Ho Chi Minh ( Saigon), Vietnam

HCM est notre choix de porte d’entrée pour le Vietnam. Les vols de Bangkok vers HCM sont nombreux et abordables.

On a tout d’abord acheté nos visas (partie A) en ligne, sans cela c’est très long d’en obtenir un à l’arrivée au Vietnam. Malgré notre préparation on a du quand même faire la file pour remettre les documents et photos à un comptoir ou l’on paie pour la seconde partie du visa temporaire (un mois) et ensuite passer  à l’immigration. On doit donc prévoir un bon deux heures avant de récupérer les bagages.

Comme nord Américain, on pense guerre quand Vietnam est mentionné et la propagande américaine a tenté de convaincre les payeurs de taxes qu’il fallait ” libérer les citoyens du sud du Vietnam des méchants Viet Cong (Vietnamien communistes).

Notre blog tente toujours de montrer les beaux côtés des endroits qu’on visite, mais La cicatrice causé par la guerre est difficile à ignorer dans ce cas. On ne va pas entrer en détail dans l’histoire du Vietnam pour les derniers 50 ans, mais en gros on parle d’un peuple qui a souffert plus que leur part.

La domination Française, l’invasion Japonaise, les 7 ou 8 ans de guerre d’indépendance suivi de la guerre du Vietnam. Et ici (au Vietnam) c’est « The American War » et non pas le Vietnam War. Cela fait du sens quand on sait qui a envahi l’autre.

En lisant un peu vous comprendrez rapidement que l’invasion américaine découle de la guerre froide avec la Russie. Eisenhower, Kennedy, Johnson et pour finir Nixon s’en on donner à cœur joie pour utiliser le Vietnam comme champ de pratique tout en tenant tête à Moscou. Dans le temps on parfait de l’effet domino, et par cela la théorie était que si le Vietnam devenait communiste, le Laos et Cambodge suivrait et peut-être même la Thaïlande.

Des millions de morts ( principalement au Vietnam bien sûr) le ratio des décès est de l’ordre de plus de 50 pour 1. La guerre a traîné près de 20 ans. 40% des fatalités au Vietnam ont été des civils. (hommes, femmes, enfants, vieillards) L’agent Orange a dévasté des secteurs énormes et les sols sont encore contaminés aujourd’hui. On voit encore beaucoup de séquelles comme des gens déformés et des sols sans vie.

Les américains à eux seuls ont envoyés près de 3 millions de soldats durant la guerre et le quart de ceux-ci sont revenus avec des séquelles et traumatismes faisant d’eux des « mes-adaptés » de la société. ( alcool, drogue, violence, dépression, est…)

Fin de la parenthèse.

 

Le musée de la guerre de HCM est très achalandés. C’est un incontournable il semble pour les touristes

Ho chi Minh a une population urbaine de près de 9 millions d’habitants et circuler en ville est une expérience en soit. Les rues comme celles de pas mal de ville au Vietnam sont dominés par les motos (scooter) et le code de la route (si il y en a un) est difficile à saisir. On pense plutôt à la loi du « Far Ouest ». Il y a des lumières de circulation à certains endroits, mais souvent on ne fait que ralentir un peu et passer quand même. Il y a beaucoup de carrefours giratoires et c’est de toute beauté de voir comment les autos, motos, camions et autobus s’entrecroisent sans se toucher. La technique consiste je crois à maintenir une trajectoire et une vitesse constante et votre environment « s’ajuste » en conséquence. Et c’est la même chose à pied. On peu traverser une route à 4 voies à l’heure de pointe en marchant doucement d’un pas régulier et on nous contourne pour nous éviter.

En direction d’un petit restaurant de “street food” rendu célèbre par le défunt Antonin Bourdain

La ville de HCM est vibrante et la population nous a semblé jeune et dynamique. Beaucoup d’enfants, ado et jeunes adultes. Aussi on a l’impression que les femmes ont plus leur mot à dire ici et ils ont autant d’autorité que les hommes. On ne comprend pas la langue, mais le ton des conversations et l’attitude en disent pas mal là-dessus.

 

La religion catholique est bien représentée ici pour un pays d’asie environ 7% de la population la pratique.

Ici on voit l’entrée du marché Binh Tay ( Cho veut dire marché je crois)

Le Ben Thanh market a un peu moins d’histoire mais la marchandise est beaucoup plus diversifié. On y retrouve un secteur fruits et légumes, fruits de mer et viandes diverses, épices, café et cacao, linge, souliers, sac à dos, valises et sacoches, ect…. Ce marché bouillone de vie spécialement  tôt le matin  et sur la fin de la journée.

Avec une architecture qui pourrait rappeler celle d’une gare Parisienne le bureau de poste central est près de la cathédrale Notre Dame et la rue des livres. Le siècle sous la gouverne de la France se fait bien voir ici.

Ho Chi Minh

Le bureau de poste

Ici on voit un repas typique vietnamien avec en vedette la fameuse soupe Pho Bo

 

Shenzhen, Chine

L’aspect de Shenzhen aujourd’hui n’a rien avoir avec ce qu’était cette ville il y a quelques années seulement vers les années 70 et 80. C’était plutôt la campagne à ce moment.

Mais depuis ce temps, la chine en a fait une zone économique spéciale ouverte aux investissements étrangers.

Shenzhen fait maintenant partie de la mégalopole du delta de la Rivière des Perles qui compte plus de 70 millions d’habitants et inclus entre autres Hong Kong et Guangzhou.

Comme on était déjà à Hong Kong, pour se rendre à Shenzhen il suffisait de sauter dans le métro et une demi-heure plus tard on débarque pour passer les douanes et réembarque dans un autre métro pour nous rendre à destination. Bien qu’Hong Kong appartienne à la Chine, elle a encore un statut particulier et c’est un peu comme changer de pays quand on traverse de HK à Shenzhen.

Le secteur Huaqiangbei est un peu le “silicon valley” version chinoise. En plus de la vente au détail, ici on fabrique et vend au niveau commerciale plusieurs marques et composantes électroniques comme Iphone par exemple.

Shenzhen est un paradis pour le magasinage.  En plus de tous les produits faits en chine qui sont de toutes les qualités (on ne peut plus rire en disant « made in China »), il y a toutes les grandes marques de vêtements, sac à mains, appareils électroniques originaux et copies.

Il est souvent difficile de voir la différence entre faux et vrais. Et par-dessus cela il y a la contrebande, et par cela je veux dire des items de grandes marques fabriqués en chine mais « détournés » et vendu sur la rue ou dans des boutiques un peu hors de la vue.

On en a profité pour faire réparer un écran brisé de téléphone. L’estimé pour la réparation à Hong Kong ou Québec se situait entre 300$ et 450$. J’ai payé 200$ à Shenzhen. La réparation a été faite avec un écran originale Samsung et cela a pris moins d’une heure.

Des lunettes prescription à foyer progressif ont coûté 60 dollars incluant le test de vue. Les anciennes avaient coûté 690$ sans l’examen de la vue.

On visite le Dafen Oil Painting village. C’est un secteur de la ville un peu vieillot ou on peu retrouver une multitude d’artistes à l’œuvre de même que plusieurs boutiques de matériel du genre pinceau, cadre, toile, ect.. Il y a de petits cafés et des endroits « Zen » pour se détendre.

Le décor de Shenzhen est impressionnant et très moderne. Ici on ne parle pas d’histoire mais plutôt d’argent. Les immeubles sont immenses et tous l’air neufs. L’éclairage le soir est comme des feux d’artifices avec des jeux de lumières et des annonces publicitaires.

On est toujours en contact avec notre ami Samson, et il vient de HK passer une journée avec nous. On se rencontre au métro et allons dîner dans un resto spécialisé dans les nouilles. On a pas d’idée comment cela peut être délectable avant de faire cette expérience.

Comme il planifiait de venir plus tard avec ses collègues de travail faire du Karting, on décide d’en faire l’essaie en après-midi. Pour en avoir déjà essayé au Canada dans le passé, je dois dire qu’on a été agréablement surpris des installations. Et en plus d’être performants ils sont électriques, donc pas de senteur et bruits infernal.

On visite ensemble une très grande bibliothèque de plusieurs étages appelé « Children’s Palace » et par la suite on se rend au Grand Theater pour un souper animé de musiciens. Une très belle journée encore grâce à Samson. La découverte d’un nouvel endroit avec quelqu’un de la place vaut son pesant d’or.

 

Le premier McDonald en Chine est celui de Shenzhen. Ici on est sur le Dong Men Pedestrian street.

Ci-haut, on peu voir des logements temporaires pour les travailleurs de construction qui oeuvraient juste en face de notre logement airbnb.

 

La semaine à Shenzhen a passé vite et on s’est bien amusé. Par contre, si on restait plus longtemps en Chine on aurait sans doute migré vers une autre ville ou campagne qui a plus d’histoire et avec un rythme de vie plus lent.

Hong Kong

On quitte pour Hong Kong avec l’intention de d’y passer 3 ou 4 jours et ensuite filer du côté de Shenzhen en Chine.

L’an dernier, on a fait la rencontre de deux résidents de HK quand on visitait Bagan au Myanmar. Il s’agit de Samson Fok et Tin Mok, deux jeunes hommes très sympathiques avec des goûts pour le voyage et la photographie.

On s’est lié d’amitié avec eux et Patricia a gardé contact via les réseaux sociaux. Si bien qu’en apprenant qu’on passerait par HK, Samson a insisté pour nous accueillir et passé du temps avec nous.

Notre ami Tin (pris à son insu) devant la porte du temple Tinhau.

Ceci s’est avéré une mine d’or et dès notre arrivée Samson a mandaté une de ses amies ( Camellia) pour nous cueillir à l’aéroport internationale et nous déposer à notre logement réservé avec AirBnB. Quand on dit « logement » on est généreux car au Canada on parle plutôt de l’espace d’une garde-robe environ. L’espace est précieux à Hong Kong.

Comme on est à deux jours de la fin de semaine, on prend ce temps pour nous familiariser avec le secteur à pied. On visite le musée d’histoire de HK, le célèbre « Ladies Market » et le Kowloon parc qui est un peu l’équivalent de Central Park à New York, mais en plus petit.

On se trouve dans le secteur très occupé de Kowloon et ceci se trouve sur la pointe sud de la presqu’ile de Hong Kong. On peu de cet endroit prendre le traversier ou un métro pour traverser sur l’île de Hong Kong.

Ce pont ( Hong-Kong-Zhuhai-Macao  )  relie l’Île de Hong Kong au continent. C’est le plus long pont maritime au monde.

 

Nous sommes ici dans le secteur Causeway Bay

Ceci nous amène au samedi. Samson est en congé et on se donne RDV à une station de métro près de notre logement. Samson et Tin (son ami de longue date) vont passer la journée avec nous (et nous guider). A l’agenda on visitera deux îles ; Robinson Island et Crooked Island.

Une image de Crooked Island. Site protégé de l’Unesco.

Robinson Island

 

Le lendemain matin on se donne RDV à nouveau et prenons le petit déjeuner dans un resto qui a comme spécialité les dim sum. Le resto a plusieurs décennies d’existence, et pour s’y rendre en prend un tramway (à deux étages) tout aussi ancien et fini en bois à l’intérieur. Du restaurant on file vers un petit village de pêcheur appelé Tai O. L’endroit est magnifique. Plus tard en soirée, on se déplace dans un secteur ou il y a plusieurs restaurants de fruits de mer, les uns plus invitants que les autres.

 

Cette image a été capturé par Samson avec un “drone” muni d’une caméra HD.

Il s’agit ici de pâte de crevettes qui est célèbre à Hong Kong et intégré dans plusieurs recettes.

 

Ce sont des jaunes d’oeufs de canard salés et séchés au soleil. On les mange comme collation, mais je ne les recommande pas si vous faites déjà de la haute pression (sel) et du cholesterol.

Ici on apprête des seiches géants. La chair est tendre et goûteuse.

Le séjour à Shenzhen vient couper notre visite à Hong Kong en deux et Samson insiste à nous revoir sur notre retour. Cette fois on passe sur l’île de HK et escaladons le mont Victoria à l’aide d’un funiculaire qui ferait paraître celui de Québec comme un joujou d’enfant.

Bruce Lee à Hong Kong.

 

La vue de Hong Kong du haut de la montagne est incroyable le soir. En résumé, en plus d’avoir passé d’excellent moment en bonne compagnie ( Tin et Samson) on a aussi partagé des expériences culinaires inoubliables et pour en nommer que quelques uns, il y a eu le restaurant Alibaba (oui le même nom que la vente en ligne). L’endroit est immense et la diversité des menus incroyable. Jumelé à cela est le service de livraison avec des rails au plafond ou circule les plats commandés de leur point de cuisson, traversant en serpentant le resto vers le secteur pour empaqueter et finalement aboutir aux livreurs qui font la queue et partent en moto vers le client. Tout est en mouvement.

Ensuite un autre restaurant au sommet d’un centre commercial ou tout en se délectant de plats locaux de Hong Kong et de la Chine des musiciens nous serénades à l’aide d’instruments bizarres à deux cordes ( le Erhu) et des voies aigues. En fait, ce n’est pas par coïncidence qu’on s’est retrouvé dans ces endroits particuliers pour nos repas. Il semble que nos amis ont une passion pour la nourriture et les traditions.

On a passé du temps de qualité à Hong Kong grâce à Samson et Tin. Sans eux on aurait sans aucun doute ramené des souvenirs très différents de l’endroit. On en est reconnaissant.

Chiang Mai et Pai, Thaïlande

Pour la 5ème fois, on est de retour à Chiang Mai. Les raisons sont que c’est un endroit ou il fait bon vivre, le coût de la vie est très bas, il y a beaucoup à voir du côté culturel, on mange très bien et c’est facile de se déplacer.

Cette année par contre, toute la région du nord de la Thaïlande a à composer avec un niveau de pollution très élevé en raison d’une période de sécheresse prolongée et des feux de forêts et de broussailles. Une partie de ces feux ont découlés de « perte de contrôle » de brûlage des résidus de récolte. Cette coutume, quand il fait très chaud et sec entraîne déjà beaucoup de pollution en temps normal, mais plusieurs de ces feux cette année se sont répandus de façon très importante. Et comme le vent est souvent inexistant dans ces régions montagneuses, la fumée stagne autour de la ville.

Cette situation par contre est vite oublier quand on circule à pied dans la vielle ville au travers de gens souriants, de restaurants invitants, cafés, temples les uns plus beaux que les autres et de graffiti artistique un peu partout ou on met les yeux.

Il s’agit ici d’eucalyptus arc-en-ciel (Eucalyptus Deglupta) Originaire des Philippines, mais planté un peu partout en région tropicale pour son côté décoratif.

Nos amis à Chiang Mai : Victor et sa compagne Thunya et un grand voyageur comme nous André Arbour

Les temples visités cette années ont été Wat Phrathat dans le parc de Doi Suthep et le centre de méditation de Wat Umong en compagnie de Francine et Rhéal). Deux beaux endroits dans la nature. Le premier au sommet d’une montagne et se second dans un endroit retiré ou une petite communauté religieuse bouddhiste habite. Au Wat Umong on a aménagé plusieurs tunnels pour reliés les structures et facilité les déplacements. Les tunnels sont superbes.

On s’est bien amusé Rhéal et moi avec les pigeons.

Le Wat Phrathat construit dans les années 1400 au départ pour honoré le défunt père du roi a pris 85 ans à compléter et contenait plus de 28.000 reliques du bouddha et autres objets précieux de l’époque, dont l’image de Bouddha la plus vénérée de toute la Thaïlande, le fameux Bouddha d’Emeraude

Ensuite il y a aussi le Wat Sri Suphan ou  « Silver Temple », et le Wat Pha lat.

Le temple d’argent a été construit dans les années 1500 au milieu d’un secteur de ville ou on travaille l’argenterie. Et ainsi les réparations et améliorations du site ont souvents été ornés d’argents par les travailleurs du coin. Ce n’est qu’en 2008 que le temple lui-même a été totalement couvert d’argent.

Le Wat Pha Lat est probablement un des temples les mieux cachés de la vue, et pour y accéder on descend dans une vallée par une petite route sinueus

 

Aussi cette année, après avoir entendu beaucoup de témoignages sur la visite de la petite ville de Pai sur la frontière de la Birmanie, on décide d’aller y passer quelques jours.

Malheureusement, on a choisi le pire temps pour profiter de l’endroit. Tout le reste de l’année, sauf pour mars et avril, le paysage est à couper le souffle, avec les champs en cultures les vergers d’arbres fruitiers, les montagnes, la rivière Pai et les fleurs.

On y retrouve beaucoup de jeunes voyageurs surtouts mais aussi des gens de notre groupe d’âge qui veulent s’évader de la grosse ville dans un endroit relativement tranquille et « relax ».

On s’est logé en campagne près d’une culture d’ail et avec une petite moto on a pu explorer les alentours et faire des aller retours en ville aisément.

Pas tout à fait le grand Canyon, maismle Pai Canyon est quand même d’uneugrade beauté.

Pour une vue aérienne de la région  et un lever ou coucher de soleil magique , le site du Buddha blanc appelé Chedi Phra  That Mae Yen est l’endroit. Par contre, la fumée des feux de forêts est venu réduire l’effet lors de notre passage.

Cette arbre de mangue est immense, il faudrait avoir 4 personnes avec les bras tendus pour en faire le tour.

On a retrouvé la chute Mor Pang……. à sec.

On retient de cette aventure qu’il est préférable de visiter le nord de la Thaïlande entre novembre et février. Ensuite quand la température augmente et avant les pluies d’avril et mai, on peu profiter du bord de mer ou le ciel est toujours bleu et on n’a qu’à se lancer à l’eau pour se rafraichir.

Ao Nang, Thaïlande

Après avoir explorer le parc de Khao Sok, on se rend au bord de la mer un peu au Nord de Krabi. Et comme on a déjà fait un « post » sur cette région dans le passé, nos descriptions seront brèves.

Le but était cette fois de se la couler douce et on a donc fait la location d’un « tiny hose » sur AirBnB pour un mois. Le propriétaire avait un scooter à louer ce qui a rendu le tout facile.

Il y a une succession de plages accessible à moins de 10 minutes de notre emplacement. La plus au sud est plus réputé et donc plus achalandé par le fait même. Il s’agit d’Ao Nang. Cette une belle plage pour se baigner, se prélasser ou bien mangé directement au bord de l’eau. Et par-dessus cela on peu se faire masser à très bon marché.

La plage suivante est Nopphara Thara. Celle-ci est notre préféré car en plus d’être plus longue, elle a pas mal moins de touriste et plus de vie aquatique observable à marée basse.

Ensuite il y avait Pan tout près et au nord de celle-ci Klong Muang. Pan est très peu aménagé et aussi tranquille si on veut avoir la paix. Par contre, peu de choix de resto ou d’endroits pour s’hydrater. Klong Muang a pas mal moins de touristes, mais il y a plusieurs gros complexes hôteliers dans ce secteur. On a rencontré un couple sur cette plage et en parlant d’accommodations on a appris qu’il payaient 10,000$ US pour un mois à leur hôtel….ouf ! Nous aussi on a payé 10,000, mais en baht, et donc 314$ US.

Klong Muang a aussi un village de même nom et s’approvisionner là nous évitais de traverser Ao Nang pour faire de courses.

Au nord de tous ces plages il y a un quai de chargement de gypse et on a pu voir au loin des gros bateaux s’amarrer là pour repartir en mer un jour ou deux après.

Un peu à l’intérieur des terres, en terrain montagneux il y a un très beau parc « Khao Ngon Nak » dans lequel un beau sentier nous conduit sur un sommet ou des vista nous donnent accès à de magnifiques panoramas. L’escalade est assez exigeante et pour ne pas être obligé de redescendre à la noirceur le parc ferme à 3h00pm.

On a eu la chance de passer quelques jours avec Francine et Rhéal. On avait déjà appris qu’ils seraient en Thaïlande également dans la même période et cela a été facile de coordonner nos plans pour profiter de l’occasion. Le temps a filé rapidement mais on se reverra un peu plus tard car tout comme eux, on planifie de passer par Chiang Mai quelques jours.

En résumé, on a passé du bon temps dans ce secteur. On a marché beaucoup, profiter de la mer et manger santé. Le tout dans un décor à faire rêver.

Thaïlande, Khao Sok

 

Le 17 en soirée on prend un autobus de nuit et le matin suivant on arrive à destination pour une réservation de 7 nuitées au Morning Mist Hôtel qui est situé à quelques pas seulement de l’entrée du parc.

Le parc national de Khao Sok est sans doute un des plus beau du sud de la Thaïlande. Le parc est situé dans a forêt tropicale et reçoit bon an mal an près de 3500 mm d’eau. Le parc a été inauguré dans les années 80.

Les attraits du parc sont le Cheow Lan Lake qui a été en majeure partie créé avec le barrage Ratchaprapha. Le lac qui couvre 180 km carré permet d’explorer en bateau une bonne section de ce territoire. Et le fait que le parc abrite une des plus grosses fleurs au monde, la Rafflesia Keerrii que Patricia et moi croyait retrouver en Indonésie seulement. Ajoutons à cela la diversité des oiseaux, les animaux, fleurs et insectes. Et pour finir le panorama montagneux.


Lanternfly or Fulgorid bug or planthopper
Ces lézards peuvent planer d’arbres en arbres
Préparation de la noix de Bétel
La noix de Bétel qu’on retrouve un peu partout en Asie, est utilisé (à notre connaissance) dans un mélange à chiquer avec des propriétés stimulantes. On apprend maintenant qu’elle est aussi vendu pour un additif pour la peinture.

Pour profiter un peu plus du lac, on a pris une excursion de deux jours avec une nuitée dans des petites huttes flottantes au fond d’une baie tranquille. L’eau du lac est limpide et on peu se baigner en faisant deux pas devant la hutte. On a fait du trekking pour visiter une caverne dans laquelle il y a une rivière. La caverne avait près d’un kilomètre de long et il a fallu nager dans certaines sections pour avancer. La caverne n’est pas accessible à l’année à cause du niveau d’eau pendant la saison des pluies.

Et bien sûr l’expérience de la jungle n’aurait pas été complète sans une randonnée de nuit.  On a vu des araignées partout, et en balayant le sol avec notre lampe de poche on voie leurs yeux vert brillant. Des insectes immenses, des serpents, des oiseaux de nuit et d’autres qui dorment et des animaux comme le chat de civette et des singes langur. Il y a des tigres dans la jungle, mais très peu et leur population est venu près de disparaître il y a quelques années. On n’en a pas vu (des tigres) et c’est bien comme cela.

En résumé on a adoré la visite du parc. Et c’est bien de savoir que la Thaïlande possède 147 parcs nationaux ou la coupe du bois, la chasse et la pêche sont interdits. Dans le secteur ou on est, il y a 6 parcs adjacents qui couvrent 3600 km carré.

Kyoto, Japon

Japan Rail nous transporte vers Kyoto de Kanazawa en 2 heures environ. Avec la recommandation de Matthieu, notre conseiller et guide touristique (à distance) on a pris une « passe » pour Japan Rail qui nous permet d’aller pratiquement partout sur leur circuit. Ceci inclut le transport d’une ville à l’autre et les trains de ville également.

Situé dans la région de Kansai, Kyoto est une ville de 1.5 million d’habitants. Elle a longtemps été la capitale impériale du japon sous le nom Heian-kyo ( qui veut dire capitale de la paix et de la tranquillité).

Géographiquement Kyoto est situé entre Kobe, Osaka et Nagoya qui sont tous à environ une heure de train (auto ou moto). Et comme c’est la troisième ville qu’on visite au japon on ne va pas revenir sur le côté propreté impeccable de même que ponctualité exemplaire des trains, autobus et métros.

En arrivant, la gare est gigantesque. Comme de raison pour accommoder les arrivés et départs des trains, métros et autobus cela prend pas mal de place. Ensuite on ajoute les centres d’achats, hôtels, restaurants et cinémas, ect… On peut par exemple en arrivant mettre nos valises sous clefs (500 yen) et partir sur un tour de ville. Ou encore mieux, si on est fatigué on loue une capsule pour dormir au Capsule Hôtel Kyoto accessible de la gare.

Une des raisons pour choisir Kyoto était le fait que Patricia a déjà voyagé avec un résident de la place en 2011 qui se dénomme Takuya. Et après avoir communiqué avec lui, il propose de nous faire visiter la ville et en même temps rencontrer son épouse Chihiro et son petit garçon Souma. Takuya se débrouille quand même bien en anglais et d’avoir la touche personnelle d’un gars de la place fait habituellement toute la différence quand on visite.

Le lendemain matin, Takuya et sa petite famille passe nous prendre avec sa Prius et on se dirige au monastère et jardin Ryoan-ji, qu’on appelle aussi Rock Garden temple. Je dois avouer que cette visite nous a pris un peu de court puisque cet endroit n’est pas là pour impressionner du côté visuel, mais plutôt du côté……spirituel.

Le jardin en tant que tel a 15 roches de grosseurs différentes regroupés en ilots dans un quadrilatère de petits cailloux blancs (ma version simplifié).

Dans les faits, il s’agit ici d’un très vieux monastère ou un jardin de pierres de style karesansui a été aménagé. Le jardin a été construit dans les années 1500 et fait partie des sites protégés par Unesco. Il est considéré comme chef-d’œuvre de la culture zen japonaise.

Le jardin de pierres du Ryōan-ji appartient à la catégorie des « jardins de néant ».

Avant de quitter l’endroit, Takuya nous invite à dîner (déjeuner pour les français) dans un restaurant spécial qui est joint au site. Il s’agit du Ryoanji Yudofu ou la spécialité est du tofu bouilli aux fines herbes. Une très belle expérience culinaire de même que visuelle.

Ce petit basin appellé “Tsukubai” porte une inscription spéciale. C’est un concept Zen qui dit en gros qu’il faut apprendre pour son enrichissement personel et pas pour s’enrichir personellement.

Le Pavillon d’Or Kinkaku-ji.

Ce temple bouddhiste est situé au nord de Kyoto. Son vrai nom est Rokuon-ji. Construit également dans les années 1500, il a été brûlé plusieurs fois et reconstruit pour la dernière fois en 1955. En 1994 il a été inscrit au patrimoine mondial de l’humanité Unesco.

Le temple et le jardin qui l’entourent sont incroyablement beaux et le prix à payer pour cela est l’achalandage de touristes. Malgré cela, on a adoré le site qui est du bonbon pour les yeux. Sa couleur dorée provient d’application de feuille d’or sur les façades de la bâtisse.

Cette visite complète notre tournée avec Takuya et famille. Son épouse est très charmante et facile d’approche. Le petit garçon de trois ans (Souma) est tombé en amour avec Patricia qui lui avait offert un train miniature en cadeau à notre arrivée. On apprend que Takuya devait partir le même jour pour se rendre travailler dans la ville voisine de Nagoya pour la semaine alors il retourne chez lui faire sa valise pour prendre le train.

Les sentiers et temple de Fushimi Inari-taisha.

Le temple dédié au dieu du riz dans les années 800 de même que les sentiers recouverts d’arches de bois orange vif circulant dans la montagne font de cet endroit un incontournable à visiter à Kyoto.

A l’entrée du temple et aussi des sentiers recouverts, on peut voir des statues de renards avec pour certains des clefs dans la bouche. Les renards étaient vu comme des messagers du dieu du grain (riz) et les clefs sont pour l’accès aux greniers. Il y a au total plus de 5000 arches installer sur le site et le temple et environs sont splendides. D’ailleurs on peut voir plusieurs japonais s’y rendre en tenue cérémoniale (mariages, graduations, ect…) pour se faire prendre en photo dans le décor coloré.

La forêt de bambou Arashiyama.

Si on ne tient pas compte des valeurs historiques et des significations religieuses et spirituelles, selon moi la forêt de bambou est un des plus beaux endroits a visité dans la région. Circuler au travers des bambous géants de Sagano nous donne des points de vue spectaculaires. En plus des bambous, des sentiers adjacents à la forêt permettent de prendre une belle marche dans la nature ou on peut côtoyer les eaux limpides la rivière Oigawa (ou même faire un tour de bateau), visiter des jardins, prendre le thé ou arrêter dans un restaurant.

         

Ceci complète notre visite du Japon. On quitte en prenant le train vers l’aéroport d’Osaka. On se promet de revenir car on a vue qu’une petite partie du pays. (un peu par soucie d’économie). Le mont Fuji, Hiroshima et des dizaines de villes et points d’intérêts restent à voir.

Le japon est certainement particulier par sa mentalité qui se distingue de tous les autres endroits qu’on a visité. Malgré (ou à cause de) la densité de la population, tout a une raison d’être. Les espaces sont optimisés et aménagés avec goûts. Les jardins sont soignés comme des bijoux, les espaces verts sont sans débris et on ne retrouve même pas un mégot de cigarette en pleine ville ou dans les petites ruelles.

La population est à 98.5% japonaise !

Un problème par contre est le taux de natalité décroissant et le pourcentage de personnes âgées qui augmente. Je ne suis pas fort en économie, mais il semble que cette situation découle du fait que la nouvelle génération a difficilement accès à la propriété et les japonais ont encore pour la plupart la mentalité de l’homme qui apporte les revenus alors que la femme reste à la maison pour s’occuper des enfants et des tâches domestiques. On dit que d’ici quelques années il y aura 40% de la population au-dessus de 65 ans.

Kanazawa, Japon

Après avoir quitté Tokyo, la ville de Kanazawa qui est un peu semblable à notre ville de Québec en grosseur, nous donne une impression de petit village.

Mais la comparaison s’arrête là. On arrive en train haute vitesse dans une vaste gare intermodale. Il n’y a pas de métro ici, mais les circuits d’autobus sont nombreux et À L’HEURE. Comme Tokyo, la propreté est remarquable. Et en plus, des cours d’eau sillonnent un peu partout dans la ville. Il y a deux bonnes rivières qui traversent Kanazawa et il semble qu’ils ont détourné une partie des eaux pour la faire circuler. Ce sont des rigoles de 10 pieds de large environ et l’eau coule rapidement (en plus d’être limpide).

Le château de Kanazawa-jo qu’on a visité est la reconstruction de l’ancien château établi vers la fin des années 1500  par le clan Maeda. Le château était défendu par des samouraïs. Le château a été brûlé et reconstruit 3 fois.

 

 

 

Le marché de poisson « Omicho Ichiba » qui existe depuis l’époque Edo et est réputé dans tout le japon. Le marché est bondé de résidents et touristes et on peu mangé sur place. Kanazawa est connue pour sa cuisine traditionnelle, particulièrement les produits de la mer comme la crevette, le crabe et évidemment les suchis et sachimis. Les productions de la région sont de haute qualité, notamment le riz grâce aux fortes précipitations tout au long de l’année. Il faut mentionner que Kanazawa est directement sur la mer du japon.

Ensuite, on s’est rendu au jardin Kenroku-en. Je pourrais en écrire long sur les qualificatifs de ce jardin, mais les photos vous rendront plus justice. Le japon est réputé pour ces jardins, et celui est un des plus beau du pays. Le jardin au complet est entretenu au quotidien et tout est passé au peigne fin.

 

  

 

On visite le quartier des geishas. Des anciennes maisons de divertissements (tout en bois) où se produisaient les Geishas à l’époque d’Edo. On les appelle aussi des maisons de thé. Et que faisaient les geishas ? Ils servaient de dame de compagnie, ils chantaient, dansaient ou simplement tenaient des conversations avec leurs « clients » qui pouvaient être aussi des femmes à l’occasion. Certaines d’entre eux étaient célèbres.

Et pour finir le quartier samourai. (nagamachi). On apprend ici que ce secteur logeait principalement la basse et moyenne classe samourai. Les classes sociales du temps étaient quand même assez complexes.  En gros, 6 classes ; Le bushis, les paysans, les artisans, les marchands, les parias et les hinins. Ces derniers étaient considérés comme déchets de la société.

Les samouraïs eux appartenait à la première classe (les bushis) et répondaient seulement aux shoguns (leur maître). Si un individu d’une classe inférieur croisait un samouraïs, il s’agenouillait et le laissait passer.

Patricia fait une visite du musée contemporain de Kanaawana. Un des plus beaux visités selon elle.

L’homme qui mesurait le ciel.

Photos prises par dessous le plancher d’eau. (aussi possible de les prendre du haut vers le bas)

On a parcouru Kanazawa à pied, on a eu la chance d’avoir une belle température ni trop chaud ou trop froid et les distances étaient bonnes pour se tenir en forme.

Tokyo, Japon

Anciennement appelé Edo avant que l’empereur Meiji s’y installe en 1868 et déplace la capitale qui était au paravent Kyoto.

La ville est immense et comme on ne distingue pas la banlieue (29 millions) de la ville (14 millions), on y retrouve près de 43 millions d’habitants. Le système de transport en commun est étendu et efficace. Le souterrain a un spaghetti de rampes de métro/trains sur plusieurs niveaux et allant dans tous les directions. Ajoutons à cela le monorail et les autobus. C’est difficile les premières fois de s’y retrouver même avec l’application installé sur un téléphone. Mais les trains/bus/metros sont toujours à l’heure quasi à la seconde près.

La ville est extrêmement propre, pas un petit bout de papier au sol. Même dans les petites ruelles et dans les quartiers éloignés c’est toujours impeccable. Tout est bien rangé de façon efficace. Et en ville on voit peu de voitures ou de motos. Il y a des autobus et taxi et puis pas mal de bicyclette. Les trottoirs sont très large et peuvent accommoder piétons et cyclistes sans chicanes.

 

Et puis il y a les gens. Tout un contraste avec la Chine. Ici on ne bouscule pas, on ne crache pas, on se mouche pas en public et on respecte l’ordre dans les files d’attente. La majorité semble pouvoir se débrouiller un peu en anglais et on a pas à sortir notre traducteur trop souvent.

Les appartements et logements ou chambres sont petits mais bien organisé. La propreté dans les salles de bain est remarquable et en plus les toilettes ont presque tous des bidets intégrés….même dans les places publiques.

Les Japonais semblent apporter une grande importance au bande dessiné du genre “manga” et il y a beaucoup d’adepte de machine à sous ou figurent ce genre de personnage.

Et toujours dans le monde de la fantaisie, ils ont ce qu’on appelle des “Maid Cafe” . Dans ces endroits des jeunes femmes (très jeune pour la plus part) offre de vous tenir compagnie pendant que vous prenez une consommation.  Les établissements s’annoncent un peu partout et les filles sollicitent des clients dans la rue. Rassurez-vous, il n’y a pas de sexe rattaché à cela. Ils offrent simplement de tenir compagnie et placoter avec leurs clients dans les “cafés”. Il y a un coût bien sûr d’environ 1000 yen pour 30 minutes je crois.

On est que 4 soirs dans cette ville alors on visite principalement le centre-ville et grimpe dans la tour d’observation du Tokyo Metropolitan Government building pour avoir une vue d’ensemble. Les deux tours font 800 pieds de haut et ont chacun une tour d’observation qu’on peut accéder gratuitement. La vue d’en haut nous aide à réaliser comment la ville est étendu.

 

Un autre point d’intérêt a été le marché de poisson Tsukiji. La consommation de poisson et fruits de mer a énormément d’ampleur ici et on remarque que 3 resto sur 4 affiche principalement des menus de poissons. On n’a pas pu se rendre tôt le matin, mais on aurait pu voir arriver les fournisseurs de poissons dont certains qui livrent des thons entiers de grosseur impressionnants. L’endroit est bondé de touriste et on peu manger sur place à peu près toute les sortes de poissons ou crustacés cuits ou cru. Une belle expérience culinaire et du bonbon pour les yeux.

Le temple Asakusa Sensoji et son entourage a été également une belle sortie.

Une légende raconte que le matin du 18 mars 628 que deux pêcheurs, Hinokuma Hamanari et son frère Hinokuma Takenari ont pêché une statue de la déesse de la miséricorde Kannon, au sein du fleuve Sumida. Et ils avaient beau la rejeter à l’eau elle revenait à eux. C’est alors que Haji no Nakatomo, le seigneur du village d’Asakusa entendit parler de cette histoire, et fit un serment dévoué et passionnée à cette déesse. Il fit ensuite remodeler sa maison en temple afin que les habitants du village puisse vénérer cette déesse sur place. C’est en 645 que le temple Senso-ji fut enfin complété et ceci fait de lui le plus ancien temple de Tokyo. Il est dédiée à la déesse Bodhisattva Kannon.

Lors de la seconde guerre mondiale, comme beaucoup d’autres lieux, le temple Senso-ji à Asakusa fut bombardé par les avions américains. Il fut reconstruit à la fin du conflit et fut un symbole de renaissance pour le peuple japonais.

Et le musée des arts.(Tokyo National Museum) par une journée pluvieuse.

Shanghai, Chine

On arrive Shanghai en provenance de Xi’an en fin d’après-midi. La ville est jolie et accueillante et je dirais plus que les autres grosses villes en Chine. Il semble que les gens en générale ici sont plus aidant et on voit plus de nationalités qu’ailleurs.

Shanghai est la ville avec la plus grande population au monde (24 millions sans compter la banlieue). C’est aussi un des ports maritimes les plus importants et on dit que c’est le plus occupé au monde.

Le système de métro était facile à naviguer et nos déplacements étaient plutôt simple, si on ne tient pas compte des bains de foules. (la porte de métro ouvre et un groupe de gens pousse tout en même temps pour nous compresser à l’intérieur).

On fait principalement des visites en ville. Une belle marche du long de la rivière pour se rendre à la tour de Shanghai. La tour est spectaculaire et on a pu se rendre au 118 ème étage pour avoir une vue de la ville. On n’a pas eu accès au toit qui se trouve à un autre 10 à 15 étages plus haut. Cette tour est la deuxième plus haute structure au monde après la tour de Dubai.

Et on passe par le “Yu Garden” qui fut établi lors de la dynastie Ming dans les années 1500. On retrouve ici des bâtiments avec des architectures uniques. Ce secteur étant très visité par les touristes est maintenant surexploité par des commerçants de tout genre et cela vient enlever un peu le cachet de l’endroit.

Ce qu’on a pu voir de la tour de Shanghai

Nous avons eu un certain plaisir à marchander dans un immense centre commercial sous-terrain qui s’appelle « A.P. Market » et c’est adjacent au « Pearl Market » et du « Xangyang Fake Market ». En plus de multiples endroits pour acheter du thé de toutes sortes, des perles et la soie authentique, Il y a des copies de presque toutes les grandes marques de linge haut de gamme, de sacoche, valises ect…

Les copies utilisent les mêmes matériaux, les mêmes étiquettes et logos. Vous pouvez par exemple acheter un manteau en duvet « Canada Goose » pour environ 200 yuan (40$). Les copies utilisent sensiblement les mêmes matériaux que l’original. Le truc c’est la qualité de fabrication. Par contre, de penser que l’intérieur du montre Cartier ou d’un téléphone Iphone a quelque chose à voir avec un authentique serait pas mal naïf.

Ceci complète notre séjour en Chine. Et on verra maintenant ce pays d’une façon différente après avoir échangé avec plusieurs chinois qui nous ont fait voir et connaître leur entourage. On aimerait sans doute pouvoir retourner un jour dans des villes comme Yangshuo et Chengdu si l’occasion se présente.