Kanazawa, Japon

Après avoir quitté Tokyo, la ville de Kanazawa qui est un peu semblable à notre ville de Québec en grosseur, nous donne une impression de petit village.

Mais la comparaison s’arrête là. On arrive en train haute vitesse dans une vaste gare intermodale. Il n’y a pas de métro ici, mais les circuits d’autobus sont nombreux et À L’HEURE. Comme Tokyo, la propreté est remarquable. Et en plus, des cours d’eau sillonnent un peu partout dans la ville. Il y a deux bonnes rivières qui traversent Kanazawa et il semble qu’ils ont détourné une partie des eaux pour la faire circuler. Ce sont des rigoles de 10 pieds de large environ et l’eau coule rapidement (en plus d’être limpide).

Le château de Kanazawa-jo qu’on a visité est la reconstruction de l’ancien château établi vers la fin des années 1500  par le clan Maeda. Le château était défendu par des samouraïs. Le château a été brûlé et reconstruit 3 fois.

 

 

 

Le marché de poisson « Omicho Ichiba » qui existe depuis l’époque Edo et est réputé dans tout le japon. Le marché est bondé de résidents et touristes et on peu mangé sur place. Kanazawa est connue pour sa cuisine traditionnelle, particulièrement les produits de la mer comme la crevette, le crabe et évidemment les suchis et sachimis. Les productions de la région sont de haute qualité, notamment le riz grâce aux fortes précipitations tout au long de l’année. Il faut mentionner que Kanazawa est directement sur la mer du japon.

Ensuite, on s’est rendu au jardin Kenroku-en. Je pourrais en écrire long sur les qualificatifs de ce jardin, mais les photos vous rendront plus justice. Le japon est réputé pour ces jardins, et celui est un des plus beau du pays. Le jardin au complet est entretenu au quotidien et tout est passé au peigne fin.

 

  

 

On visite le quartier des geishas. Des anciennes maisons de divertissements (tout en bois) où se produisaient les Geishas à l’époque d’Edo. On les appelle aussi des maisons de thé. Et que faisaient les geishas ? Ils servaient de dame de compagnie, ils chantaient, dansaient ou simplement tenaient des conversations avec leurs « clients » qui pouvaient être aussi des femmes à l’occasion. Certaines d’entre eux étaient célèbres.

Et pour finir le quartier samourai. (nagamachi). On apprend ici que ce secteur logeait principalement la basse et moyenne classe samourai. Les classes sociales du temps étaient quand même assez complexes.  En gros, 6 classes ; Le bushis, les paysans, les artisans, les marchands, les parias et les hinins. Ces derniers étaient considérés comme déchets de la société.

Les samouraïs eux appartenait à la première classe (les bushis) et répondaient seulement aux shoguns (leur maître). Si un individu d’une classe inférieur croisait un samouraïs, il s’agenouillait et le laissait passer.

Patricia fait une visite du musée contemporain de Kanaawana. Un des plus beaux visités selon elle.

L’homme qui mesurait le ciel.

Photos prises par dessous le plancher d’eau. (aussi possible de les prendre du haut vers le bas)

On a parcouru Kanazawa à pied, on a eu la chance d’avoir une belle température ni trop chaud ou trop froid et les distances étaient bonnes pour se tenir en forme.

Tokyo, Japon

Anciennement appelé Edo avant que l’empereur Meiji s’y installe en 1868 et déplace la capitale qui était au paravent Kyoto.

La ville est immense et comme on ne distingue pas la banlieue (29 millions) de la ville (14 millions), on y retrouve près de 43 millions d’habitants. Le système de transport en commun est étendu et efficace. Le souterrain a un spaghetti de rampes de métro/trains sur plusieurs niveaux et allant dans tous les directions. Ajoutons à cela le monorail et les autobus. C’est difficile les premières fois de s’y retrouver même avec l’application installé sur un téléphone. Mais les trains/bus/metros sont toujours à l’heure quasi à la seconde près.

La ville est extrêmement propre, pas un petit bout de papier au sol. Même dans les petites ruelles et dans les quartiers éloignés c’est toujours impeccable. Tout est bien rangé de façon efficace. Et en ville on voit peu de voitures ou de motos. Il y a des autobus et taxi et puis pas mal de bicyclette. Les trottoirs sont très large et peuvent accommoder piétons et cyclistes sans chicanes.

 

Et puis il y a les gens. Tout un contraste avec la Chine. Ici on ne bouscule pas, on ne crache pas, on se mouche pas en public et on respecte l’ordre dans les files d’attente. La majorité semble pouvoir se débrouiller un peu en anglais et on a pas à sortir notre traducteur trop souvent.

Les appartements et logements ou chambres sont petits mais bien organisé. La propreté dans les salles de bain est remarquable et en plus les toilettes ont presque tous des bidets intégrés….même dans les places publiques.

Les Japonais semblent apporter une grande importance au bande dessiné du genre “manga” et il y a beaucoup d’adepte de machine à sous ou figurent ce genre de personnage.

Et toujours dans le monde de la fantaisie, ils ont ce qu’on appelle des “Maid Cafe” . Dans ces endroits des jeunes femmes (très jeune pour la plus part) offre de vous tenir compagnie pendant que vous prenez une consommation.  Les établissements s’annoncent un peu partout et les filles sollicitent des clients dans la rue. Rassurez-vous, il n’y a pas de sexe rattaché à cela. Ils offrent simplement de tenir compagnie et placoter avec leurs clients dans les “cafés”. Il y a un coût bien sûr d’environ 1000 yen pour 30 minutes je crois.

On est que 4 soirs dans cette ville alors on visite principalement le centre-ville et grimpe dans la tour d’observation du Tokyo Metropolitan Government building pour avoir une vue d’ensemble. Les deux tours font 800 pieds de haut et ont chacun une tour d’observation qu’on peut accéder gratuitement. La vue d’en haut nous aide à réaliser comment la ville est étendu.

 

Un autre point d’intérêt a été le marché de poisson Tsukiji. La consommation de poisson et fruits de mer a énormément d’ampleur ici et on remarque que 3 resto sur 4 affiche principalement des menus de poissons. On n’a pas pu se rendre tôt le matin, mais on aurait pu voir arriver les fournisseurs de poissons dont certains qui livrent des thons entiers de grosseur impressionnants. L’endroit est bondé de touriste et on peu manger sur place à peu près toute les sortes de poissons ou crustacés cuits ou cru. Une belle expérience culinaire et du bonbon pour les yeux.

Le temple Asakusa Sensoji et son entourage a été également une belle sortie.

Une légende raconte que le matin du 18 mars 628 que deux pêcheurs, Hinokuma Hamanari et son frère Hinokuma Takenari ont pêché une statue de la déesse de la miséricorde Kannon, au sein du fleuve Sumida. Et ils avaient beau la rejeter à l’eau elle revenait à eux. C’est alors que Haji no Nakatomo, le seigneur du village d’Asakusa entendit parler de cette histoire, et fit un serment dévoué et passionnée à cette déesse. Il fit ensuite remodeler sa maison en temple afin que les habitants du village puisse vénérer cette déesse sur place. C’est en 645 que le temple Senso-ji fut enfin complété et ceci fait de lui le plus ancien temple de Tokyo. Il est dédiée à la déesse Bodhisattva Kannon.

Lors de la seconde guerre mondiale, comme beaucoup d’autres lieux, le temple Senso-ji à Asakusa fut bombardé par les avions américains. Il fut reconstruit à la fin du conflit et fut un symbole de renaissance pour le peuple japonais.

Et le musée des arts.(Tokyo National Museum) par une journée pluvieuse.

Shanghai, Chine

On arrive Shanghai en provenance de Xi’an en fin d’après-midi. La ville est jolie et accueillante et je dirais plus que les autres grosses villes en Chine. Il semble que les gens en générale ici sont plus aidant et on voit plus de nationalités qu’ailleurs.

Shanghai est la ville avec la plus grande population au monde (24 millions sans compter la banlieue). C’est aussi un des ports maritimes les plus importants et on dit que c’est le plus occupé au monde.

Le système de métro était facile à naviguer et nos déplacements étaient plutôt simple, si on ne tient pas compte des bains de foules. (la porte de métro ouvre et un groupe de gens pousse tout en même temps pour nous compresser à l’intérieur).

On fait principalement des visites en ville. Une belle marche du long de la rivière pour se rendre à la tour de Shanghai. La tour est spectaculaire et on a pu se rendre au 118 ème étage pour avoir une vue de la ville. On n’a pas eu accès au toit qui se trouve à un autre 10 à 15 étages plus haut. Cette tour est la deuxième plus haute structure au monde après la tour de Dubai.

Et on passe par le “Yu Garden” qui fut établi lors de la dynastie Ming dans les années 1500. On retrouve ici des bâtiments avec des architectures uniques. Ce secteur étant très visité par les touristes est maintenant surexploité par des commerçants de tout genre et cela vient enlever un peu le cachet de l’endroit.

Ce qu’on a pu voir de la tour de Shanghai

Nous avons eu un certain plaisir à marchander dans un immense centre commercial sous-terrain qui s’appelle « A.P. Market » et c’est adjacent au « Pearl Market » et du « Xangyang Fake Market ». En plus de multiples endroits pour acheter du thé de toutes sortes, des perles et la soie authentique, Il y a des copies de presque toutes les grandes marques de linge haut de gamme, de sacoche, valises ect…

Les copies utilisent les mêmes matériaux, les mêmes étiquettes et logos. Vous pouvez par exemple acheter un manteau en duvet « Canada Goose » pour environ 200 yuan (40$). Les copies utilisent sensiblement les mêmes matériaux que l’original. Le truc c’est la qualité de fabrication. Par contre, de penser que l’intérieur du montre Cartier ou d’un téléphone Iphone a quelque chose à voir avec un authentique serait pas mal naïf.

Ceci complète notre séjour en Chine. Et on verra maintenant ce pays d’une façon différente après avoir échangé avec plusieurs chinois qui nous ont fait voir et connaître leur entourage. On aimerait sans doute pouvoir retourner un jour dans des villes comme Yangshuo et Chengdu si l’occasion se présente.

Beijing, Chine

On ne pouvait se rendre en Chine sans voir la capitale. Le Tienanmen Square, la cité interdite, la grande muraille de Chine et les divers palais….si seulement la température aurait collaboré.

Dans les 4 jours passés à Beijing on a pas vu le soleil. La température était près de zéro les matins et on a visité la grande muraille dans la neige. Pas besoin de vous dire que pour des gens qui tente de fuir l’hiver québécois on a pas apprécié tellement.

Mais puisque on était rendu on s’est habillé plus chaudement (pas assez le premier jour) et on s’est rendu en ville pour visiter le Tienanmen Square avec la cité interdite. Le ciel était gris et le vent soufflait ce qui fait que la visite du square s’est faite très rapidement. Par une journée plus clémente on aurait pris le temps de regarder les noms gravés dans la pierre de tous les étudiants abattus par l’armée lors de la manifestation de 1989 et méditer un peu sur la signification de tout cela.

On a tout de suite migré vers la cité interdite ou au moins il y avait des endroits à l’abri du vent. La cité a servi de résidence aux empereurs et leurs familles (dans le palais royal) pendant les presque 500 ans ou la dynastie de Ming et celle de Qing régnaient. La cité regroupait 982 bâtiments. Unesco la cite comme ayant la plus grande collection de structure de bois préservé au monde. Le palais est devenu un musée depuis 1925 et l’endroit reçoit entre 15 et 16 million de visiteurs par année.

Cette première journée s’est terminé avec une pluie forte (et froide….on a oublié des parapluies ), on s’est refugié dans un cinéma pour visionner le dernier film de Spielberg ” Ready Player One”

La grande muraille se trouve à presque 2 heures de route de la ville. Pour la visite on a cru bon se servir d’un guide (Cherry) qui a fait un bon travail pour donner une leçon d’histoire chemin faisant. On a ensuite visité la tombe des empereurs de la dynastie Ming.

Le site des tombes des empereurs que je qualifierais de cimetière pour les riches et célèbres est immense. L’aménagement est somptueux et on a pu entrer dans certains bâtiments ou on retrouve des structures de bois et de marbre. On a vu une des pièces décoratives de marbre qui pèse au-delà de 200 tonnes. Quand on pense que ces blocs de marbre proviennent d’un endroit qui se trouve à plusieurs centaines de km, cela nous porte à réfléchir sur comment avancé le peuple chinois étais à l’époque. Les bâtisses en surface qu’on a visité sont des genres de hall pour recevoir des dignitaires et pour des célébrations. La VRAI tombe des empereurs est complètement souterraine. C’est carrément un palais sous terre avec des sculptures et oeuvres d’art de valeur inestimable. Et c’est fermé au public sauf pour certaines rares exceptions. L’emplacement des tombes a été choisi par le troisième empereur de cette dynastie qui a utilisé les principles Feng Shui pour ce faire. La position géographique, au pied des montagnes, la rivière voisine….ect

La ville de Beijing est très étendu mais pas aussi propre et accueillante que Xi’an et Chengdu. C’est probablement une impression, mais on semble remarquer que les gens sont moins souriants et moins prêts à aider des touristes égarés ?. Peut-être que la mauvaise température les influence également ?

Beijing doit recevoir les jeux d’hiver olympique en 2022. Les compétitions intérieur se dérouleront en ville et la construction est commencé à l’intérieur du parc olympique existant (celui des jeux d’été de 2008. Voici un video promotionnel

 

Xi’an, Chine

On quitte Chengdu pour se rendre à Xi’an qui se trouve à quelques 1600 kilomètres de train. La bonne nouvelle c’est qu’on y parvient en moins de 6 heures incluant plusieurs arrêts dans des plus petites villes.

Autrefois nommé Hao, pendant la dynastie Zhou, elle fut la capitale de la Chine et son histoire remonte 3000 ans dans le temps.  Xi’an est l’extrémité est de la route de la soie considérée comme ayant été « ouverte » par le général chinois Zhang Qian au iie siècle av. J.-C.  C’était l’une des Quatre Grandes Capitales Anciennes car ce fut la capitale de la Dynastie Qin et était alors connue sous le nom de Chang’an.

Comme Xi’an est notre 4ème grande ville visité, on peut maintenant y naviguer plus aisément. Le transport en commun via les métros sont relativement faciles. On se sert de nos outils google translate et google map et du language de signe pour se déplacer et se faire comprendre.

On choisit de se rendre vers quelques sites que l’on peut qualifier d’incontournable pour Xi’an et environs. Tout d’abord l’armée de terracotta. Vous avez possiblement déjà vu des montages vidéo ou l’armée de soldats en Terracotta figure. Un exemple serait : la momie.

En plus d’être un endroit fascinant pour les yeux, l’histoire qui accompagne la création de cette armée est incroyable. Construite durant la dynastie de l’empereur Qin quelque 200 ans BC, on raconte que cela a pris plus de 700,000 travailleurs pour compléter. L’empereur a fait construire cette armée pour sa seconde vie. Il y a près de 8000 soldats répertoriés jusqu’à présent et le site est loin d’être totalement excavé.

Voici certains faits que la plupart ignore. Tous les travailleurs et soldats ont été tués (enterrés vivants) pour préserver le secret. Ce site a été découvert seulement en 1971 par un cultivateur qui creusait pour un puit. (il vit toujours aujourd’hui et est célèbre) Chaque soldat est unique, a un visage différent, des couleurs différentes, et même des empreintes digitales. Toutes les statues à l’exception d’une seule (un archer) ont été retrouvées en morceaux. Cela a pris d’un mois à deux ans chaque pour les reconstruire. L’empereur n’a pas enterré que des soldats, il y a aussi des femmes, des musiciens, des artistes et paysans de toutes sortes en terracotta également. Aussi plusieurs objets et sculptures en bronze, en or et en argent.

Chaque statue avait des couleurs variés et c’est une des raisons pour laquelle les excavations sont interrompus puisqu’à ce jour ils n’ont toujours pas de procédé pour empêcher les couleurs de s’effacer au contact de l’air.

Le mur (forteresse) entourant le centre-ville a été une belle visite également. On a pu grimper dessus et louer des bicyclettes pour en faire le tour. Un rectangle de 14 kilomètres entourée d’eau avec des remparts à tous les 120 mètres qui leur permettait de repousser l’ennemi avec des arcs et arbalètes. Un bel endroit pour prendre l’air, contemplé la ville et faire un peu d’exercices.

Le Wild Goose Pagoda. Ce temple bouddhiste construit dans les années 600 durant le règne de l’empereur Gaozong (dynastie de Tang) était originalement construit en brique de terre cuite et quelques décennies plus tard reconstruit en pierre par l’empereur Wu Zetian (une femme) au début des années 700. La structure a perdu 5 étages en 1556 lors d’un gros tremblement de terre. La structure est depuis incliné vers l’ouest.

      

 

Les fleurs dans les deux photos suivantes sont des fleurs de vigne wisteria.

Le marché arabe et la grande mosque de Xi’an.

On visite le quartier musulman de Xi’an, appelé aussi le quartier Hui, c’est un quartier commercial situé près de la Tour de la Cloche et de la Tour du Tambour juste du côté intérieur de la forteresse. On y retrouve des spécialités Beiyuanmen, la Grande Mosquée et le Temple Chenghuang. Environ 20 milles musulman y habitent.

Xi’an étant le lieu de départ de la route de la soie, attirait beaucoup de commerçants arabes et persans, des diplomates et des étudiants. Beaucoup se sont graduellement installés dans la ville de Chang’an, actuellement appelé Xi’an. Ils furent les ancêtres des musulmans de Xi’an qui, aujourd’hui, ont conservé leur même quartier, leur même religion et leurs habitudes de vie quotidienne.

La rue Musulman (Huiminjie) pavée de grandes pierres, sillonne ce quartier sur une longueur de 500 m, du sud au nord. Parmi les constructions de la dynastie des Ming et des Qing, on retrouve aujourd’hui beaucoup de magasins et de restaurants musulmans. Vous pouvez acheter de petits souvenirs ou goûter des spécialités, tels que le yangrou paomo, les raviolis, du mouton frit, le Roujiamo (hamburger chinois) ou des galettes de sésame, etc. Surtout en été quand la nuit tombe, ce quartier est rempli par des habitants locaux et des touristes. Prendre un verre en goûtant des spécialités locales parmi les gens du milieu est une bonne façon de connaitre cette culture.

Des amuseurs de rues qui comme par hazard ont des scénarios semblables. Ils étaient à environ 500 mètres un de l’autre.

 

Chengdu, Chine

On continue notre route vers le nord-ouest de la Chine. On se déplace encore sur le TGV. Et cette fois les pointes de vitesse passent le 300 km/h.

Ayant pris un peu d’expérience, on arrive sans trop de difficultés à nous rendre au logement qu’on a loué au centre-ville en utilisant le métro. Les tarifs varient entre 2 et 5 Yuan (.4 à 1 dollar) par personne en fonction de la distance.

Chengdu est situé au pied du plateau Tibetain et en plus de croisé des gens avec des traits différents de cette provenance, on constate qu’il y a de la friction entre ces deux peuples chinois. Un peu à l’image de Hong Kong et Taiwan, les Tibétains aiment leur statut de “société distincte” mais ce n’est pas le point de vue du gouvernement Chinois. Aussi en visitant un quartier purement tibétain, on voit la présence policière très importante dans ce secteur (cela comprend des véhicules blindés anti-émeute).

Chengdu est la capitale de la province du Sichuan, c’est une ville de 14 millions d’habitants, très propre et avec plusieurs beaux parcs au plein cœur de la ville.

Lors d’une visite dans un musée peu de temps après notre arrivée, on fait connaissance avec un jeune homme (grâce aux talents de Patricia) qui était serveur dans un resto. En discutant avec lui, on constate que son anglais en plus d’être plus que respectable porte un petit accent « british ». Le jeune homme (son nom anglais est Arrow) revenait de l’Inde ou il avait séjourné une année.

Ces trois carcasses chauffent au soleil pendant que les commerçants jouent aux cartes. Il ya curieusement pas de mouches ??

Un peu plus tard dans la conversation, on lui propose de l’employer comme guide pour un jour ou deux. Il fait la demande à son patron qui lui accorde deux jours de congé. Le gars travaille des journées de 12 heures pour environ 100 Yuan (20$) et n’a pas droit aux pourboires, alors on lui a proposé de doublé son salaire. Proposition gagnant/gagnant puisqu’un guide certifié nous aurait coûté facilement le double.

Pour vous divertir, voici une légende sur comment la route a été construite pour atteindre la ville de Shu (Chengdu).

La légende raconte que le roi de Qin voulait anéantir le Shu, mais des monts escarpés le séparaient de cette région. Il n’y avait pas de route, sur laquelle l’armée de Qin pût avancer vers le Shu. Le roi de Qin fit sculpter cinq bœufs de pierre gigantesques et placer quelques pièces d’or derrière, prétendant que les bœufs pouvaient faire de l’or. Le roi de Shu se laissa duper et envoya cinq hommes robustes tirer les cinq bœufs dans son pays. Trois bœufs furent traînés ainsi jusqu’à Chengdu. Le résultat fut que la route menant au Shu était désormais tracée. L’armée de Qin n’eut plus qu’à suivre pour attaquer le Shu.

 

On visite un parc de reproduction de panda géant. Cet endroit est extrêmement populaire pour les chinois. Le panda est en quelque sorte un symbole national un peu comme le dragon.

Le parc est bien aménagé et on peu voir des petits et des adultes dans différents décors. Les gros mâles sont énormes (plus gros que des ours noirs). La population totale des pandas est de seulement 2000 dans tous la chine. Le parc qu’on visite utilise la fertilisation artificielle puisque les pandas ne s’accouplent pas en captivité. On apprend même que pour stimuler leur appétit sexuel, ils ont même tenté de leur montrer des vidéos de pandas en accouplement et injectés du viagra (syldenafil) !!! dans les mâles.

Cet animal est appelé un “red panda”. Ce n’est cependant pas un vrai panda.

Et puisqu’on parle d’accouplement…on voit dans plusieurs grosses villes des hôpitaux avec l’inscription « male hospital ». Arrow (notre guide de 2 jours) nous informe qu’il s’agit d’endroits ou on peu se faire allonger le penis. Et dans les « female hospital » ce qui est à la mode et numéro un dans les chirurgies c’est la double paupière.

On visite le grand buddha. On dit que c’est le plus grand au monde, et vous pouvez constater par vous-même qu’il est effectivement énorme.

 

Endroits de prières pour le Buddha.