Da Nang est notre dernière destination au Vietnam et on y passe deux semaines. On a encore trouvé un très bel appartement avec airbnb et l’hôte Ngu Hanh Son, bien qu’aillant un anglais assez limitée n’a pas ménagé d’efforts pour nous accommoder.
On est situé à 10 minutes de marche de la plage dans un endroit tranquille et on loue une moto (6 dollars par jour) pour explorer ce qui est hors de portée à pied.
Les montagnes de Marbres est certainement un site qui vaut la peine de visiter. Sur place on escalade une de celle-ci ( il y en a 5) ou un peu visiter des grottes, sanctuaire, pagoda et statues de marbre. Il y a aussi de points de vue sur la mer et la ville tout en haut qui nous permet de voir l’ensemble de Da Nang avec le la plage en arrière-plan. C’est de toute beauté.
Dans la rue au pied des montagnes on a une série de marchands de sculpture de marbre qui offrent des pièces très élaborés dans plusieurs types de marbre récolté un peu partout au Vietnam. Tout est à vendre et ils offrent la livraison partout dans le monde. Certaines sculptures pèsent plusieurs tonnes. Par exemple, un tigre de 2000 lbs environ prend environ 3 mois à deux travailleur(ses) à sculpter et polir et cela se vend 5000 USD livré au Canada avec une garanti qu’elle n’arrivera pas brisée. Quand on considère que c’est des pièces uniques et qu’on parle d’à peu près 1200 heures de travail, ensuite on compte le « crating » et l’expédition avec assurance on réalise que ce n’est vraiment pas cher. Bien sûr il faut d’abord avoir ce budget à mettre pour un œuvre d’art de la sorte et probablement la maison (ou château) pour le mettre.
Sur cette sculpture de marbre blanc l’habillement est fait avec l’application d’une autre couleur de marbre et dans certaines autres statues il peut y en avoir 2 ou trois différents.
Les singes Douc de la péninsule de Son Tra. On prend un jour pour tenter de photographier cette espèces assez rare et colorée. Bien qu’on a pas réussi à en voir, l’escalade qui mène vers leur habitat valait la peine de faire le détour, et tout en haut il y a une ancienne tour de communication érigée par les américains durant la guerre et plusieurs belles vista. On aurait pu prendre un guide pour garantir d’en voir et on le regrette un peu.
Toujours sur la péninsule il y a une gigantesque statue appelée Lady Bhudda. Il se trouve que c’est la plus grande statue du Vietnam. En haut de plusieurs centaines de marche on arrive sur le site de la pagoda Linh Ung qui nous permet de se rendre au pied de la statue. Sur place, il y a un jardin de bonsai magnifique très bien entretenu.
On fait une ou deux visites au Han Market dans la vielle ville question de goûter à la nourriture locale et prendre un bain de foule au travers des gens de la place.
Un des ponts reliant la vielle ville au nouveaux quartiers de Da Nang est assez particuier. Il faut être en asie pour retrouver autant d’effort mis sur l’effet visuel et spirituel d’un pont. Et c’est illuminé la nuit
Visite du musée de la guerre (5 ème division).
Pendant la guerre du Vietnam une importante base aérienne se situait dans cette ville. Et on apprend qu’une bonne partie des barils d’agent orange ont été stockés ici. En tout, 80 millions de litres de ce poison défoliant a été versé sur le Vietnam. Ce n’est que récemment que les états-unis ont mis sur pied un programme de décontamination au site de Da Nang ainsi que celui près de Ho Chi Minh. Et malgré ce programme de 100 millions environ ( une goutte dans l’océan) les américains et les fabricants du produits n’ont jamais offert de compensation aux vietnamiens affectés. Par contre ils compensent leur combattant de cette guerre depuis le début des années 90.
L’agent orange est la cause prouvée d’une quantité phénoménale de cancers et de malformations suite à la guerre et cela perdure encore aujourd’hui.
Et la plage. Tout aussi belle que celle de Nha Trang et Hoi An, on a des kilomètres de plage facilement accessible avec cette fois-ci un secteur ou les bateaux de pêches se « reposent » durant le jour. On voit beaucoup de « bateau panier » dans le secteur des pêcheurs. La création et l’utilisation de ses embarcations découlent du temps ou les colonies françaises ont décidés de taxer les bateaux. Les vietnamiens du temps ont contourné cette loi et ainsi évité la taxe (ils ne pouvaient pas la payer de toute façon) mais pouvaient quand même aller sur l’eau pour pêcher. Remarquez qu’il faut des habilités spéciales pour se déplacer avec des rames avec un bateau rond !
Ceci complète notre visite du Vietnam. Un mois a vite passé et on se promet de revenir car on n’a pas eu assez et il reste beaucoup de choses à faire et voir dans ce beau pays.