James & Patricia

A tous les ans, après la saison froide (froid ici est relatifJ) a lieu le festival de fleurs dans la première fin de semaine de février. Et plus on s’approche de cette période, plus la ville est décorée. Un peu à l’image du Québec, qui à peu près dans la même période son carnaval d’hiver, Chiang Mai elle a son ‘festival’ de fleurs.

 

Cela débute le vendredi soir avec un ‘pageant’ (concours de beauté) pour élire une reine. Ensuite, le samedi matin, il y a une parade ou en plus de nombreux chars allégoriques totalement recouverts d’arrangements floraux, il y a des représentants de toutes les tribus locales qui déambulent vêtus de leurs plus beaux habits et bien sûr des fanfares et tambours pour soulever la foule.

La parade se rend vers un parc ou des spectacles et activités ont lieu toute la fin de semaine. Il y a plusieurs cultivateurs/exposants de fleurs et arbrisseaux qui participent à des concours et présentent leurs produits. Le site du parc est aussi un bel endroit pour se prélasser à l’ombre dans le plus chaud de la journée.

 

L’endroit est également aménagé avec une sélection incroyable de kiosques ou on peut déguster à peu près n’importe quelle sorte de cuisine ou simplement siroter une grosse bière. ( Singha, Leo ou Chang ).

Weekend Sunday Market.

Le dimanche à compter de 17h00 environ on ferme environ un kilomètre de l’une des rues centrale de la vielle ville pour un marché à ciel ouvert.

On y retrouve un peu de tout, mais surtout de l’artisanat. Le marché attire une quantité phénoménale de gens de la place ainsi que de touristes. Les exposants proviennent d’un peu partout dans la province et de plusieurs tribus ; Karen, Lanna, Hmong, Lisu, Akha, Mien et Padaung.

 

C’est une expérience riche en découvertes et plusieurs artistes sont à l’œuvre sur place. Par contre, il ne faut surtout pas avoir une tendance agoraphobe, ou même un peu claustrophobe car par endroit on peut à peine se déplacer.

Le 7 ème roi de Chiang Mai ”Phra Chao Inthawichayanon”  affectionnait particulièrement la forêt et la nature. Et durant son règne il fondit le parc Doi Inthanon vers la fin des années 1800.  Il a d’ailleurs demandé à sa fille d’y déposer ses restes après sa mort. (1896)

Ce roi, a été le dernier du règne Lannathai. Sa fille, princesse ‘’Dara Rasmi’’  a par la suite épousé le roi ‘’Rama V’’ de Bangkok et cette région perdit son indépendance.

On fait la location de scooter pour la visite, et un peu plus de deux heures plus tard on parvient au point le plus haut de la thaïlande qui est à 8400 pieds environ. En bas, il fait 30 degré et en haut 15. La végétation est très luxuriante n’aillant pas été touché depuis des dizaines de décennies. Mon scooter a tiré de la patte pour monter par contre. Le gaz au fond j’allais à 18 km/h par endroit et j’ai pris un demi-réservoir pour franchir le dernier 25 km.

On attend notre visa touriste pour les Indes vendredi, et samedi et dimanche c’est le festival de fleurs. En attendant, on se la coule plutôt douce.

On arrive à Chiang Mai en pm le 28. Cette ville qui regroupe avec sa banlieue près d’un million d’habitants, est une destination de choix pour les Européens et d’ailleurs plusieurs en ont fait leur résidence secondaire. Malgré sa grosseur, Chiang Mai donne l’impression d’être dans un village. La vielle ville est contenue dans un carré d’environ 2km de côté et entouré d’un canal. Lors de sa construction il y a environ 700 ans, il y avait aussi des remparts tout autour de la ville. On peut encore voir les vestiges de ce mur à plusieurs endroits.

C’est un bel endroit pour relaxer. On prend la plupart de nos repas sur la rue et dans des marchés ou les choix abondent et les prix sont dérisoires. On va sans doute passer plusieurs jours ici et on pourra voir un festival de fleurs entre le 6 et 8 février. http://www.chiangmai-alacarte.com/chiang-mai-flower-festival-february-6-7-and-8-2015

 

Comme on est attendu chez Victor (un Montréalais expat) le 28 seulement, on se permet d’explorer un peu plus Bangkok. On visite le Bangkok Arts & Cultural Center pour voir une exposition photo que la fille du Roi ‘’Princess Maha Chakri Sirindhorn’’ a monté en 2013 / 2014. Comme cette dame n’est pas à cour de moyens, on a eu droit à un travail artistique de grande qualité.

On visite également de très gros centres commerciaux ou j’ai pu me refugier deux heures dans un cinéma à air climatisé pour voir ‘American Sniper’ sous-titré en Thai. Et juste avant le film, tout le monde se lève pour une petite vidéo rendant hommage au roi.

Pour se rendre à Chiang Mai, on embarque avec Lion Air qui a les meilleurs prix en Thaïlande. (40$)

 

 

 

Afin de nous rendre à Chiang Mai, on doit repasser à Bangkok question de sauver une dizaine d’heures de route. Mais avant de quitter Nang Rong, on va visiter une ‘usine’ qui fabrique des articles en soie. Machada Thai Silk achète le matériel brut (fil des vers à soie) et l’amène vers un produit fini. La soie est d’abord teinte. On mouille dans de l’eau claire, on plonge dans le mélange de teinture chaud et on transfert ensuite dans l’eau froide. Ce processus est répéter plusieurs fois pour s’assurer que la couleur ne part pas au lavage. Dans ce petit coin perdu de la  Thaïlande, la soie est deux à trois fois moins cher qu’à Bangkok et plusieurs fois moins cher qu’en Amérique. Il était un peu difficile de trouver des chemises à manche assez longue pour moi, mais Patricia ramène de la soie à la verge pour confectionner un chemisier une fois revenu.

Nang Rong et les environs ont été une belle expérience dû un peu au fait que ce  n’est pas sur le tracé touristique couru par les ‘blanc-becs’.

 

 

 

 

 

 

On prend une combinaison de deux autobus pour passer de Pat Chong à Nang Rong. Et on s’installe à mi-chemin entre cette petite ville et les temples Khmer que l’on veut visiter.

Khao Phra Angkhan

Ce temple récent bâti en 1977 sur le sommet d’un ancien volcan (700,000 ans) aurait remplacé un monument datant de l’an 535 BC pour abriter les cendres de Bouddha. Nous avons eu la chance de visiter tôt dans la journée et étions seuls.

 

  

Prasat Muang Tam

C’est un temple du peuple Khmer. Leurs ancêtres sont du Cambodge et ont une religion inspirée du bouddhisme et de l’hindouisme. Le temple servait en autre à vénérer deux de leurs dieux : Shiva et Vishnu.

Phnom Rung

Est le plus gros des temples issues des Khmer et fût construit il y a environ 1000 ans on y vénérait également le dieu Shiva. Ce temple est très ressemblant à celui de Angkor Wat au Cambodge.

 

On prend la direction du parc Khao Yai. C’est le troisième plus gros en superficie en Thaïlande. La forêt pratiquement intouchée par l’homme s’étend sur plus de 2100 km carré et abrite une très grande variété d’espèces animales et plantes.

Ce qui nous a attiré plus particulièrement est la présence d’éléphants sauvages. Il y en aurait entre trois et quatre cents dans le parc. On a pu en apercevoir un petit groupe dans un boisé de bambou. C’est le bruit des bambous cassés par les éléphants qui a attiré notre attention. C’était comme des coups de fusil. L’éléphant casse les bambous de 4 à 5 pouces de tronc comme on casse des bretzels et mange les feuilles et la tige. On a pu voir un deuxième groupe d’éléphants plus à découvert cette fois en bordure de route (voir photo).

 

On a pris une belle marche en forêt ou des Ficus centenaires les uns plus gros que les autres nous faisaient sentir minuscule. Fait intéressant, Le ficus commence sa vie en haut d’un arbre hôte. Un oiseau ayant mangé le fruit (du ficus) ‘dépose’ ses excréments dans le haut d’un arbre. La graine germe dans les crevasses humide et fait son chemin vers le bas (souvent des dizaines de mètres plus bas) avec de petites racines pour finalement s’ancrer au sol. Les lianes (racines) grossissent et créé des spirales vers le sommet ou ils iront chercher la lumière. Si bien que dans 20, 30 ou 40 ans ils auront complètement étranglé leur hôte et continuent de grossir.

 

 

 

On n’a pas vu de tigres ou gros prédateurs (heureusement peut être), mais il y avait pas mal de cervidés facilement observable, qui me porte à croire que puisque la chasse est interdite, la population de prédateurs doit bien se porter dans le parc.

Il y a également plusieurs espèces de reptiles, lézards et insectes à surveiller lorsqu’on déambule dans la forêt. Il faut donc éviter les sandales et culottes courtes.

 

Ce parc a su impressionner plusieurs visiteurs et d’ailleurs certaines scènes du film ”The Beach” avec Dicaprio ont été tournées près de la chute Haeo Suwat.

 

M.Chokchai Balakul, à son retour des USA en 1957 a fondé avec son épouse ; le Chokchai Ranch. Et leur entreprise a grandi si bien qu’en 1965 ils étaient les plus gros producteurs de bœuf en Thaïlande.

Mais ces entrepreneurs n’ont pas arrêté là. Ils fondent ensuite; Chokchai International et Chokchai Engineering pour se lancer dans la construction. Ils construisent des aéroports et des bâtiments (gratte-ciel à l’époque).

Un peu plus tard, avec l’imposition de quotas d’exportation de viande, leur première entreprise ‘Chochai Ranch’ est diversifié pour produire du lait également et est maintenant le plus gros producteur de lait d’Asie du Sud Est.

La visite du ranch, en plus d’être guidé de façon impeccable par des ‘cowgirls’ Thai a été très éducative.

 

 

 

 

 

 

 

Comme on quitte Bangkok cet après-midi, on décide de visiter des sites à proximité en avant-midi. Notre hôtel est à deux pas de la rivière Chao Phraya, et  cette voie maritime est comme une autoroute. On a qu’à se placer en vue sur un des quais et sauter sur le premier bateau qui se présente (à l’image d’un autobus au Canada).

C’est 3 Baht (10 cents) pour traverser sur l’autre rive et 40 Baht (1.5$) pour n’importe quel autre débarcadère en aval ou en amont.

On visite le temple royal principalement car on manque de temps pour le temple d’Arun (qui est en rénovation). Le temple royal abrite plusieurs structures d’une beauté incroyable et plus particulièrement le ‘Reclining Budha’ qui fait près de 200 pieds de long.

On prend le train pour Pak Chung à 15h20. Le train circule avec tous les fenêtres ouvertes et fait des arrêts dans tous les villages. Arrivée à 20h45 et la gare est déserte à part nous, un Thai et deux autres touristes. Heureusement, on trouve un hôtel ( un étoile et demi J) à quelques pas de la station.

 

 

  

 

 

 

Nous avons attendu le lundi pour tenter d’obtenir un visa Indien à l’ambassade. Après avoir tricoté notre chemin vers ‘’India’s Embasssy’’ on nous informe qu’on doit appliquer ailleurs. On se rend donc à une agence pour nous rendre compte qu’il nous manque plusieurs documents, et plus particulièrement un billet aller / retour et des preuves de réservations d’hôtels. Donc, on devra remettre cela à plus tard quand on sera à Chiang Mai (nord de Thaïlande).

On prend le reste de la journée pour se promener en ville et observer les résidents en action. Demain on verra le temple royal, le temple d’Arun pour ensuite sauter sur un train direction nord-est.

 

 

Il fallait s’attendre que dans une ville d’Asie du Sud Est ou plus de 15 millions d’habitants cohabitent, il y aurait un Chinatown impressionnant. On prend donc une bonne partie de la journée pour explorer ce secteur de la ville. Pour nous c’est une occasion aussi pour goûter à une cuisine très variée et abondante, directement dans la rue et à des prix plus qu’abordable. C’est aussi un bon endroit pour acheter des fruits frais et d’autres provisions.

  

Le marché de Jatujak est immense. C’est le  plus gros en Thaïlande. Il serait presque impossible de visiter tous les kiosques en une seule journée. Heureusement le marché est divisé en thème et cela permet de concentrer notre attention sur nos centres d’intérêt.

Le bain de foule, les senteurs, couleurs et la diversité des gens font qu’on ne sait pas trop où donner de la tête par moment.

   

 

 

Ouf ! on est rendu.. On a quitté Dorval le 14 janvier à 10h30 PM et après 12 heures de vol vers l’est, on fait une escale. On est maintenant le 15 janvier  à 6h pm à l’aéroport de Doha au Qatar et l’avion repart à 2h am. Ensuite, un autre petit vol de 6 heures pour nous rendre à Bangkok et on atterri à  11h45 am  heure locale.

Le temps de passé à l’immigration, prendre nos bagages, des devises locales, s’orienter, obtenir des passes pour les transports en commun et casser la croûte nous amène à  notre hôtel  à 16 heures le 16 janvier. On prends la soirée pour relaxer et faire des plans pour demain.

Voici, chers parents, l’endroit ou vous pourrez nous partager vos aventures. Nous en profiterons autant que vous, de pouvoir vous suivre jour après jours! Que cette nouvelle année débute sur de belles découvertes!
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Amour toujours