceurs” qui sortent du décor.

Le temple de Confucius. Ce temple bâti avec le même design que l’original en Chine (Qufu, Shandong) a été une belle visite. A l’entrée il y a une plaque qui en dit long avec ces quelques mots ; « Éduquer sans descrimination ». Il y a plusieurs tableaux avec des textes originaux de Confucius traduites du chinois à l’anglais.

Le musée national du palais a recueilli les collections du palais impérial de la Cité Interdite de Pékin, et abrite quelque 697 490 pièces d’art chinois, dont la plus grande collection d’objets artisanaux chinois du monde.

Le musée est splendide et les œuvres d’art qu’il contient sont extrêmement bien préservé et de toute beauté.

Cette pièce tout en jade ( un choux) est une des deux plus précieuse de la collection. Cette pièce provenat de la cité interdite aurait été offerte à Jin Fei, la nouvelle épouse de l’Empereur  Guangxu de la dynastie Qing.

La visite du « Chiang Kai-Shek  memorial » est aussi un incontournable.

Bâtit en l’honneur de l’ancien président de la république de chine du même nom. Chiang Kai-Shek est un héro pour les habitants de Taiwan, il a connu beaucoup de succès dans ces avancés contre les communistes du nord de la chine et a même été président de tout la chine pour un certain temps. Il a dû s’allier à Mao Zedong pour combattre les Japonais vers la fin des années 30 et ceci a affaibli sa position comme leader. Un peu plus tard Mao et les communistes ont pris le dessus et Chiang Kai-Shek s’est replié avec ses troupes sur l’île de Taiwan.

L’aménagement du site est grandiose. Sur une vaste surface qu’on appelle « Liberty Square » il y a la bâtisse principale qui a des parois en marbre blanc naturel. Le mémorial a 70 mètres de haut et l’escalier frontal a 89 marches représentant l’âge du général à sa mort. Il y a une présence militaire en permanence (un peu comme la garde en rouge au Québec) et on peut assister au changement de la garde deux fois par jour.

Deux autres bâtiments, le théâtre national et la salle de concert national meublent une partie du site.

« Fisherman’s warf » et le pont des amoureux. Ce quai de pêcheur est aussi un endroit ou bien de jeunes familles viennent pickniquer et se divertir. De cet endroit, plusieurs tours sur la riviève Tamsui ou sur la mer sont offerts. Il y a une multitude de petit kiosque ou on peut manger des produits de la mer de même qu’un immense restaurant avec spécialité de fruit de mer.

L’endroit est réputé pour ses couchers de soleil grandiose. On a par contre visiter dans une journée plutôt nuageuse.

On est rejoint par notre ami Samson (de Hong Kong) et à partir de ce moment on visite le centre et sud du  pays avec lui et son oncle Lin qui habite la ville de Chiayi. Lin est un chauffeur de taxi privé et Samson s’est entendu avec lui pour qu’il nous voyage et guide vers plusieurs points d’intérêt de la région.

On n’aurait pas pensé visiter une ferme d’élevage de mouton à Taiwan, mais dans les collines à quelque 50 km de Taichung on a fait une très belle visite de la ferme Cingjing. Le terrain n’était pas aussi verdoyant puisqu’il y a peu de pluie en cette saison, mais le décor est très joli. Et par-dessus cela on a eu droit à un spectacle équestre donné par une troupe de cavalier Mongol.

Un cyprès

Après la guerre civile en chine, plusieurs militaires se sont vu octroyer des maisons parmi les quartiers militaires. Un des vétérans de cette guerre appelé Huang Yung-Fu qui avait des talents artistiques, s’est mis à peinturer une après l’autre ces maisons avec des figures d’animaux et d’oiseaux très colorés dans le but de préserver ces bâtisses. L’ensemble a été nommé “Rainbow Village”

On fait un arrêt dans un marché de fleur appelé “Chungshe Flower Market”. La grandeur et disposition des arrangements floraux sont de toute beauté. Cela en fait un bel endroit pour des photos de mariage ou autre.

Un peu à l’est de Taichung, en bordure de l’océan, on visite un secteur appelé « Gaomei wetland » Ou les décors dans le ciel de fin de journée sont dignes d’un tableau d’artiste peintre. Le site est bien aménagé et on se rend au meilleur point de vue à l’aide de sentier de bois surélevé qui rend le parcours agréable

Visite du Sun moon lake. C’était au départ un lac naturel plus petit et en 1931 les japonais (qui occupaient Taiwan) on construit un barrage qui a agrandi cette étendu d’eau douce considérablement. C’est maintenant le plus gros lac de Taiwan. Aujourd’hui c’est devenu une destination vacances très prisée.

On a un pied à terre dans un airbnb dans les montagnes d’Alishan. L’endroit est superbe (et très cher) on est à flanc de colline avec des plantations de thé tout autour.

Lever du soleil dans les montagnes  de HeHuanShan. On emprunte une petite route qui traverse les montagnes de la côte ouest à la côte est, et au sommet il y a des vistas pour observer le lever du soleil. On remarque que cette activité de même que les couchers de soleil sont très prisés par les asiatiques, de sorte que rendu en haut on n’était pas seul. Plusieurs autobus rempli de touriste s’ayant lever très tôt étaient aussi témoin de cette belle scène.

Un de nos coups de coeur lors de notre visite en Taiwan a été le « Alishan Forest Railway » Un autre héritage de l’occupation japonaise qui ont construit un réseau ferroviaire en montagne pour se procurer du bois de construction à partir des cyprès et le taiwania dans ce secteur.

Le train a été gardé en fonction et on peut l’emprunter pour visiter cette magnifique forêt. A noter que les cyprès peuvent devenir géant un peu comme les sequoias de la côte ouest de l’Amérique. Un de ces cyprès appelé « sacred tree » a un diamètre de 16 pieds !! Autour de la station de train (qui est immense et totalement en bois) il y a beaucoup de boutiques d’artisanat et comme de raison des choses en rapport avec le cyprès comme des huiles essencielles et de petites sculptures à vendre.

On peut acheter d’autres produits locaux dans ces boutiques, entre autre du café et du wasabi frais en plusieurs formats tel que la racine elle même, des pâtes, des huiles, des biscuits, du sel de wasabi et on en passe.

Au retour dans la ville de Chiayi on retrouve une rue complète de boutiques ou l’on vend des sculptures en bois. Le détail et la grandeur des pièces sont impressionnants. Des pièces en bois massifs qui pèsent des centaines de kilos.

En banlieu de la ville Chiayi, (ou habite oncle Lin) le village de Hinoki servait autrefois de dortoirs pour le Département des forêts de Taïwan pendantl’ère coloniale japonaise. Il y a deux douzaines de bâtisses en bois de cyprès et même une petite en eucalyptus. Plusieurs ont été transformés en boutiques d’artisanat local et certaines en café/resto.

La division sud du musée national situé en banlieu de Chiayi (Taibao city), en plus d’abriter plusieurs remarquables œuvres d’arts d’origine de la Chine, des Indes et la Perse (maintenant appelé Iran), a un design d’architecture vraiment remarquable. Situé dans un grand parc avec un lac et un pont piétonnier très stylisé.

Toujours dans l’arrière pays de Chiayi, dans les montagnes il y a un pont piétonier suspendu de 800 pieds de long appelé “Taiping Suspension Bridge”. Suffit de dire que ce n’est pas pour les gens qui ont vertige. La vue de cet endroit est superbe.

Finalement, avec deux semaines seulement pour visiter Taiwan, on est très content de ce qu’on a pu vivre et les quelques jours passés en compagnie de notre bon ami Samson (qui parle la langue) et son oncle Lin (qui habite Chiayi) pour visiter le centre-sud du pays ont été très intense.

Vietnam ; Hanoi

Hanoi, Vietnam

De Da Nang, on prend un vol de 1h20 pour se rendre à Hanoi. Patricia a visité Hanoi en 2011, mais pour moi c’est une première.

Fondée en 1010 par Ly Thai To empereur de la dynastie Ly. La ville s’appelait Thang Long et est devenu la capitale du Vietnam jusqu’en 1802. Après cela la capitale a déménagé un peu plus au sud à Hué

La ville fut finalement renommé Hanoi ( qui veut dire « entre deux rivières ») Elle est situé à 140 km à l’ouest de la mer de chine du sud et aussi 135 km au sud de la frontière chinoise. Elle est située en bordure du fleuve rouge, dans le delta.

« Elle est considérée comme l’une des plus captivantes capitales d’Asie du Sud-Est : Hanoï est plus qu’une étape lors de votre voyage au Vietnam, c’est une immersion dans la vie culturelle vietnamienne entre sa tradition et sa modernité. »

Hanoi devient une colonie française en 1877 jusqu’à l’occupation japonaise de 1940 à 1945.

L’histoire du Vietnam après la deuxième guerre mondiale est assez complexe et il suffit de dire que tout le Vietnam a eu des temps très difficiles.

Aujourd’hui, mis à part ce que les historiens ont laissé dans les musées, on retrouve une belle ville où l’on ressent une vigueur dans le quotidien partout où on pose les yeux.

On s’est trouvé un pied à terre dans le vieux secteur de Ba Dinh. L’appartement loué via AirBnB est impeccable et très bien meublé. La propriétaire parle anglais et est très aidante.

 

Il y a des lacs et des parcs un peu partout dans le secteur et la nourriture locale est délicieuse. La traditionelle soupe phô et le bun cha était nos plats préférés. Aussi l’héritage laissé par les Français dans la cuisine est apparente.

Peu de temps après notre arrivé, on rend visite à nos compagnons de voyage (Francine et Danielle) qui sont accueilli chez la fille de Clarence Bossé Christiane ( et son conjoint Tim et leurs enfants) qui habite à Hanoi depuis quelque mois. Christiane travaille pour l’ambassade canadienne et est basé à Hanoi.

On fait une belle sortie au resto tous les 6 en soirée.

Le lendemain on s’est inscrit sur un tour organisé qui inclus ; une promenade en vélo pour visiter des forteresses et temples dans l’ancienne capitale, une sortie en petite embarcation  pour voir « Trang An » un réseau de cours d’eau et  cavernes qui serpente au pied de montagnes. C’est à cet endroit que plusieurs scènes du film « Kong » ont été tournés. Et « l’escalade » de la montagne du dragon.

On débute la tournée par les anciens palais du roi Dinh Bo Linh, Le Hoan et de la reine Duong Van Nga. En gros ces trois personnalités se sont partagé la vedette au début de Hanoi. Le roi au pouvoir Dinh Bo Linh a été assassiné et en principle son fils de 6 ans devenait roi. Mais c’est plutôt son épouse et reine Duong Dan Nga qui a pris la relève de son mari. Du moins pour une année environ car quand les troupes ennemis venant du nord on voulu prendre la ville, la reine a remis sa couronne au général Le Hoan qui a d’ailleurs bien performé en mettant l’ennemis en déroute.

En quittant le site, on embarque sur des vélos pour nous rendre à la Montagne du Dragon. Chemin faisant on passe au travers de la campagne ou il y a plusieurs rizières.

Arrivé à la montagne du dragon on offre de monter tout en haut au moyen de marches en pierres. On nous dit qu’il en en plus de mille, mais on a pas compté car on était plutôt concentré sur l’effort car les marches sont tous de hauteur différente et tortueuse. Imaginez vous monter deux fois de la basse ville vers la haute ville sous le soleil de juillet.

Tout en haut, un dragon de pierre fait la sieste et de cet endroit on a une belle vue 360 des environs.

On va ensuite à Trang An ou on emprunte un circuit de lac et rivière qui serpente à travers des montagnes. Une fois sur l’eau à bord de petites embarcations, on a l’option de ramer si on veut, ou bien simplement laisser la petite vietnamienne de 90 lbs faire l’effort pour nous, Même si la « capitaine » du bateau ne s’est pas plainte, je crois que vous avez deviné ce qu’on a fait. Le décor était splendide.

Le lendemain, on prend le temps d’explorer des quartiers de la ville à pied en empruntant autant que possible de petite ruelles et des parcs.

Pas besoin d’un local pour vendre de la marchandise. Un bout de trottoir suffit.

Certains jeunes voulant approfondir la langue anglaise se joignent à nous. Dans ce cas-ci, ce type venant de la campagne participait à un tournoi de badminton.

Un repas rapide avec un Banh My qui à la base est un pain baguette garni de divers ingrédients comme de la salade, du porc ou poulet, épices et autres.

Ces charmantes dames (endimanchées) posent pour nous avec un sourire authentique.

On peut s’acheter des bons voeux en payant cette dame pour libérer un oiseau. C’est une pratique bouddhiste qui relâche un karma positif.

Pour les amateurs de café et de nouvelles saveurs,  Le “Coconut coffee” frappé était un délice

On remarque des gens qui font la sieste (souvent dans le plus chaud de la journée) dans des endroits parfois très bruyants et dans des positions un peu en équilibre.

 

Vietnam ; Da Nang, Hoi An et Hue

 

Un vol de Chiang Mai nous amène à Da Nang.

Comme on avait gardé de bons souvenirs de cet endroit avant la pandémie, Da Nang était en tête de liste pour du bon temps au Vietnam.

Un de ces attraits par contre est la plage, mais on doit patienter un peu pour cela puisque qu’une dépression majeure s’est installée et avec le vent et la pluie ce n’est pas une option.

Cependant, on s’est donné rendez avec Francine et Danielle qui sont arrivés avant nous et ensemble on se planifie des sorties à Hue et Hoy An.

La ville de Hue qui se trouve à environ 2 heures de route au nord de Da Nang a déjà été la capitale du Vietnam et c’est  certainement un attrait pour les amateurs d’histoire.

Mais le nom vous rappellera aussi des périodes moins glorieuses des années fin 60 (1968) et le Massacre de Huê. A cette époque ou les Américains ont assistés les Viêt-Cong à reprendre la ville qui avait été conquise par le parti communiste qui venait de massacrer plus de 3000 civils principalement des élites qui avaient des liens avec le gouvernement Sud-Vietnamien. Plusieurs scènes du fameux film « Full Metal Jacket » proviennent de Huê.

Aujourd’hui, la ville qui a été reconstruite est très belle, avec beaucoup d’espace vert, restaurants et cafés ou il fait bon vivre. Il y a plusieurs anciens palais et forteresses bien préservés qui valent la peine de visiter.

Ici on voit une dame qui brûle les feuilles tombées. L’action de brûler toute la vielle végétation, soit pour s’en débarasser ou pour pouvoir planter une nouvelle récolte est un problème majeur en Asie. Le nord de la Thailande et le nord du Vietnam en souffre beaucoup, et bien qu’il y a des directives pour cesser cette pratique, les cultivateurs ne sont pas outillés pour procéder autrement.

Comme toutes les villes d’Asie, il y toujours des marchands pour offrir des produits de leurs récoltes.

Lors de nos sorties on remarque que la tradition de brûler des bâtons d’encens est très répendu dans cette ville. Il y a donc plusieurs vendeurs de ce produit. Les senteurs populaires sont la canelle et le bois d’agar.

On y est resté qu’une seule journée, mais si c’était à refaire, on aurait passé plus de temps là et moins à Da Nang.

Toujours en attente de beau temps à Da Nang, on se met en route vers Hoi An.

Ayant été une ville portuaire importante sur la route de la soie dans le passé (avant que le port de Da Nang soit établi), Hoi An est une ville très jolie avec un décor représentant des communautés chinoises, japonaises, françaises et vietnamiens.

 

 

« Les maisons aux façades colorées de jaune et aux volets turquoise qui se reflètent dans la rivière, le trafic des sampans, son marché riche aux mille produits, parfums et saveurs sont autant d’images typiques de la ville. Au petit matin, les pêcheurs amènent leurs prises nocturnes au très pittoresque marché aux poissons. »

Le soir, la ville s’illumine avec des lanternes colorées dans tout le quartier central et en bordure de la rivière. Il y a beaucoup d’achalandage de touristes, mais le climat est très « relax » et c’est agréable d’y circuler.

Pour ce qui est de s’alimenter à Hoi An, ce n’est pas un problème. La nourriture de rue est diverse et appétissante ensuite des centaines de restaurants dans les petites rues bordant la rivière nous présentes des plats pour tout les goûts.

Finalement, le beau temps revient à Da Nang….

Un des attraits qu’on avait manqué lors de notre première visite est les montagnes Ba Na. Francine et Danielle avait que des éloges sur cet endroit et maintenant qu’ils ont quitté pour Hanoi, c’est à notre tour.

On se loue une petite moto pour nous déplacer là-bas. Le site est phénoménal. Tout d’abord l’aménagement au point de départ est grandiose et facile d’accès. Ensuite, la montée en téléphérique vers le sommet est incroyable.

On parle ici d’une montée de 5.8 km !! Voici quelques statistiques :

« Les téléphériques de Ba Na possèdent le record du plus long câble métallique du monde avec une longueur totale de plus de 5 771 mètres, ils obtiennent également le record du plus grand dénivelé entre le départ et l’arrivée, avec plus de 1 369 mètres, mais aussi le plus long câble à fibres avec une longueur de 11 587 mètres et le plus lourd rouleau de câble dans le monde avec 141,24 tonnes. »

Une fois rendu au sommet, en plus de la fameuse rampe suspendu par des mains de géants, il y a l’équivalent un village français et un parc d’attraction pour les enfants, des bars, restaurants, cafés, fontaines et vista.

Et si vous êtes chanceux et que les nuages n’y sont pas, il y a bien sûr une vue à couper le souffle.

De retour à Da Nang, le soleil est au rendez-vous et on peu marcher des kilomètres en bordure de la plage. On en profite pour visiter la marina et se payer un copieux repas en bordure de l’océan.

A Da Nang, il y a des restaurants avec poissonnerie intégré qui ont rien à voir avec ce qu’on peut retrouver au Canada. Le client passe par les viviers et choisi sa victime. Une fois cela fait le cuisinier passe à l’action. Par contre le coût est exorbitant. Un homard d’un kilo (importé du Canada) vous soulagerait d’environ 100$.

A Da Nang les plages sont beaucoup utilisés par les gens locaux et leur famille. Les plages sont propres et les gens sont respectueux.

Pour ceux qui aiment, il y a les marchés de jour et de nuits ou on peu retrouver toute une panoplie d’aliments frais incluant ; fruits, légumes, poissons et viandes, légumineuse, ect…

Ensuite il y a les kiosques d’artisanat local, de souvenirs, souliers, sacoches et habillement de toute sorte. Il y a les copies de presque toutes les grandes marques en plus d’originaux. Et pour la plupart des choses autres que les aliments, on peu négocier.

On commence par couper le prix en deux, remonter un peu et ensuite faire comme si on quitte. A coup sûr le vendeur ira vous chercher à l’extérieur de sa boutique pour accepter votre offre.

C’est un peu un jeu, car ils gonflent les prix pour pouvoir vous laisser croire que vous avez eu une super aubaine. (Si vous ne négocier pas en vous disant que c’est quand même un bon prix, le vendeur aura vraiment fait un bon coup)

En fin compte tout le monde est content.

A notre dernière visite (pre-pandemie) les plages étaient très animées, et l’ambiance était festif. Il y avait un beau mélange de locaux (habitants de Da Nang) et touristes bien dosé.

Cette fois, malgré le retour du beau temps 3 jours après notre arrivée, on voit que Da Nang n’a pas encore repris toute sa vigueur.

Malgré cela, il fait bon vivre dans cette ville cotière et les bons temps vont sans doute revenir dans un futur rapproché.

Chiang Mai 2023

 

   

 

Il ne s’agit pas de notre première visite à Chiang Mai mais comme on était en route vers Chiang Rai de toute façon, un arrêt dans cette charmante ville dans la période du festival de fleur a été une décision facile.

Je pense qu’on pourrait visiter Chiang Mai une dizaine de fois et toujours découvrir des nouveaux petits trésors tout autour et à l’intérieur de la ville fortifiée.

 

 

 

Le festival de fleur se déroule durant un weekend et une gigantesque parade de chars allégoriques complètement recouverts de fleurs de toutes les couleurs défile devant une foule de thaïlandais et touristes venues d’un peu partout.

 

La parade se termine dans un parc en bordure de la vielle forteresse. Le parc au complet s’est revêtu d’un décor floral à couper le souffle. Également en bordure du parc, on trouve des marchands de fleurs et plantes de toutes sortes incluant un secteur exclusif aux bonsaïs.

En fait, en préparation de ce festival, la ville au complet se refait une beauté et on peut voir des arrangements floraux et de plantes exotiques un peu partout.

Chiang Mai a un très grand quartier Chinois et dans ce secteur on retrouve le marché Warorot. Dans une partie, on y trouve des produits frais de toutes sortes (fruits, légumes, viandes, plats préparés) de même que des produits déshydratés, des graminées, ect…

Ensuite, on peut magasiner pour à peu près n’importe quoi allant des vêtements en soie, lin et coton, et des bijoux en or ou en pierre précieuse et semi-précieuse.

Une section du marché relie deux bâtiments de trois étages joint par des passerelles, mais les rues adjacentes font aussi partie du marché de sorte que pour tout voir il faut prévoir plus d’une journée.

Et bien sûr, comme un peu partout en Thailande, il y a des « food stands », des cafés et des restaurants un peu partout.

L’université Suan Sak est située en bordure de la montagne Doi Suthep sur un magnifique terrain aménagé de près de 3500 hectares. On y retrouve de beaux grands sentiers aménagés et des étendues d’eau (un lac qui est en fait le réservoir d’eau potable de Chiang Mai). Le campus regroupe plus de 30,000 étudiants qui pour la plupart viennent de l’extérieur et ils résident dans 18 bâtiments (dortoirs) sur le site. Il y a plus d’une université à Chiang Mai, mais celui-ci est de beaucoup le plus important. Les spécialités sont : agriculture, médecine, science et ingénierie.

En bordure de l’université se trouve un arboretum avec de majestueux arbres centenaires qui feraient paraître les gros arbres du Québec comme des arbustes.

 

 

Doi Suthep

Un peu pour se sauver de la ville et aussi respirer de l’air plus frais, on prend des sentiers aménagés qui mènent vers le sommet du mont (doi) Suthep.

La première partie qui nous demande de grimper tout près de 2000 pieds est relativement facile et se termine à un temple à flanc de montagne appelé Wat Pha Lat.

Ensuite en regardant ce qu’il reste à monter pour nous rendre tout en haut de la montagne, on décide d’abdiquer. La seconde partie de l’escalade est très abrupte de sorte que des sections se négocient avec du cordage. Il y a quelques années on aurait sauté sur ce défi, mais maintenant on reste plus sage et conservateur.

Notre ami Victor Lapointe qui réside ici (Chiang Mai) nous fait connaître trois nouveaux sites intéressants. D’abord le Jing Jai Sunday Market ou on peut trouver beaucoup d’artisanat local de bon goût avec bien sûr une grande section ou on peut manger des plats typiques de Thailande.

Cet endroit est situé un peu en dehors du centre-ville mais en vaut certainement le détour. Le marché ouvre tôt mais ferme à 14h00, ce qui est bien car après cela il fait très chaud.

Ensuite il y a le parc royal Rajapruek. On pourrait aussi le qualifié d’immense jardin fleuri avec plusieurs pavillons de style thaïlandais de l’ère des dynasties Lanna. C’est aussi un jardin botanique.

Le secteur des orchidées est certainement l’arrangement le plus beau qu’on a vu dans tout l’Asie. Une diversité incroyable avec plusieurs sous-espèces qui nous étaient inconnues auparavant.

Il y un secteur international ou des jardins représentatifs de 24 pays incluant le Canada, l’Inde, le Nepal, ect….

Le jardin a été érigé pour commémorer le 60ème anniversaire de l’ascension au throne du roi Bhumibol Adulyadej de même que son 80ème anniversaire.

Et pour finir, le Khlong Mae Kha canal village. Ce nouvel attrait touristique a été lancé l’an dernier. Ce quartier de ville de même que les rives du canal se sont refait une beauté.

On apprend que l’entourage était plutôt délabré dans le passé et abritait des gens moins fortunés et des « squatters ». Aujourd’hui, c’est de toute beauté avec des petits pont style japonais pour passer d’une rive à l’autre et des fleurs plantées tout au long des trottoirs devant des cafés, restaurants et boutiques.

Le soir l’endroit est éclairé par des lanternes de toutes les couleurs et c’est un très beau endroit pour se la couler douce.

Chiang Rai

La ville de Chiang Rai située au nord de la Thaïlande a été fondée dans les années 1200 pour ensuite être conquis par les Birmans et ce n’est que dans les années 1800 qu’elle revient à la Thaïlande.

Cette ville fait parti du « Triangle d’Or » avec une section de Myanmar et du Laos. Et quand on dit triangle d’or, on pense souvent à la culture du pavot.

Bien que la production d’opium fut banni en 1958, cette région de la Thailande produisait encore 150 tonnes d’opium par an en 1960.

Le bienveillant roi à l’époque (Bhumibol Adulyadej) mis alors un plan de développement alternatif qui visait à remplacer la culture du pavot par d’autres comme par exemple ; de fruits, café, thé et fleurs. Le programme s’appelait « Royal Project »

Et en fin du compte, les fermiers amassent autant de sous qu’avec le pavot puisque le marché de l’opium étant clandestin ne leur remettait qu’une maigre partie de la valeur réelle de cette drogue.

La transition n’a pas été instantanée et s’est fait surtout entre les années 1985 et 2015. Aujourd’hui, 97% de la culture originale de pavot a été éradiqué.

Pour se loger on trouve des accommodations  en dehors de la ville et un scooter pour pouvoir se procurer des emplettes et explorer les cultures dans l’arrière-pays.

L’endroit est tranquille et on rencontre des vraies gens de la place plutôt que des touristes.

Singha Parc est notre première visite et c’est tout près. Le parc est bien aménagé avec toutes sortes d’espèces d’arbres dont plusieurs sont en fleur, des lacs et sentiers pédestre avec en plus une belle plantation de thé olong.

Et puis, dans la région il y a les femmes à long cou. Chiang Rai est très proche du Myanmar et durant la persécution par la junte militaire en 1990, beaucoup de femmes « Padaung Karen » qui habitaient la région montagneuse ont traversé en Thaïlande. Cependant ceux que l’on rencontre aujourd’hui en banlieue de Chiang Rai sont plus ou moins une attraction pour les touristes.

Ces femmes ne sont pas dupes et savent quel rôle ils jouent, mais de faire de l’artisanat et plaire au touriste est plus payant que ce qu’ils auraient dans leur ancien village. Et ceci est encore plus vrai avec la situation politique actuelle au Myanmar.

Un peu plus tard on s’écarte de la ville pour visiter en montagne une plantation de café. Il semble avoir des dizaines de plantation autour de Chiang Rai et comme on est des amateurs, on a pu déguster plusieurs variétés d’arabica. Notre préféré était le « Doi Chaang » et on en fait moudre un kilo pour se gâter en voyage.

Les deux plus grosses plantations de thé sont Wawee et Choui Fong. Comme la visite de ceux-ci demande des assez longs déplacements, on choisit de visiter Choui Fong.

L’endroit est incroyable !! Des millions de plants de thé dans un paysage à couper le souffle. L’aménagement est sans aucun doute du haut de gamme et leur thé (Olong) est sublime avec des odeurs et goût de fleurs. Il va sans dire que l’on s’en ait ramené des provisions.

Et pour finir, voici quelques images représentatives de Chiang Rai.

Il y a bien sûr des plantations de riz. Celle-ci à quelques pas de notre logement.

 

Bangkok 2023

On quitte Québec en train 8 janvier vers 8h00 am et on se rend à Dorval. De là, un vol de 5h environ vers Vancouver à 18h00, une petit arrêt de 2h et on embarque sur un vol sans escale de 16h vers Bangkok.

On débarque à 6h00 am le 10 Janvier ( ou 18h le 9 janvier à Québec). Ouf !!

 

Contrairement à ce qu’on craignait, le passage à l’immigration se passe rapidement et pas de question ou demande de preuve de vaccination.

A l’aéroport, on se procure un peu d’argent locale (Baht) et on achète des cartes sim pour activer nos téléphones. On s’achète des passes sur la ligne de métro allant vers la ville et quittons vers la chambre qu’on a réservé sur AirBnB.

Comme le « check in » est à 14h00 et il est à peine 8h00 on se rend au centre-ville et achetons des passes pour les deux autres lignes de transport en commun, le MRT qui est souterrain et le BTS qui circule sur un rail élevé.

Circuler autrement en automobile ou autre est très pénible dans cette immense ville, et prendre un taxi pour faire 2 km peut souvent prendre près d’une heure à pas de tortue.

Voici une vue du secteur de Bangkok à partir du logement qu’on a loué. Le ciel est voilé par du brouillard et de la pollution. L’indice de qualité de l’air au delà de 150 est commun.

Tous les thailandais sans exceptions portent des masques et ce n’est pas juste pour le covid.

On visite Chinatown à Bangkok qui est un incontournable.

Pour avoir une vue d’ensemble sur la ville, quoi de mieux que se rendre sur le dessus du bâtiment le plus haut de Bangkok qui s’appelle “MahaNakhon” construit en 2016. Il y a tout en haut une terrasse en verre non recommandé si vous avez le vertige.

On observe des changements par rapport à notre dernière visite avant la pandémie. Premièrement, beaucoup moins de touristes. Ensuite, comme en amérique une escalade du coûts pour manger et se loger du à l’inflation.

Ici une photo d’un “Apple Store” tout en verre. C’est le plus gros en Thailande.

On s’est donné un RDV avec des amis de Hong Kong (qui travaillent à Singapour) et on visite le IconSiam Mall avec eux pour ensuite casser la croute dans un restaurant ou on sert des plats originaux du type “Boat Noodle” . Ce centre commercial construit au bord de la rivière Chao Phraya pour la modique somme de 1.5 milliard d’euro compte 10 étages, plus de 500 magasins et une centaine de restaurants.

L’effet du nouvel an chinois se fait sentir un peu partout avec des célébrations et décorations en plus d’un grand nombre de visiteurs de la Chine.

Da Nang, Vietnam

Da Nang est notre dernière destination au Vietnam et on y passe deux semaines. On a encore trouvé un très bel appartement avec airbnb et l’hôte Ngu Hanh Son, bien qu’aillant un anglais assez limitée n’a pas ménagé d’efforts pour nous accommoder.

On est situé à 10 minutes de marche de la plage dans un endroit tranquille et on loue une moto (6 dollars par jour) pour explorer ce qui est hors de portée à pied.

Les montagnes de Marbres est certainement un site qui vaut la peine de visiter. Sur place on escalade une de celle-ci ( il y en a 5) ou un peu visiter des grottes, sanctuaire, pagoda et statues de marbre. Il y a aussi de points de vue sur la mer et la ville tout en haut qui nous permet de voir l’ensemble de Da Nang avec le la plage en arrière-plan. C’est de toute beauté.

Dans la rue au pied des montagnes on a une série de marchands de sculpture de marbre qui offrent des pièces très élaborés dans plusieurs types de marbre récolté un peu partout au Vietnam. Tout est à vendre et ils offrent la livraison partout dans le monde. Certaines sculptures pèsent plusieurs tonnes. Par exemple, un tigre de 2000 lbs environ prend environ 3 mois à deux travailleur(ses) à sculpter et polir et cela se vend 5000 USD livré au Canada avec une garanti qu’elle n’arrivera pas brisée. Quand on considère que c’est des pièces uniques et qu’on parle d’à peu près 1200 heures de travail, ensuite on compte le « crating » et l’expédition avec assurance on réalise que ce n’est vraiment pas cher. Bien sûr il faut d’abord avoir ce budget à mettre pour un œuvre d’art de la sorte et probablement la maison (ou château) pour le mettre.

Sur cette sculpture de marbre blanc l’habillement est fait avec l’application d’une autre couleur de marbre et dans certaines autres statues il peut y en avoir 2 ou trois différents.

Les singes Douc de la péninsule de Son Tra. On prend un jour pour tenter de photographier cette espèces assez rare et colorée. Bien qu’on a pas réussi à en voir, l’escalade qui mène vers leur habitat valait la peine de faire le détour, et tout en haut il y a une ancienne tour de communication érigée par les américains durant la guerre et plusieurs belles vista. On aurait pu prendre un guide pour garantir d’en voir et on le regrette un peu.

Toujours sur la péninsule il y a une gigantesque statue appelée Lady Bhudda. Il se trouve que c’est la plus grande statue du Vietnam. En haut de plusieurs centaines de marche on arrive sur le site de la pagoda Linh Ung qui nous permet de se rendre au pied de la statue. Sur place, il y a un jardin de bonsai magnifique très bien entretenu.

On fait une ou deux visites au Han Market dans la vielle ville question de goûter à la nourriture locale et prendre un bain de foule au travers des gens de la place.

Un des ponts reliant la vielle ville au nouveaux quartiers de Da Nang est assez particuier. Il faut être en asie pour retrouver autant d’effort mis sur l’effet visuel et spirituel d’un pont. Et c’est illuminé la nuit

Visite du musée de la guerre (5 ème division).

Pendant la guerre du Vietnam une importante base aérienne se situait dans cette ville. Et on apprend qu’une bonne partie des barils d’agent orange ont été stockés ici. En tout, 80 millions de litres de ce poison défoliant a été versé sur le Vietnam. Ce n’est que récemment que les états-unis ont mis sur pied un programme de décontamination au site de Da Nang ainsi que celui près de Ho Chi Minh. Et malgré ce programme de 100 millions environ ( une goutte dans l’océan) les américains et les fabricants du produits n’ont jamais offert de compensation aux vietnamiens affectés. Par contre ils compensent leur combattant de cette guerre depuis le début des années 90.

L’agent orange est la cause prouvée d’une quantité phénoménale de cancers et de malformations suite à la guerre et cela perdure encore aujourd’hui.

Et la plage. Tout aussi belle que celle de Nha Trang et Hoi An, on a des kilomètres de plage facilement accessible avec cette fois-ci un secteur ou les bateaux de pêches se « reposent » durant le jour. On voit beaucoup de « bateau panier » dans le secteur des pêcheurs. La création et l’utilisation de ses embarcations découlent du temps ou les colonies françaises ont décidés de taxer les bateaux. Les vietnamiens du temps ont contourné cette loi et ainsi évité la taxe (ils ne pouvaient pas la payer de toute façon) mais pouvaient quand même aller sur l’eau pour pêcher. Remarquez qu’il faut des habilités spéciales pour se déplacer avec des rames avec un bateau rond !

Ceci complète notre visite du Vietnam. Un mois a vite passé et on se promet de revenir car on n’a pas eu assez et il reste beaucoup de choses à faire et voir dans ce beau pays.

Hoi An, Vietnam

La ville de Hoi An situé à l’embouchure de la rivière Thu Bon a connu ses années de gloire commerciale plutôt dans les années 1600. La vielle ville avec ses maisons de bois rappelle la période coloniale française et fait partie du patrimoine mondiale Unesco.

  

La ville et son port est sur la fameuse route de la soie (Extrême Orient), et encore aujourd’hui on retrouve plusieurs tailleurs et vendeurs en gros de tissus utilisant la soie.

La ville est aussi réputée pour ses lanternes (recouverte de soie) très colorées tout au long de la rivière et dans le vieux. Le décor la nuit tombée devient spectaculaire quand tout s’allume.

Les lampes fabriquées sur place sont une expertise locale et se vendent à des prix dérisoires. On peut avoir un gros format pour 300,000 dong sans négocier. ( environ 15 dollars canadien)

Il y a aussi l’incontournable pont de bois couvert japonais Chua Cau qui fût construit dans les années 1600 et servait à relier les communautés chinoises et japonaises de part et d’autre de la rivière.

La ville est très attrayante, a des plages, de bons restaurants, une rivière navigable et des rues piétonnières qui en font un endroit très convoité par les touristes. Ceci d’ailleurs vient enlever un peu de son charme selon nous, mais il n’y a pas de commerçants qui vont se plaindre d’avoir trop de touristes. On croit cependant voire un peu de frustration des gens locaux qui voient la circulation embourbée et les prix pour la marchandise augmenter.

Paniers utilisés pour la pêche dans les étangs et ruisseaux.

Et comme toutes bonnes villes d’asie du sud-est, il y a les marchés de nuit.

Nha Trang ( Vietnam)

On quite Cai Be pour cheminer vers la côte direction de Nha Trang. On passe par HCM et là on transfert sur un autre bus (sleeper) qui prendra la nuit pour amener à destination.

On a loué un appartement airbnb et notre hôte est assez gentille pour nous accueillir à 6h00 AM.

La ville de Nha Trang est réputée pour ses belles plages et ses récifs de coraux attirent des plongeurs d’un peu partout. On s’y déplace facilement en moto et on en loue une à peu de frais à notre arrivée.

La plage appelée Tran Phu est accessible d’à peu près n’importe où à l’est de la ville. C’est propre et quasi désert quand le soleil est directement au-dessus et bouillonnant de gens sur la fin de la journée. Il y a plusieurs grands hôtels à proximité, mais aucun d’eux a un accès privilégié à l’eau. La plage est très propre et l’eau est limpide avec de belles vagues. Sur la plage on voit principalement des vietnamiens et en second lieu des russes et chinois.

La clientèle touristique russe et chinoise est si importante dans la région que les menus des restaurants sont traduits dans ces langues et souvent pas en anglais. On voit également pas mal de commerce tenu par des russes. En posant la question, on apprend que le les plages du Vietnam pour les russes sont un peu comme celles de Cuba pour les québécois. Aussi, il semble que les visas longue durée sont faciles à obtenir.

Durant nos quelques jours là-bas on visite le temple Po Nagar qui est issu du royaume de Champa et est d’origine hindou. La fondatrice du royaume serait la déesse Yan Po Nagar qui lui a prêté son nom.

On voit aussi le Long Son Pagoda construit vers la fin des années 1900. C’est un temple purement bouddhiste et avait été érigé en 1886 par un dirigeant appelé Thích Ngộ Chí Le temple a été détruit par un cyclone en 1900 et reconstruit en 1936.

 

Le marché central de Dam est comme dans toutes les grosses villes d’Asie, un bel endroit à visiter. C’est l’endroit idéal pour voir la population locale en action. Avec cela, on peut voir de l’artisanat et goûter à des plats traditionnels de la région. C’est très divertissant.

Le Vietnam est gros producteur de café (principalement le robusta) et aussi producteur de cacao. Dans les marchés on retrouve ces deux produits sous plusieurs formes. En particulier, les grains de cacao sont vendus en vrac et à prix modique. On peu s’en servir comme collation et le goût est sublime.

Pour le café, c’est une autre histoire. Le robusta étant plus du côté amer est souvent « coupé » avec d’autres ingrédient comme du soya par exemple et en plus il est aromatisé. Le plus commun est aromatisé avec du cacao. La façon pour nous d’avoir du « vrai » café a été d’en commander dans les cafés resto et demandé une tasse de noir sans sucre. On goûte et si on aime on peut demander au serveur de nous en moudre un demi-kilo pour emporter.

On a passé du bon temps à Nha Trang et d’ailleurs on pense revenir dans la région un jour.

On a pu prendre nos marches de santé du long de la plage ou il y a toujours du vent, on a bien mangé à peu de frais (le coût de la vie au Vietnam est plus bas qu’en Thaïlande) et notre hôte d’Airbnb a été très aidante. Nguyen Thi Hanh Dao a veillé à tous nos besoins. Elle s’est même offerte pour nous assister dans la location de moto et a conduit Patricia pour voir des tissus et produits locaux dans des commerces spécialisés comme par exemple un atelier de broderie avec de la soie sur tissus transparent  qui sans elle aurait été introuvable.

Le Delta du Mekong, Vietnam

Le Delta du Mekong

Le fleuve Mekong qui a sa source dans les Himalaya est long de 4500 km et après avoir serpenté en Chine, Birmanie, Laos, Cambodge et Thaïlande vient finir sa course au Vietnam dans ce qu’on appelle le Delta du Mekong.

Au Vietnam le fleuve se divise en deux et aboutit dans la mer de Chine par 9 estuaires. Les vietnamiens l’appellent d’ailleurs le fleuve des neufs dragons.

On doit si on peut, explorer la région du Delta en bateau pour vraiment l’apprécier. Il y a un trafic constant de bateau de toutes sortes qui y circulent jour et nuit, et en plus des branches principales du fleuve, il y a une multitude de petits artères et canaux qui font tout un réseau aquatique.

Notre pied à terre pour visiter l’endroit s’appelle Happy Family Guesthouse. On arrive de HCM en autobus au petit village de Cai Be. Et de là, deux motocyclistes nous transportent vers un bras du fleuve ou le tenancier du guesthouse nous attendait sur son bateau. Quelques minutes plus tard on arrive à destination. L’endroit est splendide !!

Le guesthouse est tenu par une jeune famille. Notre hôte, son épouse, leurs deux enfants, le grand-père et la grand-maman de même que la sœur (ou cousine de l’hôte). L’endroit est paisible et directement sur la Mekong.

Du guesthouse on peu quand même repartir en vélo ou scooter vers des villages voisins ou bien mandater le grand-papa pour nous emmener faire des visites en bateau.

On visite d’abord via le fleuve, un marché flottant et par la suite on saute dans une petite pirogue qui nous permet d’entrer un peu plus dans les terres via un canal. Cette fois-ci c’est une dame qui « pilote » et on est un peu étonné de voir comment ce petit bout de femme déplace le bateau sans effort apparent. Elle va même fredonner chemin faisant (une serenade ?).

Le marché débute durant la nuit pour la préparation. Les journées sont longues, chaudes et humides pour les commercants. Dans les temps morts un petit roupillon avant de reprendre le travail.

 

La fleur de lotus en plus d’être utilisé en offrande et dans l’artisanat est aussi comestible.